Le président sénégalais Macky Sall a demandé à son gouvernement d'appliquer une récente loi d'amnistie aussitôt qu'elle aura été promulguée, maintenant le pays dans l'expectative nerveuse d'une potentielle sortie de prison pour l'un des principaux candidats à la présidentielle dans dix jours. La promulgation est attendue de façon imminente.
Aucune information officielle n'a été fournie quant au moment de la publication, qui entraînerait l'entrée en vigueur. Depuis son adoption la semaine passée, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la mouvance Pastef à la présidentielle, et son chef Ousmane Sonko, également détenu, sont présentés comme les principaux bénéficiaires potentiels de la loi...
La question de l'éligibilité de M. Sonko a toujours été un enjeu majeur. Elle reste sujette à controverse. Le sujet devait revenir jeudi 14 mars devant la Cour suprême. Mais l’Agent judiciaire de l’Etat a informé mardi par courrier la juridiction de son désistement contre une décision d’un tribunal dakarois qui avait ordonné la réintégration de l’opposant sur les listes électorales. Ousmane Sonko devrait donc retrouver ses droits civiques. [IMPACT.SN avec AFP]