Aux termes de l’article 1er de la loi 2012-30 du 28 décembre 2012, l’OFNAC est une autorité administrative indépendante. Une autorité administrative indépendante agit en dehors de toute hiérarchie ministérielle et ne reçoit ni ordre, ni instruction d’aucune autorité (absence de toute tutelle du pouvoir exécutif). La loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 fixe en ses articles 2, 3, 12 13, 14 et 15 les missions et prérogatives de l’OFNAC qui dispose d’un pouvoir d’autosaisine et de saisine des autorités judiciaires. Ces dispositions sont complétées par la loi n°2014-17 du 02 avril 2014, relative à la déclaration de patrimoine et son décret d’application n°2014-1463 du 12 novembre 2014.
L’article 9 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, dispose que les membres de l’OFNAC ne peuvent être poursuivis, recherchés, arrêtés ou jugés à l’occasion des avis, opinions qu’ils émettent ou pour les actes ou décisions qu’ils prennent dans l’exercice de leur mission. C’est clair, net et précis.
Il faut le marteler 10 000 fois, si besoin afin que nul n’en ignore : l’ex Présidente de l’OFNAC, Mme Nafi NGOM KEITA ne pourra jamais (je dis bien jamais) être poursuivie, ou jugée pour les opinions, ou actes liés à l’exercice de sa mission à l’OFNAC (les actes de Mme Nafi NGOM KEITA dans le scandale du COUD ne sont pas détachables de sa fonction de Présidente de l’OFNAC). Nafi NGOM KEITA bénéficie d’une protection pénale (aucune poursuite ne peut être engagée contre elle dans le cadre de ses fonctions).
La sortie grotesque du fantasque Cheikh Oumar Hann (gravement mis en cause par les investigations de l’OFNAC), annonçant une plainte contre l’ex Présidente de l’OFNAC, Mme Nafi NGOM KEITA relève du burlesque (comédie). Seul un grand naïf comme Cheikh Oumar Hann peut s’engager dans cette voie sans issue qui s’apparente à une fuite en avant après avoir été pris la main dans le cambouis. Manifestement, l’inculte Cheikh Oumar Hann nommé ministre de l’Enseignement supérieur par Macky Sall, méconnait totalement le fonctionnement d’une autorité administrative indépendante, ainsi que les dispositions de l’article 11 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, qui ne souffrent d’aucune ambiguïté : « L'OFNAC ne peut valablement délibérer que si au moins les deux tiers de ses membres sont présents. ….l'OFNAC se prononce à la majorité des deux tiers de ses membres présents lorsqu'il statue sur la transmission du dossier au procureur de la République ».
A l’OFNAC, les délibérations sont prises par 2/3 des membres. En vérité, Cheikh Oumar Hann ne porte pas plainte contre Mme Nafi NGOM KEITA, mais vise l’OFNAC (une autorité administrative indépendante). Une démarche loufoque qui prouve le degré de nullité voire de « folie » de certains membres du régime de Macky Sall.
Il convient de féliciter le journaliste Pape Ale NIANG pour l’excellent travail d’investigation mené suite au pillage du COUD par le délinquant Cheikh Oumar Hann. Son ouvrage intitulé « Scandale au cœur de la République – le dossier du COUD » résume à lui seul les 12 années de la gouvernance de Macky Sall (une gouvernance placée sous le signe du mensonge, du népotisme, de la corruption, de la prévarication et des malversations de toutes sortes).
Les révélations contenues dans cet ouvrage sont explosives car extrêmement précises (les faits, les dates et les montants en millions de F CFA sont précis, vérifiables et incontestables). Une révélation d’une extrême gravité m’a terriblement choqué et devrait indigner tout citoyen sénégalais. A la page 80 du livre, Pape Alé NIANG évoque « le recrutement à titre posthume de Lat Fatim Ndiaye, décédé accidentellement le 8 novembre 2014 sur l’autoroute à péage avec le caissier principal du COUD, Papa Mohamed Gueye ».
Il a été prouvé que le défunt Lat Fatim Ndiaye (qui était chauffeur), ne faisait pas partie du personnel permanent du COUD (aucun salaire en tant qu’agent permanent, ne lui a été versé ni avant ni après sa mort). Pourtant, son nom figurait dans le fichier du personnel permanent du COUD en 2015.
Sous le magistère de Macky Sall, les prédateurs de deniers publics ne se contentent plus de piller les maigres ressources d’un pays classé parmi les plus pauvres au monde : ils souillent désormais la mémoire des disparus.
