La Chine a annoncé samedi le remplacement du chef du Bureau de liaison avec Hong Kong, l'organisme en charge des affaires avec le territoire autonome en proie à des manifestations pro-démocratie depuis juin.
Wang Zhimin, 62 ans (photo), «a été démis de ses fonctions de directeur du Bureau de liaison» pour les affaires de Hong Kong, un poste qu'il occupait depuis 2017. Il a été remplacé par Luo Huining, a indiqué sans plus de précisions la télévision publique CCTV.
Le Bureau de liaison, basé à Hong Kong, est l'organisme qui représente le pouvoir de Pékin dans l'ancienne colonie britannique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Luo Huining est l'ancien responsable de la province du Shanxi (centre). A 65 ans, il a été nommé fin décembre vice-président de la Commission des Affaires financières et économiques du Parlement chinois, selon les médias locaux.
Cible des manifestants
En vertu du principe «Un pays, deux systèmes», Hong Kong jouit en théorie jusqu'en 2047 d'une semi-autonomie et de libertés très étendues n'existant pas en Chine continentale, comme une justice indépendante et la liberté d'expression.
Mais le territoire de plus de sept millions d'habitants est secoué depuis juin par des manifestations, souvent violentes, de militants qui dénoncent l'ingérence jugée grandissante de Pékin dans ses affaires et exigent des réformes démocratiques.
Le Bureau de liaison, symbole de la présence de Pékin à Hong Kong, a été visé à plusieurs reprises par les manifestants. En juillet, il avait été notamment été la cible de jets d'oeufs et de graffitis. Pékin avait alors dénoncé des actes «absolument intolérables» et appelé à «punir les coupables». (ats/nxp)
Wang Zhimin, 62 ans (photo), «a été démis de ses fonctions de directeur du Bureau de liaison» pour les affaires de Hong Kong, un poste qu'il occupait depuis 2017. Il a été remplacé par Luo Huining, a indiqué sans plus de précisions la télévision publique CCTV.
Le Bureau de liaison, basé à Hong Kong, est l'organisme qui représente le pouvoir de Pékin dans l'ancienne colonie britannique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Luo Huining est l'ancien responsable de la province du Shanxi (centre). A 65 ans, il a été nommé fin décembre vice-président de la Commission des Affaires financières et économiques du Parlement chinois, selon les médias locaux.
Cible des manifestants
En vertu du principe «Un pays, deux systèmes», Hong Kong jouit en théorie jusqu'en 2047 d'une semi-autonomie et de libertés très étendues n'existant pas en Chine continentale, comme une justice indépendante et la liberté d'expression.
Mais le territoire de plus de sept millions d'habitants est secoué depuis juin par des manifestations, souvent violentes, de militants qui dénoncent l'ingérence jugée grandissante de Pékin dans ses affaires et exigent des réformes démocratiques.
Le Bureau de liaison, symbole de la présence de Pékin à Hong Kong, a été visé à plusieurs reprises par les manifestants. En juillet, il avait été notamment été la cible de jets d'oeufs et de graffitis. Pékin avait alors dénoncé des actes «absolument intolérables» et appelé à «punir les coupables». (ats/nxp)