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Le coup de pied de l'âne

Mardi 13 Août 2019

Pape Samba Mboup
Pape Samba Mboup
Ainsi donc, la machine judiciaire de la dictature s'est rageusement emballée, charriant sur son passage tel un rouleau compresseur, les lois et règlements qui font le lit d'une justice digne de ce nom. Guy Marius SAGNA d'abord, Adama GAYE ensuite ont fait les frais d'une exécrable parodie de justice, une justice revancharde et cruelle. Il n'est que de voir les conditions inhumaines dans lesquelles ces deux détenus sont placés : "des chambres qui ressemblent à des cales de négriers", pour y loger des êtres humains !
 
Toutefois le monde de la politique est pareil à la roue de la fortune, elle tourne souvent au moment où on s'y attend le moins. Mais le côté immonde de ces arrestations, c'est quand de pseudo-journalistes s'en prennent à Adama GAYE pour mettre en doute sa qualité de journaliste ; et le plus cocasse est que c'est le fait de gens entrés par effraction dans la profession de journaliste (suivez mon index).
 
Adama GAYE, à ce que l'on sache, est un vrai journaliste, formé non pas sur le tas, mais dans les bonnes écoles de journalisme…Mais ce ne sont pas seulement les journalistes marrons qui sont entrés dans la danse : dans WalfQuotidien n°8207 des 3 et 4 août 2019, l'ex chef de cabinet de l'ancien président WADE, le dénommé Pape Samba Mboup (photo), très célébré transhumant, s'est mis en tête de vilipender le journaliste, de lui donner en somme le coup de pied de l'âne (Le Lion devenu vieux, La Fontaine, livre III, fable 14). Il désigne un coup porté lâchement et traîtreusement à un adversaire accablé et affaibli et qui n'est plus à craindre.
 
A vrai dire, on s'attendait aux attaques de tout le monde, sauf de cet individu : on ne s'attendait guère à voir un homme de cet acabit s'exposer en public, tellement il manque de crédibilité, tellement les transhumants sont honnis par les gens de bien. On peut taxer Adama GAYE de tout, sauf de traîtrise, ce n'est pas quelqu'un qui poignarde son bienfaiteur dans le dos… Que ne ferait-on pas pour entrer dans les bonnes grâces de son nouveau maitre !
 
Mais tout cela est peine perdue : emprisonner ces deux activistes ne fait que les aguerrir encore plus. Les autorités le comprendront-elles jamais ?
 
Yatma DIEYE, professeur d'anglais, Rufisque
yatmadieye@arc.sn
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