Le loufoque Cheikh Oumar Hann dont la ridicule plainte est vouée à l’échec (n’aboutira jamais) et qui affirme être victime d’un chantage sans apporter la moindre preuve de ses allégations risque gros : Mme Nafi NGOM KEITA et Pape ALE NIANG, pourraient porter plainte contre lui pour « diffamation ».
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr
L’article 9 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, dispose que les membres de l’OFNAC ne peuvent être poursuivis, recherchés, arrêtés ou jugés à l’occasion des avis, opinions qu’ils émettent ou pour les actes ou décisions qu’ils prennent dans l’exercice de leur mission. C’est clair, net et précis.
Il faut le marteler 10 000 fois, si besoin afin que nul n’en ignore : l’ex Présidente de l’OFNAC, Mme Nafi NGOM KEITA ne pourra jamais (je dis bien jamais) être poursuivie, ou jugée pour les opinions, ou actes liés à l’exercice de sa mission à l’OFNAC (les actes de Mme Nafi NGOM KEITA dans le scandale du COUD ne sont pas détachables de sa fonction de Présidente de l’OFNAC). Nafi NGOM KEITA bénéficie d’une protection pénale (aucune poursuite ne peut être engagée contre elle dans le cadre de ses fonctions).
La sortie grotesque du fantasque Cheikh Oumar Hann (gravement mis en cause par les investigations de l’OFNAC), annonçant une plainte contre l’ex Présidente de l’OFNAC, Mme Nafi NGOM KEITA relève du burlesque (comédie). Seul un grand naïf comme Cheikh Oumar Hann peut s’engager dans cette voie sans issue qui s’apparente à une fuite en avant après avoir été pris la main dans le cambouis. Manifestement, l’inculte Cheikh Oumar Hann nommé ministre de l’Enseignement supérieur par Macky Sall, méconnait totalement le fonctionnement d’une autorité administrative indépendante, ainsi que les dispositions de l’article 11 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012, qui ne souffrent d’aucune ambiguïté : « L'OFNAC ne peut valablement délibérer que si au moins les deux tiers de ses membres sont présents. ….l'OFNAC se prononce à la majorité des deux tiers de ses membres présents lorsqu'il statue sur la transmission du dossier au procureur de la République ».
A l’OFNAC, les délibérations sont prises par 2/3 des membres. En vérité, Cheikh Oumar Hann ne porte pas plainte contre Mme Nafi NGOM KEITA, mais vise l’OFNAC (une autorité administrative indépendante). Une démarche loufoque qui prouve le degré de nullité voire de « folie » de certains membres du régime de Macky Sall.
Il convient de féliciter le journaliste Pape Ale NIANG pour l’excellent travail d’investigation mené suite au pillage du COUD par le délinquant Cheikh Oumar Hann. Son ouvrage intitulé « Scandale au cœur de la République – le dossier du COUD » résume à lui seul les 12 années de la gouvernance de Macky Sall (une gouvernance placée sous le signe du mensonge, du népotisme, de la corruption, de la prévarication et des malversations de toutes sortes).
Les révélations contenues dans cet ouvrage sont explosives car extrêmement précises (les faits, les dates et les montants en millions de F CFA sont précis, vérifiables et incontestables). Une révélation d’une extrême gravité m’a terriblement choqué et devrait indigner tout citoyen sénégalais. A la page 80 du livre, Pape Alé NIANG évoque « le recrutement à titre posthume de Lat Fatim Ndiaye, décédé accidentellement le 8 novembre 2014 sur l’autoroute à péage avec le caissier principal du COUD, Papa Mohamed Gueye ».
Il a été prouvé que le défunt Lat Fatim Ndiaye (qui était chauffeur), ne faisait pas partie du personnel permanent du COUD (aucun salaire en tant qu’agent permanent, ne lui a été versé ni avant ni après sa mort). Pourtant, son nom figurait dans le fichier du personnel permanent du COUD en 2015.
Sous le magistère de Macky Sall, les prédateurs de deniers publics ne se contentent plus de piller les maigres ressources d’un pays classé parmi les plus pauvres au monde : ils souillent désormais la mémoire des disparus.
Le loufoque Cheikh Oumar Hann dont la ridicule plainte est vouée à l’échec (n’aboutira jamais) et qui affirme être victime d’un chantage sans apporter la moindre preuve de ses allégations risque gros : Mme Nafi NGOM KEITA et Pape ALE NIANG, pourraient porter plainte contre lui pour « diffamation ».
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr