Le MRDS réclame la libération de « tous les détenus politiques » et dénonce la dissolution de Pastef

 
 
 
« Le Comité Directeur (CD) du Mouvement de la Réforme pour le Développement Social (MRDS) s’est réuni en séance ordinaire le 13 août 2023 pour apprécier d’une part la situation nationale et internationale, marquée par l’emprisonnement de M. Ousmane SONKO et la dissolution de son parti « le PASTEF », la vague de répression envers ses militants avec plus d’un millier de détenus, et les risques d’une guerre désastreuse en Afrique Occidentale sous la dictée des forces étrangères particulièrement françaises; et d’autre part, les perspectives électorales qui se projettent à l’horizon 2024. 
 
Le MRDS qui a pour viatique « Pour une Véritable Ethique en Politique » dénonce, vigoureusement, cette injustice permanente et sélective qui a fini de mettre à terre la démocratie Sénégalaise. Il offre ce bon conseil au Président de la République et aux membres du gouvernement : libérez immédiatement tous les détenus politiques, mettez fin à cette traque des militants et revenez sur cette décision illégale et illégitime de dissolution du PASTEF.
 
Concernant la situation internationale : le MRDS appelle les forces vives de la nation à se dresser contre la décision illégale et illégitime de la CEDEAO de vouloir intervenir militairement dans les affaires intérieures du Niger. Les peuples auront compris que les chefs d’Etat de la CEDEAO n’ont jamais été libres. Le Sénégal connu pour sa culture du dialogue, aura une fois de plus raté sa vocation de phare durant les périodes troubles que traverse la zone du Sahel. Qui ne se rappelle pas la mimique désastreuse du gouvernement sénégalais des autorités sanitaires françaises lors de la pandémie de la COVID-19 ?  Où était le Sénégal quand les rebelles décimaient nos frères maliens ? Où en est le Sénégal face au génocide de populations entières au Mali, Burkina et Niger ? 
 
Si l’Afrique est l’enjeu du monde comme nous le disent les experts, refusons de faire du Sénégal, encore une fois, la rampe de lancement des forces d’occupation.
 
Concernant les enjeux électoraux de 2024 : le MRDS aura son candidat à l’élection présidentielle et demande aux militants de rester mobilisés, et de redynamiser les sections afin d’agir avec foi pour un Sénégal prospère. »
 
Pour le Comité Directeur, le Secrétaire général du MRDS
Dr. Ousmane DIALLO