Plus de 400 personnes ont été évacuées mardi du dernier campement de migrants à Paris, au cours d’une opération répondant à la promesse gouvernementale de vider le nord-est de la capitale française de ces camps insalubres.
L’opération d’évacuation de la Porte de la Villette a commencé vers 6H00 (05H00 GMT) et s’est terminée peu avant 8H0, a annoncé la préfecture de police.
Au total, « 427 personnes dont quatre femmes ont été mises à l’abri », a dit la préfecture de région à l’AFP.
Une semaine après l’évacuation du camp voisin de la Porte d’Aubervilliers, d’où plus de 1.400 migrants avaient été délogés d’un bidonville en bordure du périphérique, cette opération marque la fin, à ce stade, des campements informels à Paris.
« Il n’y a plus de campements, c’était l’idée. Et la police va surveiller ce site pour éviter les réinstallations comme elle le fait pour la Porte d’Aubervilliers et la Porte de la Chapelle », souligne-t-on à la préfecture.
Les 427 personnes évacuées ont été emmenées en car vers des gymnases et des centres d’accueil franciliens, où « il restait de la place » après l’évacuation de la Porte d’Aubervilliers, a-t-on souligné.
La situation était explosive pour ces migrants « répartis dans 266 tentes ou abris de fortunes » dans une « situation sanitaire fortement dégradée sur les sites les accueillant, jonchés de déchets et d’immondices, parcourus de rats et dégagent une odeur pestilentielle et nauséabonde d’urines et d’excréments », a-t-on ajouté.
Selon le maire de l’arrondissement François Dagnaud, « c’est un soulagement pour les personnes entassées dans ce camp et pour les riverains ».
Les migrants étaient pour la quasi-totalité des hommes seuls originaires notamment d’Érythrée et de Somalie, a-t-il précisé.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est engagé en novembre à évacuer tous les campements de migrants du nord-est parisien avant fin 2019.
La préfecture de police a depuis opéré un tour de vis sécuritaire, en implantant d’imposants dispositifs policiers pour empêcher les reformations de camps, à commencer par la Porte de la Chapelle depuis le 7 novembre. (AFP)
L’opération d’évacuation de la Porte de la Villette a commencé vers 6H00 (05H00 GMT) et s’est terminée peu avant 8H0, a annoncé la préfecture de police.
Au total, « 427 personnes dont quatre femmes ont été mises à l’abri », a dit la préfecture de région à l’AFP.
Une semaine après l’évacuation du camp voisin de la Porte d’Aubervilliers, d’où plus de 1.400 migrants avaient été délogés d’un bidonville en bordure du périphérique, cette opération marque la fin, à ce stade, des campements informels à Paris.
« Il n’y a plus de campements, c’était l’idée. Et la police va surveiller ce site pour éviter les réinstallations comme elle le fait pour la Porte d’Aubervilliers et la Porte de la Chapelle », souligne-t-on à la préfecture.
Les 427 personnes évacuées ont été emmenées en car vers des gymnases et des centres d’accueil franciliens, où « il restait de la place » après l’évacuation de la Porte d’Aubervilliers, a-t-on souligné.
La situation était explosive pour ces migrants « répartis dans 266 tentes ou abris de fortunes » dans une « situation sanitaire fortement dégradée sur les sites les accueillant, jonchés de déchets et d’immondices, parcourus de rats et dégagent une odeur pestilentielle et nauséabonde d’urines et d’excréments », a-t-on ajouté.
Selon le maire de l’arrondissement François Dagnaud, « c’est un soulagement pour les personnes entassées dans ce camp et pour les riverains ».
Les migrants étaient pour la quasi-totalité des hommes seuls originaires notamment d’Érythrée et de Somalie, a-t-il précisé.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est engagé en novembre à évacuer tous les campements de migrants du nord-est parisien avant fin 2019.
La préfecture de police a depuis opéré un tour de vis sécuritaire, en implantant d’imposants dispositifs policiers pour empêcher les reformations de camps, à commencer par la Porte de la Chapelle depuis le 7 novembre. (AFP)