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IMPACT - La revue de presse du 21 février

Mercredi 21 Février 2024

IMPACT - La revue de presse du 21 février

Une élection présidentielle aura-elle lieu de sitôt au Sénégal ? Les incertitudes qui planent sur sa tenue effective dans les délais indiqués par le Conseil constitutionnel dans sa Décision du jeudi 15 février 2024 gonflent de jour en jour, selon des organisations politiques et de la société civile. 

 

« 16 candidats se dressent contre ‘’le sabotage en cours de l’élection’’ », titre Vox Populi qui rapporte la colère du Collectif des candidats appelé FC25. « Rien n’a été entrepris », notent-ils, en ajoutant que « cette situation révèle un refus du président Macky Sall de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente. »

 

AAR SUNU ELECTION, plateforme politique et citoyenne qui fait office de fer de lance de la mobilisation pour la tenue du scrutin, a cérite au chef de l’Etat pour lui proposer la date du 3 tard 2024 pour la tenue effective de l’élection présidentielle pour éviter au pays « une nouvelle impasse lourde de conséquences », informe Libération

 

En conférence de presse ce même mardi, la ministre de la Justice avait une autre mission : expliquer les dessous et motivations de la libération massive de près de 350 « détenus politiques » dans un contexte vicié et pollué par la non tenue de la présidentielle et des rumeurs de dialogue/concertations/consultations entre le chef de l’Etat et des acteurs politiques.

 

« Aïssata Tall Sall assure le service après-vente », constate Le Témoin Quotidien. « 344 détenus politiques ont déjà été libérés à Dakar, tandis que 200 autres (environ) sont en attente d’élargissement », écrit le journal. 

 

« Aïssata Tall Sall en mode éclairage », souligne Sud Quotidien. Ces libérations expriment « la volonté de l’Etat de baisser la tension » sur le front politique, dit la garde des Sceaux. « Sall plaidoirie de Aïssata », affiche Le Quotidien qui cite la ministre : « chaque dossier a été étudié…sur des critères objectifs… »

 

Mais selon Yoor-Yoor Bi, « Me Aïssata Tall ose le clair-obscur » en maintenant le flou et l’indécision du pouvoir face à la Décision du Conseil constitutionnel du 15 février qui a cassé tous les actes pris par le chef de l’Etat et l’assemblée nationale pour reporter la présidentielle au 15 décembre 2024. 

 

Après le retrait de Rose Wardini de la course au palais, le Conseil constitutionnel a réajusté la liste des candidats présidentiels. Ils sont 19 maintenant. Pour WalfQuotidien, « Le débat est clos » en ce qui concerne la poursuite irréversible du processus électoral que d’aucuns cherchaient á enrayer avec le cas Wardini. 

 

« PDS, la dernière carte ». L’Observateur s’intéresse aux contre-coups politiques qui risquent de frapper le Parti démocratique sénégalais qui se retrouve sans candidat pour la présidentielle à venir après le coche raté de la précédente en 2019. [IMPACT.SN]

 

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