Londres (awp/afp) - L'euro s'enfonçait face au dollar jeudi, mis sous pression par une décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) pourtant dans l'ensemble conforme aux attentes mais jugée prudente par les cambistes.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1702 dollar - atteignant même vers 15H10 GMT 1,1689 franc, son niveau le plus faible en près de trois semaines - contre 1,1813 dollar mercredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique baissait face à la devise japonaise, à 133,17 yens pour un euro contre 134,41 yens mercredi soir.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone, à 113,80 yens pour un dollar contre 113,78 yens la veille.
L'euro, qui se stabilisait autour de 1,1810 dollar auparavant, est reparti en nette baisse après l'annonce de la décision de politique monétaire de la BCE et surtout des commentaires sur le fait que les taux d'intérêt vont rester à leur niveau actuel bien après la fin de son programme de rachats d'actifs, ont observé les analystes de City Index.
La BCE a comme attendu maintenu ses taux inchangés et annoncé la poursuite de janvier à septembre 2018 du programme de rachats d'actifs, dont le montant mensuel va être réduit de moitié à 30 milliards d'euros.
Comme l'ont fait remarqué les experts de City Index, si le communiqué de la BCE était dans l'ensemble conforme aux attentes, les cambistes semblaient y voir une approche plus prudente qu'attendu.
En effet, la BCE a douché les attentes de marché qui espéraient voir une indication sur la date de fin du programme de rachats d'actifs et de fait sur la date de la hausse de taux qui en résulterait.
L'institution a ainsi mis en avant le fait qu'une hausse n'interviendrait que "bien après" l'abandon d'un programme dont la taille et la durée pourraient encore être augmentés en cas de besoin.
L'institution gardienne de l'euro achète depuis mars 2015 des obligations publiques et privées sur le marché, pour près de 1.900 milliards d'euros à ce jour.
Lors d'une conférence de presse suivant la décision, le président de l'institution Mario Draghi a prévenu que la BCE va conserver un "niveau élevé" de soutien à l'économie de la zone euro.
Les cambistes ont conclu de la prudence de M. Draghi que la politique monétaire "va rester accommodante", ce qui a lourdement pesé sur l'euro, a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Les cambistes surveillaient par ailleurs la crise politique en Espagne.
Le président catalan Carles Puigdemont a déclaré jeudi qu'il ne convoquerait pas d'élections régionales en Catalogne pour surmonter son conflit avec Madrid, faute de garanties suffisantes du gouvernement, qui a demandé la mise sous tutelle de sa région.
De son côté, le dollar souffrait d'une certaine "confusion", "de haut et de bas" dans l'opinion vis-à-vis de la devise d'investisseurs dans l'attente de plus de clarté sur la réforme de l'imposition aux États-Unis, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
En outre, les cambistes attendaient la décision du président Donald Trump sur la personne qui prendra la tête de la Réserve fédérale américaine (Fed) à la suite de Janet Yellen, dont le mandat arrive à terme début février 2018.
Vers 16H00 GMT, la livre britannique montait un peu face à la monnaie unique, à 88,78 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3180 dollar pour une livre.
La devise suisse tentait de se reprendre face à l'euro, à 1,1651 franc suisse pour un euro, après avoir atteint vers 11H45 GMT 1,1711 franc, un nouveau plus bas depuis mi-janvier 2015. La monnaie suisse baissait face au billet vert, à 0,9957 franc pour un dollar, atteignant même vers 15H00 GMT 0,9969 franc, un nouveau plus bas depuis mi-mai dernier.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6426 yuans pour un dollar à 15H25 GMT contre 6,6391 yuans mercredi à 15H10 GMT.
L'once d'or a fini à 1.273,75 dollars au fixing du soir, contre 1.275 dollars mercredi.
Le bitcoin valait 5.955,87 dollars, contre 5.657,36 dollars mercredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), l'euro valait 1,1702 dollar - atteignant même vers 15H10 GMT 1,1689 franc, son niveau le plus faible en près de trois semaines - contre 1,1813 dollar mercredi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique baissait face à la devise japonaise, à 133,17 yens pour un euro contre 134,41 yens mercredi soir.
Le billet vert se stabilisait face à la monnaie nippone, à 113,80 yens pour un dollar contre 113,78 yens la veille.
L'euro, qui se stabilisait autour de 1,1810 dollar auparavant, est reparti en nette baisse après l'annonce de la décision de politique monétaire de la BCE et surtout des commentaires sur le fait que les taux d'intérêt vont rester à leur niveau actuel bien après la fin de son programme de rachats d'actifs, ont observé les analystes de City Index.
La BCE a comme attendu maintenu ses taux inchangés et annoncé la poursuite de janvier à septembre 2018 du programme de rachats d'actifs, dont le montant mensuel va être réduit de moitié à 30 milliards d'euros.
Comme l'ont fait remarqué les experts de City Index, si le communiqué de la BCE était dans l'ensemble conforme aux attentes, les cambistes semblaient y voir une approche plus prudente qu'attendu.
En effet, la BCE a douché les attentes de marché qui espéraient voir une indication sur la date de fin du programme de rachats d'actifs et de fait sur la date de la hausse de taux qui en résulterait.
L'institution a ainsi mis en avant le fait qu'une hausse n'interviendrait que "bien après" l'abandon d'un programme dont la taille et la durée pourraient encore être augmentés en cas de besoin.
L'institution gardienne de l'euro achète depuis mars 2015 des obligations publiques et privées sur le marché, pour près de 1.900 milliards d'euros à ce jour.
Lors d'une conférence de presse suivant la décision, le président de l'institution Mario Draghi a prévenu que la BCE va conserver un "niveau élevé" de soutien à l'économie de la zone euro.
Les cambistes ont conclu de la prudence de M. Draghi que la politique monétaire "va rester accommodante", ce qui a lourdement pesé sur l'euro, a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Les cambistes surveillaient par ailleurs la crise politique en Espagne.
Le président catalan Carles Puigdemont a déclaré jeudi qu'il ne convoquerait pas d'élections régionales en Catalogne pour surmonter son conflit avec Madrid, faute de garanties suffisantes du gouvernement, qui a demandé la mise sous tutelle de sa région.
De son côté, le dollar souffrait d'une certaine "confusion", "de haut et de bas" dans l'opinion vis-à-vis de la devise d'investisseurs dans l'attente de plus de clarté sur la réforme de l'imposition aux États-Unis, a relevé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
En outre, les cambistes attendaient la décision du président Donald Trump sur la personne qui prendra la tête de la Réserve fédérale américaine (Fed) à la suite de Janet Yellen, dont le mandat arrive à terme début février 2018.
Vers 16H00 GMT, la livre britannique montait un peu face à la monnaie unique, à 88,78 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,3180 dollar pour une livre.
La devise suisse tentait de se reprendre face à l'euro, à 1,1651 franc suisse pour un euro, après avoir atteint vers 11H45 GMT 1,1711 franc, un nouveau plus bas depuis mi-janvier 2015. La monnaie suisse baissait face au billet vert, à 0,9957 franc pour un dollar, atteignant même vers 15H00 GMT 0,9969 franc, un nouveau plus bas depuis mi-mai dernier.
La devise chinoise a terminé en baisse face au billet vert, à 6,6426 yuans pour un dollar à 15H25 GMT contre 6,6391 yuans mercredi à 15H10 GMT.
L'once d'or a fini à 1.273,75 dollars au fixing du soir, contre 1.275 dollars mercredi.
Le bitcoin valait 5.955,87 dollars, contre 5.657,36 dollars mercredi vers 21H00 GMT, selon des données compilées par Bloomberg.