New York (awp/afp) - Les prix du pétrole new-yorkais et londoniens ont terminé en baisse lundi, les investisseurs s'interrogeant sur les discussions devant se tenir jeudi à Vienne sur la limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a cédé 84 cents pour clôturer à 58,11 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a terminé à 63,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi.
De façon générale, "le prix du pétrole a enregistré une hausse spectaculaire" depuis juin, le Brent et le WTI prenant environ 40%, a rappelé Bart Melek de TD Securities.
"Au-delà des récents problèmes sur un oléoduc canadien, des risques géopolitiques, de la déception autour de l'activité de forage aux Etats-Unis et de la solide croissance de la demande, la plus grande partie de cette progression peut être directement attribuée à l'anticipation sans ambiguïté par le marché d'une extension de l'accord entre l'Opep et la Russie au-delà de mars 2018", a-t-il indiqué.
L'Opep se réunit en effet jeudi avec d'autres grands producteurs de brut, Moscou en tête, pour décider ou non d'une éventuelle prolongation de l'accord qui les lie depuis le début de l'année. Déjà renouvelé une fois, cet engagement vise à limiter l'offre mondiale d'or noir pour permettre aux prix, qui ont souffert d'une surabondance de la production entre 2014 et 2016, de se ressaisir.
- Conditions -
"Cependant, si on écoute les signaux en provenance de Russie, il est possible que les pays signataires ne parviennent pas à trouver un compromis sans condition sur le prolongement de l'accord jusque fin 2018", a relevé M. Melek.
"La Russie semble en effet vouloir que la prolongation de l'accord soit assortie de commentaires liant l'ampleur des limitations des extractions à la santé du marché du pétrole", a-t-il noté.
Or, "malgré une forte baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis au cours des derniers mois, une demande mondiale inhabituellement forte et des doutes persistants sur la continuation de l'explosion de l'exploitation de pétrole de schiste l'an prochain, il faut que l'Opep et la Russie continuent de respecter leur accord tout au long de 2018 si on ne veut pas que le marché ne penche de nouveau vers un large surplus", a avancé M. Melek.
"Si les pays signataires ne font que des déclarations de bonnes intentions et que cette prolongation ne se concrétise pas, si l'accord n'est pas étendu jusqu'à la fin de l'année prochaine, les prix pourraient reculer", a aussi relevé Matt Smith de ClipperData.
En Amérique du Nord, les prix étaient par ailleurs soutenus par la fermeture de l'oléoduc Keystone, qui relie des exploitations de sables bitumineux du Canada à notamment Cushing dans l'Etat de l'Oklahoma, aux Etats-Unis, où sont stockés les barils de brut servant de référence au pétrole coté à New York.
"La fermeture, provoquée par une fuite, pourrait durer plusieurs semaines. En plus d'entraver le projet d'expansion de l'oléoduc, elle dope les prix du WTI", a commenté Stephen Brannock, analyste chez PVM.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a cédé 84 cents pour clôturer à 58,11 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a terminé à 63,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi.
De façon générale, "le prix du pétrole a enregistré une hausse spectaculaire" depuis juin, le Brent et le WTI prenant environ 40%, a rappelé Bart Melek de TD Securities.
"Au-delà des récents problèmes sur un oléoduc canadien, des risques géopolitiques, de la déception autour de l'activité de forage aux Etats-Unis et de la solide croissance de la demande, la plus grande partie de cette progression peut être directement attribuée à l'anticipation sans ambiguïté par le marché d'une extension de l'accord entre l'Opep et la Russie au-delà de mars 2018", a-t-il indiqué.
L'Opep se réunit en effet jeudi avec d'autres grands producteurs de brut, Moscou en tête, pour décider ou non d'une éventuelle prolongation de l'accord qui les lie depuis le début de l'année. Déjà renouvelé une fois, cet engagement vise à limiter l'offre mondiale d'or noir pour permettre aux prix, qui ont souffert d'une surabondance de la production entre 2014 et 2016, de se ressaisir.
- Conditions -
"Cependant, si on écoute les signaux en provenance de Russie, il est possible que les pays signataires ne parviennent pas à trouver un compromis sans condition sur le prolongement de l'accord jusque fin 2018", a relevé M. Melek.
"La Russie semble en effet vouloir que la prolongation de l'accord soit assortie de commentaires liant l'ampleur des limitations des extractions à la santé du marché du pétrole", a-t-il noté.
Or, "malgré une forte baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis au cours des derniers mois, une demande mondiale inhabituellement forte et des doutes persistants sur la continuation de l'explosion de l'exploitation de pétrole de schiste l'an prochain, il faut que l'Opep et la Russie continuent de respecter leur accord tout au long de 2018 si on ne veut pas que le marché ne penche de nouveau vers un large surplus", a avancé M. Melek.
"Si les pays signataires ne font que des déclarations de bonnes intentions et que cette prolongation ne se concrétise pas, si l'accord n'est pas étendu jusqu'à la fin de l'année prochaine, les prix pourraient reculer", a aussi relevé Matt Smith de ClipperData.
En Amérique du Nord, les prix étaient par ailleurs soutenus par la fermeture de l'oléoduc Keystone, qui relie des exploitations de sables bitumineux du Canada à notamment Cushing dans l'Etat de l'Oklahoma, aux Etats-Unis, où sont stockés les barils de brut servant de référence au pétrole coté à New York.
"La fermeture, provoquée par une fuite, pourrait durer plusieurs semaines. En plus d'entraver le projet d'expansion de l'oléoduc, elle dope les prix du WTI", a commenté Stephen Brannock, analyste chez PVM.