LONDRES (Reuters) - Orange s’attend à ce que l’ouverture programmée du marché éthiopien des télécoms se concrétise en 2020, a déclaré vendredi le directeur financier de l’opérateur télécoms français, Ramon Fernandez.
L’Ethiopie est l’un des derniers pays où le secteur des télécoms demeure dans les mains de l’Etat. Orange fait partie des principaux candidats qui espèrent pouvoir tirer parti de la fin du monopole de l’opérateur public Ethio Telecom sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed.
Des sources ont dit à Reuters que le gouvernement avait pour ambition d’attribuer des licences télécoms d’ici la fin de 2019 en vue d’un lancement commercial par de nouveaux opérateurs l’année suivante. Certains dirigeants du secteur ont toutefois exprimé des doutes sur le calendrier.
“Le scénario aujourd’hui qui semble se dessiner, c’est une ouverture du capital de l’opérateur historique à un actionnaire minoritaire, mais qui pourra jouer un rôle important dans l’entreprise”, a déclaré Ramon Fernandez dans un entretien à Reuters à Londres.
“Et en parallèle, l’ouverture du marché aux entreprises avec l’octroi d’au moins une licence à un opérateur”, a-t-il ajouté.
Le dirigeant a également estimé qu’une scission évoquée d’Ethio Telecom entre un opérateur d’infrastructures et un opérateur de services semblait peu probable.
“Je ne suis pas sûr que cela soit le scénario principal aujourd’hui. C’est aux autorités éthiopiennes de décider”, a-t-il dit. “Nous, nous ne sommes pas convaincus que la séparation (...) entre les opérateurs d’infrastructures et les opérateurs d’accès soit le meilleur schéma”, a-t-il poursuivi.
L’Afrique et le Moyen-Orient sont les régions à plus forte croissance du groupe français qui y contrôle 17 opérateurs.
Orange, qui est en concurrence avec d’autres acteurs de taille comme Vodacom (Vodafone), Airtel Africa et MTN dans la région, y a généré 5,2 milliards d’euros de revenus et 1,7 milliard de résultat d’exploitation l’an dernier, en hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
“C’est un rythme que nous pouvons tenir dans la durée, avec une performance de la profitabilité qui est au moins à ce niveau, voire supérieure”, a dit le directeur financier.
L’Ethiopie est l’un des derniers pays où le secteur des télécoms demeure dans les mains de l’Etat. Orange fait partie des principaux candidats qui espèrent pouvoir tirer parti de la fin du monopole de l’opérateur public Ethio Telecom sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed.
Des sources ont dit à Reuters que le gouvernement avait pour ambition d’attribuer des licences télécoms d’ici la fin de 2019 en vue d’un lancement commercial par de nouveaux opérateurs l’année suivante. Certains dirigeants du secteur ont toutefois exprimé des doutes sur le calendrier.
“Le scénario aujourd’hui qui semble se dessiner, c’est une ouverture du capital de l’opérateur historique à un actionnaire minoritaire, mais qui pourra jouer un rôle important dans l’entreprise”, a déclaré Ramon Fernandez dans un entretien à Reuters à Londres.
“Et en parallèle, l’ouverture du marché aux entreprises avec l’octroi d’au moins une licence à un opérateur”, a-t-il ajouté.
Le dirigeant a également estimé qu’une scission évoquée d’Ethio Telecom entre un opérateur d’infrastructures et un opérateur de services semblait peu probable.
“Je ne suis pas sûr que cela soit le scénario principal aujourd’hui. C’est aux autorités éthiopiennes de décider”, a-t-il dit. “Nous, nous ne sommes pas convaincus que la séparation (...) entre les opérateurs d’infrastructures et les opérateurs d’accès soit le meilleur schéma”, a-t-il poursuivi.
L’Afrique et le Moyen-Orient sont les régions à plus forte croissance du groupe français qui y contrôle 17 opérateurs.
Orange, qui est en concurrence avec d’autres acteurs de taille comme Vodacom (Vodafone), Airtel Africa et MTN dans la région, y a généré 5,2 milliards d’euros de revenus et 1,7 milliard de résultat d’exploitation l’an dernier, en hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
“C’est un rythme que nous pouvons tenir dans la durée, avec une performance de la profitabilité qui est au moins à ce niveau, voire supérieure”, a dit le directeur financier.