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IMPACT - La revue de presse du 22 février

Jeudi 22 Février 2024

L’inconnue la plus célèbre au Sénégal aujourd’hui est la date de l’élection présidentielle. A part le président de la République et ses très proches. Un mystère qui va alourdir le climat de tensions politiques et générer éventuellement de nouvelles violences après celles qui ont fait 4 morts depuis le 9 février, début des manifestations populaires pour la tenue effective du scrutin entre les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel dans sa Décision du 20 janvier 2024.

 

« Macky Sall renvoie le scrutin aux calendes Hal Pulaar », titre Le Témoin Quotidien dans sa livraison du jour. « Alors que d’importants secteurs de la société civile et de la scène politique l’invitaient à organiser la présidentielle le 3 ou le 10 mars, le président de la République a renvoyé sa décision sur le sujet après le dialogue politique », écrit le journal. 

 

Pour Le Quotidien, c’est « Macky dans le brouillard ». Selon Les Echos, « Macky fixe la date prochainement et enclenche le processus d’amnistie ». Du point de vue de Bés Bi Le Jour, c’est « Au nom des meilleurs délais ! », le journal rappelant que le chef de l’Etat fait face à quatre médias pour un entretien sur la situation politique. « Le Président Macky Sall est-il tenté par le diable », s’interroge Kritik’

 

Question de délai ? « Pr Kader Boye précise et alerte », titre Sud Quotidien. L’agrégé de droit et ancien Recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) rappelle des choses importantes.  

 

«Le conseil constitutionnel dit deux choses au Président de la République : Vous ne pouvez pas proroger votre mandat au-delà de sa date d’expiration. Vous ne pouvez pas ni l’écourter, ni le prolonger. Par conséquent, j’annule la loi qui a été votée par l’Assemblée nationale. Vous ne pouvez pas non plus par décret annuler le décret convoquant le collège électoral», dit-il a nos confrères. Pour lui, il y a un réel risque de chaos au Sénégal si Macky Sall persiste à déroger à la Décision du Conseil constitutionnel en tenant la présidentielle après le 2 avril 2024. « C’est le chaos qu’il veut faire », lâche-t-il.   

 

Avec les dispersions devenues courantes et systématiques des caravanes des candidats de l’opposition, WlafQuotidien pointe une « Stratégie de terreur ». Le candidat Cheikh Tidiane Dièye en a été victime hier en sillonnant la zone de Fissel-Mbadane. Selon le journal, « l’Etat souffle chaud et le froid », en référence aux libérations massives de près de 350 détenus politiques. 

 

Mais pour Ngagne Demba Touré, c’est la loi d’airain qui est de rigueur. Revenu d’exil du Mali dimanche, le coordonnateur des jeunesses de Pastef a été arrêté mercredi chez lui par la police criminelle et remis au procureur avant son face á face avec le juge d’instruction du 2e cabinet, ce jeudi 22 février et un probable emprisonnement.  

 

« La Dic exécute le mandat d’arrêt », note Libération, un document qui date de septembre 2023 après la fuite du jeune opposant proche d’Ousmane Sonko. « Ngagne Demba Touré ‘’exilé’’ à Reubeuss, raille WalfQuotidien. « Les jeunes patriotes et acteurs de la justice sur le pied de guerre », annonce Yoor-Yoor Bi. [IMPACT.SN]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 22/02/2024 13:37
Pour ceux qui s'attendent à une date ce soir, ils risquent de connaitre une forte déception!
Cet homme, il ne lui reste qu'une chose à sauver, sa peau, et celle de sa famille et de ses amis les plus proches. Pour cela, l'arme fatale? La loi d'amnistie, bien sur!

Officiellement, c'est pour faire acte de réconciliation et de pardon, mais de qui se moque-t-on?
Les quelques mille otages, que l'on a jetés en prison pour des motifs fallacieux, et que l'on ressort au compte goutte aujourd'hui, pour se draper dans le rideau de la bienveillance, au nom de la réconciliation nationale, vont gober cette ultime insulte? J’espère quand même qu'ils vont faire preuve du sens de l'honneur, et ne pas se confondre avec ce duo de voyous patentés qui ont fait tant et tant de mal au pays depuis PLUS DE VINGT ANS!

Il serait indécent que ces gens là ne soient pas jugés, et si cela doit être, condamnés. Il en va de la sérénité du peuple sénégalais, car les crimes commis par ces délinquants en col blanc ne peuvent pas, ne doivent pas s'effacer d'un coup de plume. La justice doit passer, et les délinquants, qui qu'ils soient, doivent trépasser, et chacun doit retrouver son honneur perdue par la seule volonté d'un duo de fous malhonnêtes, et jusqu’au-boutistes, qui continuent de penser que le peuple sénégalais est un peuple de moins que rien, qu'ils peuvent manipuler comme ils l'entendent. Le sursaut doit être brutal, mais sans concession aucune, et la justice doit faire son travail.
Me François JURAIN

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