Le gestionnaire d'actifs Tobam, basé à Paris, a annoncé mardi le lancement d'un fonds commun de placement investi en bitcoins, le premier du genre en Europe, à l'heure où la flambée de la monnaie virtuelle oblige de plus en plus d'acteurs du marché à se positionner.
Ce fonds non réglementé et enregistré en France "permettra aux investisseurs qualifiés et institutionnels souhaitant investir sur la cryptodevise de bénéficier des services et systèmes informatiques de haute qualité de Tobam pour suivre la valeur du bitcoin", précise le communiqué du groupe.
Le "Tobam Bitcoin Fund" a pour vocation d'offrir "un véhicule d'investissement plus efficace et plus sûr" pour les investisseurs désirant augmenter leur exposition à la cryptomonnaie, ajoute-t-il.
Le fonds intègre notamment la gestion de possibles "forks" (une scission dans la communauté de producteurs et d'utilisateurs) ainsi qu'une prise en charge "plus rigoureuse du risque de perte ou de vol", assure Tobam.
Tout en concédant que le bitcoin est "exposé à des risques importants, y compris un très haut niveau de volatilité", le gestionnaire d'actifs estime qu'il "offre également des avantages en termes de diversification".
Tobam se targue ainsi d'avoir "développé des systèmes de cybersécurité et des capacités technologiques de pointe au cours de ces douze dernières années" garantissant le bon fonctionnement du fonds et la mise en oeuvre "de systèmes de gestion de risque entièrement intégrés".
La flambée récente du bitcoin et l'intérêt croissant des investisseurs ont obligé un certain nombre d'autorités de régulation et d'opérateurs boursiers à se positionner sur cette cryptomonnaie, controversée à la fois pour son caractère spéculatif et pour son utilisation dans des activités illégales.
Fin octobre, l'un des plus importants opérateurs boursiers au monde, CME Group, basé à Chicago, a annoncé qu'il allait proposer d'ici la fin de l'année aux investisseurs de spéculer sur des produits dérivés de la monnaie virtuelle bitcoin.
L'Autorité européenne de supervision des marchés financiers (ESMA) a pour sa part alerté il y a dix jours sur les risques liés aux levées en cryptomonnaies (dites "Initial coin offerings" ou ICOs), insistant sur l'instabilité de ce type de devises après que l'Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé fin octobre une consultation, ouverte jusqu'au 22 décembre, sur le sujet.
Dans son document de consultation, le gendarme boursier français avertit lui aussi sur les risques que présentent ces opérations, tout en détaillant les options de régulation qu'il envisage.
Ce jeudi aux alentours de 11H15 (10H15 GMT), le bitcoin valait 8.255,96 dollars, selon des données compilées par Bloomberg. Mardi, le bitcoin avait atteint un nouveau sommet historique à 8.374,04 dollars.
Ce fonds non réglementé et enregistré en France "permettra aux investisseurs qualifiés et institutionnels souhaitant investir sur la cryptodevise de bénéficier des services et systèmes informatiques de haute qualité de Tobam pour suivre la valeur du bitcoin", précise le communiqué du groupe.
Le "Tobam Bitcoin Fund" a pour vocation d'offrir "un véhicule d'investissement plus efficace et plus sûr" pour les investisseurs désirant augmenter leur exposition à la cryptomonnaie, ajoute-t-il.
Le fonds intègre notamment la gestion de possibles "forks" (une scission dans la communauté de producteurs et d'utilisateurs) ainsi qu'une prise en charge "plus rigoureuse du risque de perte ou de vol", assure Tobam.
Tout en concédant que le bitcoin est "exposé à des risques importants, y compris un très haut niveau de volatilité", le gestionnaire d'actifs estime qu'il "offre également des avantages en termes de diversification".
Tobam se targue ainsi d'avoir "développé des systèmes de cybersécurité et des capacités technologiques de pointe au cours de ces douze dernières années" garantissant le bon fonctionnement du fonds et la mise en oeuvre "de systèmes de gestion de risque entièrement intégrés".
La flambée récente du bitcoin et l'intérêt croissant des investisseurs ont obligé un certain nombre d'autorités de régulation et d'opérateurs boursiers à se positionner sur cette cryptomonnaie, controversée à la fois pour son caractère spéculatif et pour son utilisation dans des activités illégales.
Fin octobre, l'un des plus importants opérateurs boursiers au monde, CME Group, basé à Chicago, a annoncé qu'il allait proposer d'ici la fin de l'année aux investisseurs de spéculer sur des produits dérivés de la monnaie virtuelle bitcoin.
L'Autorité européenne de supervision des marchés financiers (ESMA) a pour sa part alerté il y a dix jours sur les risques liés aux levées en cryptomonnaies (dites "Initial coin offerings" ou ICOs), insistant sur l'instabilité de ce type de devises après que l'Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé fin octobre une consultation, ouverte jusqu'au 22 décembre, sur le sujet.
Dans son document de consultation, le gendarme boursier français avertit lui aussi sur les risques que présentent ces opérations, tout en détaillant les options de régulation qu'il envisage.
Ce jeudi aux alentours de 11H15 (10H15 GMT), le bitcoin valait 8.255,96 dollars, selon des données compilées par Bloomberg. Mardi, le bitcoin avait atteint un nouveau sommet historique à 8.374,04 dollars.