New York (awp/afp) - Les prix du pétrole new-yorkais et londonien ont terminé en fort recul mercredi, sous l'effet d'un gonflement marqué des réserves d'essence aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 1er décembre.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 1,66 dollar pour clôturer à 55,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 61,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en recul de 1,64 dollar par rapport à la clôture de mardi.
"La chute des cours est principalement liée à la hausse des stocks d'essence", a indiqué James Williams, de WTRG.
"La hausse des réserves d'essence étant plus élevée que la baisse des réserves de brut, la pression à la baisse sur le cours du pétrole l'a emporté", a détaillé le spécialiste.
Lors de la semaine achevée le 1er décembre, les réserves d'essence ont gonflé de 6,8 millions de barils tandis que les réserves commerciales de brut ont diminué de 5,6 millions de barils, selon le département américain de l'Energie (DoE). Celles des produits distillés ont avancé de 1,7 million de barils.
"Cette accumulation d'essence semble indiquer que les Etats-Unis ont besoin de moins de carburant que prévu", ont résumé les analystes de Natixis.
- Cinquième record de production -
"Avec des températures plutôt tièdes qui affectent la demande de produits distillés (utilisés pour le chauffage, ndlr) et des prix à la pompe élevés qui affectent la demande d'essence, il est logique que les réserves augmentent", a remarqué Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
La pression baissière sur les cours a été accentuée par les chiffres de la production hebdomadaire américaine, qui a affiché un cinquième record d'affilée depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983, à 9,71 millions de barils par jour.
"La production augmente en moyenne de 20.000 à 25.000 barils par jour chaque semaine. Il n'y a aucune raison qu'elle baisse dans un avenir proche", a expliqué Kyle Cooper, de IAF Advisors.
"A ce rythme, la production d'ici 12 mois pourrait atteindre 1 million de baril par jour aux Etats-Unis, de quoi rendre l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) très nerveuse", a analysé M. Williams.
L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, se sont accordés jeudi sur une prolongation des coupes dans leur production de brut pour réduire les stocks disponibles et rééquilibrer le marché.
L'accord a été prolongé jusqu'à fin 2018 par 24 pays, comptant pour quelque 60% de l'offre mondiale. Les détails du texte pourront être revus lors de la prochaine réunion du cartel et de ses alliés en juin.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 1,66 dollar pour clôturer à 55,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 61,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en recul de 1,64 dollar par rapport à la clôture de mardi.
"La chute des cours est principalement liée à la hausse des stocks d'essence", a indiqué James Williams, de WTRG.
"La hausse des réserves d'essence étant plus élevée que la baisse des réserves de brut, la pression à la baisse sur le cours du pétrole l'a emporté", a détaillé le spécialiste.
Lors de la semaine achevée le 1er décembre, les réserves d'essence ont gonflé de 6,8 millions de barils tandis que les réserves commerciales de brut ont diminué de 5,6 millions de barils, selon le département américain de l'Energie (DoE). Celles des produits distillés ont avancé de 1,7 million de barils.
"Cette accumulation d'essence semble indiquer que les Etats-Unis ont besoin de moins de carburant que prévu", ont résumé les analystes de Natixis.
- Cinquième record de production -
"Avec des températures plutôt tièdes qui affectent la demande de produits distillés (utilisés pour le chauffage, ndlr) et des prix à la pompe élevés qui affectent la demande d'essence, il est logique que les réserves augmentent", a remarqué Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.
La pression baissière sur les cours a été accentuée par les chiffres de la production hebdomadaire américaine, qui a affiché un cinquième record d'affilée depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983, à 9,71 millions de barils par jour.
"La production augmente en moyenne de 20.000 à 25.000 barils par jour chaque semaine. Il n'y a aucune raison qu'elle baisse dans un avenir proche", a expliqué Kyle Cooper, de IAF Advisors.
"A ce rythme, la production d'ici 12 mois pourrait atteindre 1 million de baril par jour aux Etats-Unis, de quoi rendre l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) très nerveuse", a analysé M. Williams.
L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, se sont accordés jeudi sur une prolongation des coupes dans leur production de brut pour réduire les stocks disponibles et rééquilibrer le marché.
L'accord a été prolongé jusqu'à fin 2018 par 24 pays, comptant pour quelque 60% de l'offre mondiale. Les détails du texte pourront être revus lors de la prochaine réunion du cartel et de ses alliés en juin.