Londres (awp/afp) - L'euro se stabilisait face au dollar lundi, les cambistes débutant la semaine avec prudence avant la publication de données sur l'inflation de part et d'autre de l'Atlantique et se détournant de la livre britannique du fait d'incertitudes politiques.
Vers 14H00 GMT (15H00 HEC), l'euro valait 1,1668 dollar, contre 1,1665 dollar vendredi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique perdait un peu de terrain face à la devise japonaise, à 132,28 yens pour un euro contre 132,40 yens vendredi soir.
Le billet vert aussi baissait légèrement face au yen, à 113,32 yens pour un dollar contre 113,50 yens vendredi soir.
"Toute la semaine dernière, l'euro a profité d'un accès de faiblesse du dollar" mais la question reste à savoir s'il y a suffisamment de fondamentaux pour que la monnaie unique concrétise sa reprise, a observé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
La monnaie unique était tombée mardi dernier à son niveau le plus faible depuis fin juillet, à 1,1554 dollar, avant de se reprendre. L'euro a bénéficié d'un accès de faiblesse du billet vert, lesté notamment par les difficultés que rencontre la réforme des impôts aux États-Unis, une mesure phare du début du mandat du président Donald Trump, après que les sénateurs républicains ont proposé de reporter à 2019 la baisse de l'imposition des entreprises.
"Le billet vert devient de plus en plus sensible aux attentes liées au projet de réforme de l'imposition aux États-Unis, donc toute nouvelle, bonne ou mauvaise, sur le sujet a le pouvoir de déclencher" des épisodes de forte volatilité, a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
La deuxième estimation de la croissance en zone euro au troisième trimestre ainsi que le baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers en Allemagne, attendus mardi, "vont dicter les mouvements" de l'euro cette semaine, et même si de bonnes données sont attendues, "il reste à savoir si l'euro a acquis suffisamment de soutien" pour reprendre et accentuer ses récents gains, a estimé M. Anthis.
Les cambistes scruteront aussi la deuxième estimation de l'inflation en zone euro en octobre jeudi, ainsi qu'une salve d'indicateurs aux États-Unis tout au long de la semaine, avec surtout les chiffres de l'inflation en octobre dont la publication est prévue mercredi.
Ces indicateurs sur les prix à la consommation sont très surveillés par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE), dont les prochaines réunions sont prévues à la mi-décembre.
Mais le dollar devrait être peu réactif à ces données, car la perspective d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Fed le mois prochain est déjà intégrée aux cours.
De son côté, la livre britannique était sous pression lundi.
"Des pressions (politiques) grandissantes sur la Première ministre Theresa May et des négociations sur le Brexit toujours infructueux sont les principaux catalyseurs" de la baisse de la devise, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
La livre britannique a perdu près de 1% de sa valeur face à l'euro et au dollar, par rapport à vendredi soir, plombé par des informations selon lesquelles plusieurs dizaines de parlementaires du parti conservateur soutiennent une initiative réclamant le départ de Theresa May.
Et la prudence des cambistes était exacerbée par des attentes d'une série d'indicateurs britanniques majeurs, avec notamment l'inflation en octobre mardi et les chiffres du chômage à fin septembre mercredi. Ces chiffres pourraient préciser l'état de l'activité dans le pays au moment où il négocie ses conditions de sortie de l'Union européenne (UE) avec Bruxelles.
Vers 14H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique européenne, à 89,22 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3083 dollar pour une livre.
La devise suisse montait un peu stable face à l'euro, à 1,1604 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9941 franc pour un dollar.
La devise chinoise se stabilisait face au dollar, à 6,6402 yuans pour un dollar contre 6,6409 yuans vendredi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.278,40 dollars au fixing du matin, contre 1.284,30 dollars vendredi soir.
Le bitcoin valait 6.713,09 dollars contre 6.588,62 dollars vendredi vers 22H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg. (AFP)
Vers 14H00 GMT (15H00 HEC), l'euro valait 1,1668 dollar, contre 1,1665 dollar vendredi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique perdait un peu de terrain face à la devise japonaise, à 132,28 yens pour un euro contre 132,40 yens vendredi soir.
Le billet vert aussi baissait légèrement face au yen, à 113,32 yens pour un dollar contre 113,50 yens vendredi soir.
"Toute la semaine dernière, l'euro a profité d'un accès de faiblesse du dollar" mais la question reste à savoir s'il y a suffisamment de fondamentaux pour que la monnaie unique concrétise sa reprise, a observé Konstantinos Anthis, analyste chez ADS Securities.
La monnaie unique était tombée mardi dernier à son niveau le plus faible depuis fin juillet, à 1,1554 dollar, avant de se reprendre. L'euro a bénéficié d'un accès de faiblesse du billet vert, lesté notamment par les difficultés que rencontre la réforme des impôts aux États-Unis, une mesure phare du début du mandat du président Donald Trump, après que les sénateurs républicains ont proposé de reporter à 2019 la baisse de l'imposition des entreprises.
"Le billet vert devient de plus en plus sensible aux attentes liées au projet de réforme de l'imposition aux États-Unis, donc toute nouvelle, bonne ou mauvaise, sur le sujet a le pouvoir de déclencher" des épisodes de forte volatilité, a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
La deuxième estimation de la croissance en zone euro au troisième trimestre ainsi que le baromètre ZEW de la confiance des milieux financiers en Allemagne, attendus mardi, "vont dicter les mouvements" de l'euro cette semaine, et même si de bonnes données sont attendues, "il reste à savoir si l'euro a acquis suffisamment de soutien" pour reprendre et accentuer ses récents gains, a estimé M. Anthis.
Les cambistes scruteront aussi la deuxième estimation de l'inflation en zone euro en octobre jeudi, ainsi qu'une salve d'indicateurs aux États-Unis tout au long de la semaine, avec surtout les chiffres de l'inflation en octobre dont la publication est prévue mercredi.
Ces indicateurs sur les prix à la consommation sont très surveillés par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE), dont les prochaines réunions sont prévues à la mi-décembre.
Mais le dollar devrait être peu réactif à ces données, car la perspective d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Fed le mois prochain est déjà intégrée aux cours.
De son côté, la livre britannique était sous pression lundi.
"Des pressions (politiques) grandissantes sur la Première ministre Theresa May et des négociations sur le Brexit toujours infructueux sont les principaux catalyseurs" de la baisse de la devise, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
La livre britannique a perdu près de 1% de sa valeur face à l'euro et au dollar, par rapport à vendredi soir, plombé par des informations selon lesquelles plusieurs dizaines de parlementaires du parti conservateur soutiennent une initiative réclamant le départ de Theresa May.
Et la prudence des cambistes était exacerbée par des attentes d'une série d'indicateurs britanniques majeurs, avec notamment l'inflation en octobre mardi et les chiffres du chômage à fin septembre mercredi. Ces chiffres pourraient préciser l'état de l'activité dans le pays au moment où il négocie ses conditions de sortie de l'Union européenne (UE) avec Bruxelles.
Vers 14H00 GMT, la livre britannique baissait face à la monnaie unique européenne, à 89,22 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,3083 dollar pour une livre.
La devise suisse montait un peu stable face à l'euro, à 1,1604 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9941 franc pour un dollar.
La devise chinoise se stabilisait face au dollar, à 6,6402 yuans pour un dollar contre 6,6409 yuans vendredi à 15H30 GMT.
L'once d'or a fini à 1.278,40 dollars au fixing du matin, contre 1.284,30 dollars vendredi soir.
Le bitcoin valait 6.713,09 dollars contre 6.588,62 dollars vendredi vers 22H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg. (AFP)