SHENZHEN (Reuters) - Huawei Technologies n’a pas eu de discussions avec Apple concernant la fourniture de composants 5G, a déclaré mardi son président Ken Hu, au lendemain des propos tenus par son fondateur selon lesquelles le groupe télécoms chinois était prêt à en équiper le fabricant de l’iPhone.
Apple est à la traîne de Samsung Electronics et Huawei en termes de smartphones compatibles avec la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), qui devrait donner un coup de fouet à un marché en phase de ralentissement.
Le groupe californien se fournit en puces modem uniquement auprès d’Intel et ce dernier a annoncé que ses puces 5G ne seraient pas disponibles avant 2020, ce qui donne à penser que l’iPhone aura plus d’un an de retard sur les premiers smartphones 5G.
Samsung, premier fabricant mondial de smartphones, commercialise depuis ce mois-ci en Corée du Sud des téléphones 5G.
Huawei, de son côté, qui a ravi au quatrième trimestre à Apple la place de deuxième fabricant mondial de smartphones, prévoit de lancer un modèle 5G en juin.
“Nous n’avons pas eu de discussions avec Apple sur ce sujet”, a déclaré Ken Hu, qui assure la présidence tournante du groupe. Il a ajouté attendre avec impatience la concurrence d’Apple sur le marché des téléphones 5G.
Ces propos, tenus lors du sommet mondial annuel du groupe à Shenzhen, dans le sud de la Chine, font suite aux déclarations du fondateur du groupe, Ren Zhengfei, qui avait confié à CNBC que Huawei était “ouvert” à une commercialisation de puces 5G à Apple.
Apple, première capitalisation boursière mondiale, souffre des incertitudes concernant la sortie d’un iPhone en mesure de fonctionner sur les réseaux 5G.
UBS a estimé ce mois que les ventes du groupe pourraient être affectées en l’absence d’un iPhone 5G en 2020.
DISCUSSIONS AVEC SAMSUNG ET MEDIATEK
Apple a discuté avec Samsung, Intel et MediaTek en vue d’une fourniture de puces modem 5G pour les iPhone de 2019 , selon le témoignage d’un dirigeant du groupe à la pomme à l’occasion du procès entre Qualcomm et la Federal Trade Commission (FTC) cette année.
Apple et Qualcomm, fournisseur de puces 5G, sont engagés dans une vaste bataille juridique, le premier reprochant au second des pratiques déloyales tandis que le spécialiste américain de semi-conducteurs l’accuse de violation de brevets.
Outre la fabrication de smartphones, Huawei est aussi le premier équipementier télécoms au monde. Le groupe chinois est soupçonné par des pays occidentaux d’être utilisé par Pékin à des fins d’espionnage.
L’équipementier chinois a annoncé en mars avoir engagé des poursuites en justice contre le gouvernement américain afin d’obtenir la levée de l’interdiction faite aux agences fédérales d’utiliser ses produits.
Malgré ce contexte de défiance, Huawei a déclaré disposer fin mars de 40 contrats pour la construction d’infrastructures 5G, contre une trentaine auparavant.
Dans le détail, le groupe chinois a signé 23 contrats en Europe, six en Asie-Pacifique, 10 au Moyen-Orient et un en Afrique.
Huawei a également annoncé avoir livré plus de 70.000 stations de base 5G et espère en expédier 100.000 d’ici mai.
Apple est à la traîne de Samsung Electronics et Huawei en termes de smartphones compatibles avec la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), qui devrait donner un coup de fouet à un marché en phase de ralentissement.
Le groupe californien se fournit en puces modem uniquement auprès d’Intel et ce dernier a annoncé que ses puces 5G ne seraient pas disponibles avant 2020, ce qui donne à penser que l’iPhone aura plus d’un an de retard sur les premiers smartphones 5G.
Samsung, premier fabricant mondial de smartphones, commercialise depuis ce mois-ci en Corée du Sud des téléphones 5G.
Huawei, de son côté, qui a ravi au quatrième trimestre à Apple la place de deuxième fabricant mondial de smartphones, prévoit de lancer un modèle 5G en juin.
“Nous n’avons pas eu de discussions avec Apple sur ce sujet”, a déclaré Ken Hu, qui assure la présidence tournante du groupe. Il a ajouté attendre avec impatience la concurrence d’Apple sur le marché des téléphones 5G.
Ces propos, tenus lors du sommet mondial annuel du groupe à Shenzhen, dans le sud de la Chine, font suite aux déclarations du fondateur du groupe, Ren Zhengfei, qui avait confié à CNBC que Huawei était “ouvert” à une commercialisation de puces 5G à Apple.
Apple, première capitalisation boursière mondiale, souffre des incertitudes concernant la sortie d’un iPhone en mesure de fonctionner sur les réseaux 5G.
UBS a estimé ce mois que les ventes du groupe pourraient être affectées en l’absence d’un iPhone 5G en 2020.
DISCUSSIONS AVEC SAMSUNG ET MEDIATEK
Apple a discuté avec Samsung, Intel et MediaTek en vue d’une fourniture de puces modem 5G pour les iPhone de 2019 , selon le témoignage d’un dirigeant du groupe à la pomme à l’occasion du procès entre Qualcomm et la Federal Trade Commission (FTC) cette année.
Apple et Qualcomm, fournisseur de puces 5G, sont engagés dans une vaste bataille juridique, le premier reprochant au second des pratiques déloyales tandis que le spécialiste américain de semi-conducteurs l’accuse de violation de brevets.
Outre la fabrication de smartphones, Huawei est aussi le premier équipementier télécoms au monde. Le groupe chinois est soupçonné par des pays occidentaux d’être utilisé par Pékin à des fins d’espionnage.
L’équipementier chinois a annoncé en mars avoir engagé des poursuites en justice contre le gouvernement américain afin d’obtenir la levée de l’interdiction faite aux agences fédérales d’utiliser ses produits.
Malgré ce contexte de défiance, Huawei a déclaré disposer fin mars de 40 contrats pour la construction d’infrastructures 5G, contre une trentaine auparavant.
Dans le détail, le groupe chinois a signé 23 contrats en Europe, six en Asie-Pacifique, 10 au Moyen-Orient et un en Afrique.
Huawei a également annoncé avoir livré plus de 70.000 stations de base 5G et espère en expédier 100.000 d’ici mai.