New York (awp/afp) - L'euro gagnait du terrain face au dollar mercredi, les investisseurs se positionnant à la veille d'une décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) tandis que la livre britannique gagnait du terrain.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1813 dollar, contre 1,1760 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique montait face à la devise japonaise, à 134,41 yens pour un euro contre 133,99 yens mardi soir. Elle a grimpé vers 14H10 GMT jusqu'à 134,50 yens, son niveau le plus fort depuis début décembre 2015.
Le billet vert repartait à la baisse face à la monnaie nippone, à 113,78 yens pour un dollar contre 113,93 yens mardi.
"L'euro a reçu un petit coup de pouce" mercredi avec l'annonce d'un rebond inattendu du moral des entrepreneurs allemands qui a atteint un nouveau record historique en octobre, a relevé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Mais les cambistes se concentraient toujours surtout sur l'évènement clef de la semaine en zone euro, à savoir la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne attendue jeudi.
L'institution gardienne de l'euro achète depuis mars 2015 des obligations publiques et privées sur le marché, pour près de 1.900 milliards d'euros à ce jour. La tranche actuelle de son programme arrive à terme en décembre et la BCE devrait le reconduire mais de nombreux analystes s'attendent à ce qu'elle réduise le montant des rachats mensuels.
Pour Ken Odeluga, analyste chez City Index, l'attention des cambistes se détourne toutefois progressivement des rachats d'actifs pour se concentrer sur des spéculations vers le calendrier d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt.
"L'idée est que comme la BCE a insisté sur le fait qu'elle ne relèverait pas ses taux avant la fin du programme du rachat d'actifs, si elle fournit des détails (sur ce processus) jeudi, alors il pourrait être possible d'en sortir une date de fin approximative", a expliqué M. Odeluga.
De son côté, la livre britannique grimpait face au dollar et à l'euro, recevant un coup de pouce de données un peu meilleures qu'attendu sur la croissance au Royaume-Uni.
Les chiffres encourageants du PIB ont conforté les attentes de certains investisseurs sur le fait que la Banque d'Angleterre (BoE) va relever ses taux d'intérêt la semaine prochaine, une première en dix ans.
Autres mouvements notables: "le dollar canadien est tombé à son plus bas en deux mois face au billet vert après la décision de la Banque du Canada de ne pas modifier ses taux d'intérêt" et "le dollar australien est descendu à son plus bas en trois mois et demi face au dollar après des chiffres sur l'inflation au troisième trimestre plus faible que prévu", a relevé Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange.
Dans ce contexte, malgré des indicateurs encourageants sur les commandes de biens durables et les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis en septembre, "le dollar se retrouve un peu coincé entre la vigueur des monnaies européennes et le repli des devises liées aux matières premières, le dollar canadien et le dollar australien", a souligné Greg Anderson de BMO Private Bank.
En début de séance, le billet vert avait trouvé du soutien auprès de spéculations sur la nomination prochaine à la tête de la banque centrale américaine d'un candidat plus favorable que l'actuelle présidente Janet Yellen à une remontée rapide des taux d'intérêt.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 89,11 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3257 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1690 franc suisse pour un euro, atteignant même vers 14H25 GMT 1,1705 franc, son niveau le plus faible depuis mi-janvier 2015. La monnaie suisse tentait de se reprendre face au billet vert, à 0,9896 franc pour un dollar, après avoir atteint vers 09H55 GMT 0,9940 franc, un nouveau plus bas depuis mi-mai.
La devise chinoise a terminé en baisse face au dollar, à 6,6391 yuans pour un dollar contre 6,6358 yuans mardi à 15H10 GMT.
L'once d'or a fini à 1.275 dollars au fixing du soir, contre 1.276,45 dollars mardi.
Le bitcoin valait 5.657,36 dollars, contre 5.603,68 dollars mardi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1813 dollar, contre 1,1760 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique montait face à la devise japonaise, à 134,41 yens pour un euro contre 133,99 yens mardi soir. Elle a grimpé vers 14H10 GMT jusqu'à 134,50 yens, son niveau le plus fort depuis début décembre 2015.
Le billet vert repartait à la baisse face à la monnaie nippone, à 113,78 yens pour un dollar contre 113,93 yens mardi.
"L'euro a reçu un petit coup de pouce" mercredi avec l'annonce d'un rebond inattendu du moral des entrepreneurs allemands qui a atteint un nouveau record historique en octobre, a relevé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Mais les cambistes se concentraient toujours surtout sur l'évènement clef de la semaine en zone euro, à savoir la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne attendue jeudi.
L'institution gardienne de l'euro achète depuis mars 2015 des obligations publiques et privées sur le marché, pour près de 1.900 milliards d'euros à ce jour. La tranche actuelle de son programme arrive à terme en décembre et la BCE devrait le reconduire mais de nombreux analystes s'attendent à ce qu'elle réduise le montant des rachats mensuels.
Pour Ken Odeluga, analyste chez City Index, l'attention des cambistes se détourne toutefois progressivement des rachats d'actifs pour se concentrer sur des spéculations vers le calendrier d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt.
"L'idée est que comme la BCE a insisté sur le fait qu'elle ne relèverait pas ses taux avant la fin du programme du rachat d'actifs, si elle fournit des détails (sur ce processus) jeudi, alors il pourrait être possible d'en sortir une date de fin approximative", a expliqué M. Odeluga.
De son côté, la livre britannique grimpait face au dollar et à l'euro, recevant un coup de pouce de données un peu meilleures qu'attendu sur la croissance au Royaume-Uni.
Les chiffres encourageants du PIB ont conforté les attentes de certains investisseurs sur le fait que la Banque d'Angleterre (BoE) va relever ses taux d'intérêt la semaine prochaine, une première en dix ans.
Autres mouvements notables: "le dollar canadien est tombé à son plus bas en deux mois face au billet vert après la décision de la Banque du Canada de ne pas modifier ses taux d'intérêt" et "le dollar australien est descendu à son plus bas en trois mois et demi face au dollar après des chiffres sur l'inflation au troisième trimestre plus faible que prévu", a relevé Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange.
Dans ce contexte, malgré des indicateurs encourageants sur les commandes de biens durables et les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis en septembre, "le dollar se retrouve un peu coincé entre la vigueur des monnaies européennes et le repli des devises liées aux matières premières, le dollar canadien et le dollar australien", a souligné Greg Anderson de BMO Private Bank.
En début de séance, le billet vert avait trouvé du soutien auprès de spéculations sur la nomination prochaine à la tête de la banque centrale américaine d'un candidat plus favorable que l'actuelle présidente Janet Yellen à une remontée rapide des taux d'intérêt.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 89,11 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3257 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1690 franc suisse pour un euro, atteignant même vers 14H25 GMT 1,1705 franc, son niveau le plus faible depuis mi-janvier 2015. La monnaie suisse tentait de se reprendre face au billet vert, à 0,9896 franc pour un dollar, après avoir atteint vers 09H55 GMT 0,9940 franc, un nouveau plus bas depuis mi-mai.
La devise chinoise a terminé en baisse face au dollar, à 6,6391 yuans pour un dollar contre 6,6358 yuans mardi à 15H10 GMT.
L'once d'or a fini à 1.275 dollars au fixing du soir, contre 1.276,45 dollars mardi.
Le bitcoin valait 5.657,36 dollars, contre 5.603,68 dollars mardi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.