New York (awp/afp) - L'euro baissait mardi face à un dollar revigoré par la perspective d'un nouveau resserrement monétaire aux États-Unis en décembre, tandis que la monnaie unique souffrait d'un indicateur allemand décevant dans un marché dans l'ensemble sans grand élan.
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1588 dollar - après être tombé vers 10H15 GMT à 1,1554 dollar, son niveau le plus faible depuis fin juillet - contre 1,1610 dollar lundi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne reprenait du terrain face à la devise japonaise, à 132,10 yens pour un euro contre 132,03 yens lundi soir.
Le billet vert s'appréciait légèrement face à la monnaie nippone, à 114,00 yens pour un dollar contre 113,72 yens lundi, jour où il avait même atteint 114,73 yens, son niveau le plus élevé depuis mi-mars.
En l'absence de nouveaux événements et indicateurs majeurs aux États-Unis depuis le début de la semaine, le dollar capitalisait sur "une série de données très solides sur les secteurs manufacturiers et les services publiés la semaine dernière", a détaillé Omer Esiner de Commonwealth FX.
Ces données participent à rendre quasi-certaine, malgré la publication vendredi dernier de données mitigées sur le marché de l'emploi en octobre, une troisième hausse de taux cette année à l'occasion de la réunion de politique monétaire de mi-décembre.
"Ce positionnement contraste avec l'approche beaucoup plus prudente des autres banques centrales", a ajouté M. Esiner.
La hausse des taux de la Fed rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs qui cherchent ainsi à effectuer quelques achats à bon compte dans l'attente d'une telle action.
Le dollar inscrivait également en cours de séance un nouveau plus haut depuis le 15 juillet face à un panier de devises concurrentes.
Par ailleurs, "la faiblesse de la production allemande pèse sur l'euro", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
La production industrielle allemande a reculé plus que prévu en septembre, de 1,6% par rapport au mois précédent, selon des données publiées mardi.
Mais pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, l'accès de faiblesse de l'euro "semble être plutôt une reprise du mouvement de baisse déclenché par la BCE (il y a près de deux semaines, ndlr) après une brève période de consolidation".
De son côté, la livre britannique restait revigorée par des achats à bon compte, mais "la question pour les courtiers est de savoir si cela est une simple correction (après un accès de faiblesse la semaine dernière, NDLR) ou plus", a noté Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
"L'environnement fondamental pour la livre sterling n'est pas favorable, comme l'a signalé la Banque d'Angleterre (BoE) après sa dernière réunion monétaire (jeudi dernier) en soulignant que sa décision de relever les taux ne devrait pas être vue comme le début d'un cycle de resserrement", ce qui a douché les espoirs de certains investisseurs de voir de nouvelles hausses en 2018, a expliqué M. Anthis.
Le contexte pour la livre est toujours dominé par les inquiétudes liées aux incertitudes sur les relations commerciales futures entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) après le Brexit prévu fin mars 2019.
Dans l'espoir de voir des avancées sur ce dossier, les cambistes attendent la reprise jeudi des négociations entre Londres et Bruxelles.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 88,03 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3164 dollar pour une livre.
La devise suisse perdait du terrain face à l'euro, à 1,1592 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert, à 1,0003 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6405 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,6338 yuans lundi à la même heure.
L'once d'or a fini à 1.275,60 dollars au fixing du soir, contre 1.270,90 dollars lundi.
Le bitcoin valait 7.042,19 dollars, contre 7.123,27 dollars lundi vers 22H00 GMT.
Vers 22H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1588 dollar - après être tombé vers 10H15 GMT à 1,1554 dollar, son niveau le plus faible depuis fin juillet - contre 1,1610 dollar lundi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne reprenait du terrain face à la devise japonaise, à 132,10 yens pour un euro contre 132,03 yens lundi soir.
Le billet vert s'appréciait légèrement face à la monnaie nippone, à 114,00 yens pour un dollar contre 113,72 yens lundi, jour où il avait même atteint 114,73 yens, son niveau le plus élevé depuis mi-mars.
En l'absence de nouveaux événements et indicateurs majeurs aux États-Unis depuis le début de la semaine, le dollar capitalisait sur "une série de données très solides sur les secteurs manufacturiers et les services publiés la semaine dernière", a détaillé Omer Esiner de Commonwealth FX.
Ces données participent à rendre quasi-certaine, malgré la publication vendredi dernier de données mitigées sur le marché de l'emploi en octobre, une troisième hausse de taux cette année à l'occasion de la réunion de politique monétaire de mi-décembre.
"Ce positionnement contraste avec l'approche beaucoup plus prudente des autres banques centrales", a ajouté M. Esiner.
La hausse des taux de la Fed rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs qui cherchent ainsi à effectuer quelques achats à bon compte dans l'attente d'une telle action.
Le dollar inscrivait également en cours de séance un nouveau plus haut depuis le 15 juillet face à un panier de devises concurrentes.
Par ailleurs, "la faiblesse de la production allemande pèse sur l'euro", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
La production industrielle allemande a reculé plus que prévu en septembre, de 1,6% par rapport au mois précédent, selon des données publiées mardi.
Mais pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, l'accès de faiblesse de l'euro "semble être plutôt une reprise du mouvement de baisse déclenché par la BCE (il y a près de deux semaines, ndlr) après une brève période de consolidation".
De son côté, la livre britannique restait revigorée par des achats à bon compte, mais "la question pour les courtiers est de savoir si cela est une simple correction (après un accès de faiblesse la semaine dernière, NDLR) ou plus", a noté Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
"L'environnement fondamental pour la livre sterling n'est pas favorable, comme l'a signalé la Banque d'Angleterre (BoE) après sa dernière réunion monétaire (jeudi dernier) en soulignant que sa décision de relever les taux ne devrait pas être vue comme le début d'un cycle de resserrement", ce qui a douché les espoirs de certains investisseurs de voir de nouvelles hausses en 2018, a expliqué M. Anthis.
Le contexte pour la livre est toujours dominé par les inquiétudes liées aux incertitudes sur les relations commerciales futures entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) après le Brexit prévu fin mars 2019.
Dans l'espoir de voir des avancées sur ce dossier, les cambistes attendent la reprise jeudi des négociations entre Londres et Bruxelles.
Vers 22H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 88,03 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3164 dollar pour une livre.
La devise suisse perdait du terrain face à l'euro, à 1,1592 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert, à 1,0003 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6405 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,6338 yuans lundi à la même heure.
L'once d'or a fini à 1.275,60 dollars au fixing du soir, contre 1.270,90 dollars lundi.
Le bitcoin valait 7.042,19 dollars, contre 7.123,27 dollars lundi vers 22H00 GMT.