Une voiture contenant sept bonbonnes de gaz a été retrouvée dimanche dans une contre-allée, près de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans le quartier très touristique du Vème arrondissement. Une bonbonne, vide, se trouvait dans l'habitacle du véhicule, une Peugeot 607, les six autres, pleines, dans le coffre. Aucun détonateur ou dispositif de mise à feu n'a été retrouvé dans cette voiture qui n'est pas signalée comme volée.
Selon nos informations, un couple a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi sur une aire d'autoroute près d'Orange, dans le Vaucluse. Il a été placé en garde à vue au 36 quai des Orfèvres: il s'agit d'un homme de 34 ans et d'une femme de 29 ans. Tous deux sont connus des services de renseignement pour s'être montrés favorables aux thèses de Daesh. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures. La brigade criminelle et la Direction générale de sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies.
PAS DE DETONATEUR
Vers 7 heures du matin dimanche, un riverain a alerté la police de la présence d'un véhicule mal garé dans la rue de la Bûcherie, les feux allumés. Sur le siège, il avait repéré une bonbonne de gaz ainsi que des documents écrits en arabe. Les démineurs se sont rendus sur place et ont découvert les sept bonbonnes. Les plaques d'immatriculation étaient retirées mais les enquêteurs ont pu remonter jusqu'au couple, l'homme étant le propriétaire de la voiture.
Bernard Cazeneuve n'a pas souhaité s'exprimer précisément sur cette affaire, renvoyant vers le procureur de la République de Paris, François Molins. "C'est dans le cadre de cette vigilance", que ce couple a été arrêté, précise le ministre de l'Intérieur qui a rappelé la mobilisation des services de renseignements et de police qui travaillent "avec une intensité inégalée" dans le cadre d'"une menace extrêmement élevée".
"Depuis le début de l'année, nous avons arrêté 260 personnes, la plupart incarcérées, et qui préparaient, pour un nombre significatif de ces personnes, des attentats ou des actes susceptibles d'occasionner des drames", rappelle le ministre.
Le véhicule a stationné pendant près de "deux heures"
Florence Berthout, maire LR du Vème arrondissement de Paris en a été informée lundi. "Le véhicule est resté stationné pendant pratiquement deux heures, d'après mes informations", dans une zone où le stationnement "est interdit", détaille l'élue sur BFMTV. Elle déplore une "difficulté d'appréhension de la menace" terroriste. "Nous avons des forces de l'ordre qui sont fatiguées et qui n'ont pas le don d'ubiquité (...) il faut renforcer les effectifs", plaide Florence Berthout. Elle décrit des "quartiers historiques (qui) sont extrêmement fréquentés", c'est "aussi un lieu majeur de la vie universitaire".
Cette découverte inquiète d'autant plus que les autorités redoutent un attentat à la voiture piégée sur le sol français. "Dès que (les terroristes) auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts", estimait Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (Dgsi), en mai dernier lors d'une audition devant la commission d'enquête parlementaire relative aux moyens mis en œuvre par l'Etat pour lutter contre le terrorisme. (Bfmtv.com)
Selon nos informations, un couple a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi sur une aire d'autoroute près d'Orange, dans le Vaucluse. Il a été placé en garde à vue au 36 quai des Orfèvres: il s'agit d'un homme de 34 ans et d'une femme de 29 ans. Tous deux sont connus des services de renseignement pour s'être montrés favorables aux thèses de Daesh. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures. La brigade criminelle et la Direction générale de sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies.
PAS DE DETONATEUR
Vers 7 heures du matin dimanche, un riverain a alerté la police de la présence d'un véhicule mal garé dans la rue de la Bûcherie, les feux allumés. Sur le siège, il avait repéré une bonbonne de gaz ainsi que des documents écrits en arabe. Les démineurs se sont rendus sur place et ont découvert les sept bonbonnes. Les plaques d'immatriculation étaient retirées mais les enquêteurs ont pu remonter jusqu'au couple, l'homme étant le propriétaire de la voiture.
Bernard Cazeneuve n'a pas souhaité s'exprimer précisément sur cette affaire, renvoyant vers le procureur de la République de Paris, François Molins. "C'est dans le cadre de cette vigilance", que ce couple a été arrêté, précise le ministre de l'Intérieur qui a rappelé la mobilisation des services de renseignements et de police qui travaillent "avec une intensité inégalée" dans le cadre d'"une menace extrêmement élevée".
"Depuis le début de l'année, nous avons arrêté 260 personnes, la plupart incarcérées, et qui préparaient, pour un nombre significatif de ces personnes, des attentats ou des actes susceptibles d'occasionner des drames", rappelle le ministre.
Le véhicule a stationné pendant près de "deux heures"
Florence Berthout, maire LR du Vème arrondissement de Paris en a été informée lundi. "Le véhicule est resté stationné pendant pratiquement deux heures, d'après mes informations", dans une zone où le stationnement "est interdit", détaille l'élue sur BFMTV. Elle déplore une "difficulté d'appréhension de la menace" terroriste. "Nous avons des forces de l'ordre qui sont fatiguées et qui n'ont pas le don d'ubiquité (...) il faut renforcer les effectifs", plaide Florence Berthout. Elle décrit des "quartiers historiques (qui) sont extrêmement fréquentés", c'est "aussi un lieu majeur de la vie universitaire".
Cette découverte inquiète d'autant plus que les autorités redoutent un attentat à la voiture piégée sur le sol français. "Dès que (les terroristes) auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts", estimait Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (Dgsi), en mai dernier lors d'une audition devant la commission d'enquête parlementaire relative aux moyens mis en œuvre par l'Etat pour lutter contre le terrorisme. (Bfmtv.com)