BEYROUTH (Reuters) - Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est sorti de son silence vendredi pour s'adresser aux centaines de milliers de Libanais qui manifestent depuis dix jours contre la classe dirigeante et mettre en garde contre un risque de "guerre civile" dans le pays.
Le chef religieux du parti pro-iranien, accusé comme les autres partis d'avoir appauvri le pays en favorisant la corruption, a estimé lors d'une discours qu'un vide du pouvoir "mènerait à l'effondrement du pays".
Les manifestants réclament la démission du gouvernement de Saad Hariri, auquel participent le Hezbollah et son allié Amal du président du Parlement Nabih Berri.
Hassan Nasrallah a déclaré que son parti n'accepterait pas la démission du président Michel Aoun ou du gouvernement lors de leurs manifestations. Il a invité les Libanais à ne pas bloquer les routes, comme c'est le cas depuis le début de la contestation.
Le chef religieux du parti pro-iranien, accusé comme les autres partis d'avoir appauvri le pays en favorisant la corruption, a estimé lors d'une discours qu'un vide du pouvoir "mènerait à l'effondrement du pays".
Les manifestants réclament la démission du gouvernement de Saad Hariri, auquel participent le Hezbollah et son allié Amal du président du Parlement Nabih Berri.
Hassan Nasrallah a déclaré que son parti n'accepterait pas la démission du président Michel Aoun ou du gouvernement lors de leurs manifestations. Il a invité les Libanais à ne pas bloquer les routes, comme c'est le cas depuis le début de la contestation.