Le ministre Mame Mbaye Niang (g) et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef
Le procès en diffamation intenté par le ministre Mame Mbaye Niang à l'opposant Ousmane Sonko qui devait démarrer aujourd'hui a été renvoyé au 16 février sur demande des avocats de la partie civile. Ces derniers ont argué que leur client n'avait pas "légalement" reçu de citation à comparaître. La requête a été acceptée par le tribunal constitué à cet effet.
Interrogé depuis la Mauritanie par le média Dakaractu, Me Ciré Clédor Ly a ajouté que lui et ses confrères de la défense n'ont jusqu'à présent reçu aucun document relatif à cette affaire.
« Nous n’avons pas le dossier, nous avons seulement entendu qu’il s’agirait de diffamation, d’injures… », a ajouté Me Ciré Clédor Ly non sans ajouter que « l’affaire doit être renvoyée d’office (…) même si elle est sur la liste des audiences ».
Il a rappelé que le tribunal peut procéder à trois renvois afin de permettre aux parties de mieux se préparer.
A sa sortie du tribunal ce matin, Mame Mbaye Niang a contredit Me Ly en affirmant qu'Ousmane Sonko avait bel et bien reçu sa convocation à comparaître par l'intermédiaire d'une tierce personne.
Dans une sortie publique, Ousmane Sonko avait affirmé que Mame Mbaye Niang (alors qu'il était ministre de la Jeunesse), a été épinglé par une enquête de l'IGE (Inspection générale d'Etat) dans le cadre de la gestion financière du Prodac (Programme agricole communautaire). En fait, il s'agissait d'une enquête de l'IGF (Inspection générale des finances), un lapsus auquel s'est accroché Niang pour attraire Sonko à la barre.
Dans cette affaire qui avait éclaté et secoué l'opinion publique entre 2017 et 2018 compte tenu du volume financier considéré (29 milliards FCFA), Mame Mbaye Niang avait dû quitter ses fonctions de ministre de la Jeunesse (avec tutelle sur le Prodac), et ses principaux collaborateurs avaient été limogés. Il est revenu au gouvernement comme ministre du Tourisme et des Loisirs en septembre 2022. (Impact.sn)
Interrogé depuis la Mauritanie par le média Dakaractu, Me Ciré Clédor Ly a ajouté que lui et ses confrères de la défense n'ont jusqu'à présent reçu aucun document relatif à cette affaire.
« Nous n’avons pas le dossier, nous avons seulement entendu qu’il s’agirait de diffamation, d’injures… », a ajouté Me Ciré Clédor Ly non sans ajouter que « l’affaire doit être renvoyée d’office (…) même si elle est sur la liste des audiences ».
Il a rappelé que le tribunal peut procéder à trois renvois afin de permettre aux parties de mieux se préparer.
A sa sortie du tribunal ce matin, Mame Mbaye Niang a contredit Me Ly en affirmant qu'Ousmane Sonko avait bel et bien reçu sa convocation à comparaître par l'intermédiaire d'une tierce personne.
Dans une sortie publique, Ousmane Sonko avait affirmé que Mame Mbaye Niang (alors qu'il était ministre de la Jeunesse), a été épinglé par une enquête de l'IGE (Inspection générale d'Etat) dans le cadre de la gestion financière du Prodac (Programme agricole communautaire). En fait, il s'agissait d'une enquête de l'IGF (Inspection générale des finances), un lapsus auquel s'est accroché Niang pour attraire Sonko à la barre.
Dans cette affaire qui avait éclaté et secoué l'opinion publique entre 2017 et 2018 compte tenu du volume financier considéré (29 milliards FCFA), Mame Mbaye Niang avait dû quitter ses fonctions de ministre de la Jeunesse (avec tutelle sur le Prodac), et ses principaux collaborateurs avaient été limogés. Il est revenu au gouvernement comme ministre du Tourisme et des Loisirs en septembre 2022. (Impact.sn)