Des dizaines d’élèves d’un séminaire islamique de l’ouest du Nigeria, enlevés il y a près de trois mois et dont six sont morts en captivité, ont été libérés, a annoncé jeudi le directeur de l’école.
Le 30 mai, environ 200 hommes lourdement armés avaient envahi la ville de Tegina, dans l’État de Niger (ouest du Nigeria), et kidnappé 136 élèves de l’école privée musulmane Salihu Tanko.
Depuis décembre, le Nigeria a subi une série d’enlèvements de masse dans des écoles et des universités.
Six des élèves de Tegina sont morts en captivité et quinze autres ont réussi à s’enfuir en juin, selon la direction de l’école.
« Les élèves ont tous été libérés. Nous sommes en train de les ramener chez eux », a déclaré le proviseur Abubakar Alhassan à l’AFP. « Je ne peux pas vous donner un nombre exact maintenant. Nous devrons les examiner une fois rentrés chez nous. Mais aucun des élèves n’est en captivité ».
Il n’a pas fourni de détail sur cette libération ni précisé si une rançon avait été versée.
Un parent, Fati Abdullahi, dont la fille de 18 ans et le fils de 15 ans faisaient partie des élèves enlevés, a confirmé que ses enfants étaient libres.
« Nous avons eu au téléphone ceux qui les ont ramenés. Nous avons suivi leur voyage de retour à la maison », a-t-il dit, se déclarant « impatient de les voir ».
Un émissaire envoyé début août par les parents pour remettre une rançon de 30 millions de nairas (91 000 dollars) en échange de la libération des enfants, était revenu bredouille. Il avait lui-même été détenu pendant une semaine car les ravisseurs exigeaient davantage d’argent, selon les responsables de l’école.
Le nord-ouest et le centre du Nigeria connaissent une hausse des attaques, pillages et enlèvements de masse menés par des gangs criminels qualifiés localement de « bandits ». Mais cette année, les gangs ont commencé à prendre pour cible des écoliers et des étudiants pour en obtenir des rançons.
Environ un millier d’écoliers et d’étudiants ont été enlevés depuis décembre, lorsque les gangs ont commencé à s’en prendre aux établissements scolaires. La plupart ont été relâchés après des négociations mais des centaines restent prisonniers dans des camps cachés dans en forêt.
Des bandits qui avaient enlevé début juillet une centaine d’élèves d’un lycée baptiste dans l’État de Kaduna (nord-ouest) ont libéré quinze de leurs prisonniers après avoir obtenu une rançon, a annoncé dimanche un représentant des familles. (AFP)
Le 30 mai, environ 200 hommes lourdement armés avaient envahi la ville de Tegina, dans l’État de Niger (ouest du Nigeria), et kidnappé 136 élèves de l’école privée musulmane Salihu Tanko.
Depuis décembre, le Nigeria a subi une série d’enlèvements de masse dans des écoles et des universités.
Six des élèves de Tegina sont morts en captivité et quinze autres ont réussi à s’enfuir en juin, selon la direction de l’école.
« Les élèves ont tous été libérés. Nous sommes en train de les ramener chez eux », a déclaré le proviseur Abubakar Alhassan à l’AFP. « Je ne peux pas vous donner un nombre exact maintenant. Nous devrons les examiner une fois rentrés chez nous. Mais aucun des élèves n’est en captivité ».
Il n’a pas fourni de détail sur cette libération ni précisé si une rançon avait été versée.
Un parent, Fati Abdullahi, dont la fille de 18 ans et le fils de 15 ans faisaient partie des élèves enlevés, a confirmé que ses enfants étaient libres.
« Nous avons eu au téléphone ceux qui les ont ramenés. Nous avons suivi leur voyage de retour à la maison », a-t-il dit, se déclarant « impatient de les voir ».
Un émissaire envoyé début août par les parents pour remettre une rançon de 30 millions de nairas (91 000 dollars) en échange de la libération des enfants, était revenu bredouille. Il avait lui-même été détenu pendant une semaine car les ravisseurs exigeaient davantage d’argent, selon les responsables de l’école.
Le nord-ouest et le centre du Nigeria connaissent une hausse des attaques, pillages et enlèvements de masse menés par des gangs criminels qualifiés localement de « bandits ». Mais cette année, les gangs ont commencé à prendre pour cible des écoliers et des étudiants pour en obtenir des rançons.
Environ un millier d’écoliers et d’étudiants ont été enlevés depuis décembre, lorsque les gangs ont commencé à s’en prendre aux établissements scolaires. La plupart ont été relâchés après des négociations mais des centaines restent prisonniers dans des camps cachés dans en forêt.
Des bandits qui avaient enlevé début juillet une centaine d’élèves d’un lycée baptiste dans l’État de Kaduna (nord-ouest) ont libéré quinze de leurs prisonniers après avoir obtenu une rançon, a annoncé dimanche un représentant des familles. (AFP)