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Lucie Castets "choquée" par les propos de Macron sur un "front antirépublicain"

Jeudi 5 Décembre 2024

Lucie Castets
Lucie Castets

Au lendemain de la censure du gouvernement Barnier et après l'allocution du président de la République, Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire l'été dernier, s'est dite jeudi soir "extrêmement choquée" des déclarations d'Emmanuel Macron concernant "un front antirépublicain".

 

"J’ai eu l’impression d’un président de la République qui est à la fois chef de tout mais responsable de rien", a-t-elle déclaré en marge d'un déplacement à Tours.

 

"Je suis aussi extrêmement choquée par le fait que le président de la République déclare que les forces de gauche, qui ont voté pour la censure, ont créé un front antirépublicain, quand on se souvient comment ont été élus beaucoup de députés macronistes, grâce au barrage républicain", a-t-elle poursuivi.

 

"Je suis extrêmement choquée de cette accusation de la part du président de la république. Je ne la trouve pas à la hauteur des enjeux", a-t-elle insisté.

 

Quelques heures plus tôt, Lucie Castets avait appelé à "reconnaître le résultat des élections". "Je l'invite à repartir de ces constats pour désigner un gouvernement issu de la gauche, du Nouveau Front populaire", a-t-elle dit.

 

Désignée par l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire comme candidate pour Matignon au lendemain des élections législatives en juillet, Lucie Castets a assuré cette fois "ne pas en faire une question de personne".

 

"Je n'en fais pas de question de personne, mais je pense que c'est très important de pouvoir mettre en œuvre des mesures qui vont réellement changer la vie des gens et proposer un cap politique différent", a-t-elle poursuivi.

 

Depuis la censure du gouvernement Barnier mercredi, la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a d'ores et déjà confirmé que son groupe censurerait tout Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front populaire, y compris Bernard Cazeneuve.

 

Mme Castets a toutefois estimé "ne pas avoir l'impression que le président de la République soit vraiment dans une logique de construction avec les forces de gauche de ce pays". [AFP]

 
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