New York (awp/afp) - L'euro, après avoir souffert de commentaires de la Banque centrale européenne (BCE), se reprenait lundi face au dollar dans un marché penchant pour la prudence à l'approche de la nomination du futur chef de la banque centrale américaine (Fed).
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1653 dollar, contre 1,1604 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique se stabilisait face à la devise japonaise, à 131,87 yens pour un euro contre 131,91 yens vendredi soir.
Le billet vert baissait face à la monnaie nippone, à 113,17 yens pour un dollar contre 113,67 yens vendredi.
"L'euro a été laminé à la fin de la semaine dernière et s'apprête à finir le mois d'octobre sur la défensive", a observé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities: la monnaie unique européenne vient d'enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire de l'année.
"Le président de la BCE (Mario Draghi) a clairement indiqué (jeudi) qu'aucune hausse des taux n'était à attendre avant la fin du programme de rachats d'actifs en septembre 2018, ce qui a fortement déçu les opérateurs", a expliqué M. Anthis.
L'euro reprenait toutefois des forces lundi, profitant notamment du fait que "les inquiétudes liées à la Catalogne semblent diminuer sur les marchés financiers", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Madrid a mis la région sous tutelle vendredi, destituant son exécutif et son parlement quelques heures après sa déclaration d'indépendance, "dans un processus qui est resté largement pacifique", ont souligné les analystes de Wells Fargo.
L'annonce lundi d'un léger ralentissement de la hausse des prix à la consommation en Allemagne en octobre avait un peu pesé sur l'euro en début de séance.
De l'autre côté de l'Atlantique, les cambistes concentraient leur attention sur une réunion mardi et mercredi de la Fed, de laquelle aucune annonce majeure n'est attendue, et surtout sur la nomination, normalement jeudi, du prochain président de l'institution.
Jerome Powell, qui siège actuellement au conseil des gouverneurs de la Fed, est considéré par les médias américains comme le favori du président Trump.
Il est vu comme "le candidat de la continuité, ce qui aiderait à apaiser des inquiétudes actuelles sur le fait que la Fed pourrait accélérer le rythme de ses hausses de taux", a commenté Lee Hardman, analyste chez MUFG.
En attendant, le billet vert souffrait lundi de la mise en accusation de trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort, dans l'affaire de l'ingérence russe dans la présidentielle américaine.
"Cette affaire suggère que d'autres poursuites pourraient avoir lieu dans l'entourage de Donald Trump. Ce qui retarderait toutes les initiatives politiques à Washington, y compris la réforme fiscale que les marchés attendent", a analysé Boris Schlossberg, de BK Asset Management.
Par ailleurs, les cambistes scruteront le Royaume-Uni, où la banque d'Angleterre (BoE) pourrait décider jeudi de relever ses taux pour la première fois en un peu plus de dix ans.
"La BoE pourrait aussi réviser à la hausse ses prévisions pour l'inflation", ce qui pourrait ouvrir la voie à une autre hausse de taux l'année prochaine, a souligné Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 88,23 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3207 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1588 franc suisse pour un euro, et montait face au billet vert, à 0,9944 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en hausse face au billet vert, à 6,6465 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,6505 yuans vendredi à 15H05 GMT.
L'once d'or a fini à 1.272 dollars au fixing du soir, contre 1.266,45 dollar vendredi.
Le bitcoin valait 6.098,75 dollars - après avoir grimpé en début d'échanges asiatiques à 6,252,04 dollar, un nouveau sommet historique - contre 5.750,10 dollars vendredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), l'euro valait 1,1653 dollar, contre 1,1604 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique se stabilisait face à la devise japonaise, à 131,87 yens pour un euro contre 131,91 yens vendredi soir.
Le billet vert baissait face à la monnaie nippone, à 113,17 yens pour un dollar contre 113,67 yens vendredi.
"L'euro a été laminé à la fin de la semaine dernière et s'apprête à finir le mois d'octobre sur la défensive", a observé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities: la monnaie unique européenne vient d'enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire de l'année.
"Le président de la BCE (Mario Draghi) a clairement indiqué (jeudi) qu'aucune hausse des taux n'était à attendre avant la fin du programme de rachats d'actifs en septembre 2018, ce qui a fortement déçu les opérateurs", a expliqué M. Anthis.
L'euro reprenait toutefois des forces lundi, profitant notamment du fait que "les inquiétudes liées à la Catalogne semblent diminuer sur les marchés financiers", a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Madrid a mis la région sous tutelle vendredi, destituant son exécutif et son parlement quelques heures après sa déclaration d'indépendance, "dans un processus qui est resté largement pacifique", ont souligné les analystes de Wells Fargo.
L'annonce lundi d'un léger ralentissement de la hausse des prix à la consommation en Allemagne en octobre avait un peu pesé sur l'euro en début de séance.
De l'autre côté de l'Atlantique, les cambistes concentraient leur attention sur une réunion mardi et mercredi de la Fed, de laquelle aucune annonce majeure n'est attendue, et surtout sur la nomination, normalement jeudi, du prochain président de l'institution.
Jerome Powell, qui siège actuellement au conseil des gouverneurs de la Fed, est considéré par les médias américains comme le favori du président Trump.
Il est vu comme "le candidat de la continuité, ce qui aiderait à apaiser des inquiétudes actuelles sur le fait que la Fed pourrait accélérer le rythme de ses hausses de taux", a commenté Lee Hardman, analyste chez MUFG.
En attendant, le billet vert souffrait lundi de la mise en accusation de trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort, dans l'affaire de l'ingérence russe dans la présidentielle américaine.
"Cette affaire suggère que d'autres poursuites pourraient avoir lieu dans l'entourage de Donald Trump. Ce qui retarderait toutes les initiatives politiques à Washington, y compris la réforme fiscale que les marchés attendent", a analysé Boris Schlossberg, de BK Asset Management.
Par ailleurs, les cambistes scruteront le Royaume-Uni, où la banque d'Angleterre (BoE) pourrait décider jeudi de relever ses taux pour la première fois en un peu plus de dix ans.
"La BoE pourrait aussi réviser à la hausse ses prévisions pour l'inflation", ce qui pourrait ouvrir la voie à une autre hausse de taux l'année prochaine, a souligné Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique, à 88,23 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3207 dollar pour une livre.
La devise suisse baissait face à l'euro, à 1,1588 franc suisse pour un euro, et montait face au billet vert, à 0,9944 franc pour un dollar.
La devise chinoise a terminé en hausse face au billet vert, à 6,6465 yuans pour un dollar à 15H30 GMT contre 6,6505 yuans vendredi à 15H05 GMT.
L'once d'or a fini à 1.272 dollars au fixing du soir, contre 1.266,45 dollar vendredi.
Le bitcoin valait 6.098,75 dollars - après avoir grimpé en début d'échanges asiatiques à 6,252,04 dollar, un nouveau sommet historique - contre 5.750,10 dollars vendredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
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