Une enquête préliminaire a été ouverte après qu’une salariée de Pôle Emploi Occitanie ait été soupçonnée de détournement de cotisation, comme l’indique France 3 Occitanie.
L’enquête n’est pas récente : elle est en effet ouverte depuis novembre 2022, comme l’a confirmé le parquet de Toulouse à France 3 Occitanie. La direction de l’établissement public n’a de son côté pas souhaité fournir davantage de détails sur le dossier.
"La Direction de Pôle emploi Occitanie a pris ses responsabilités sur la situation décrite et les actions de cette ex-salariée.
L’affaire est entre les mains de justice, nous ne communiquons pas sur une affaire en cours", a fait savoir l’organisme.
700.000 euros de cotisations disparus
L’ex-salariée visée par l’enquête préliminaire a été licenciée. Elle occupait le poste d’assistance de production et travaillait au sein d’une unité de gestion financière, au début des années 2010. Elle est soupçonnée d’avoir détourné les fonds des contrats de sécurisation professionnelle (CSP) destinés aux licenciements économiques. Ce détournement aurait été permis à l’époque par le transfert du recouvrement des cotisations au réseau des Urssaf.
Aujourd’hui, la mission de la brigade de recherche de la Gendarmerie de Haute-Garonne, en charge de l’enquête, doit découvrir où se trouve la totalité de l’argent détourné, qui, à ce jour, n’a pas été retrouvée.
Selon un rapport du ministère de l’Économie, le montant total des préjudices concernant la fraude à Pôle Emploi s’élevait à plus de 212 millions d’euros en 2019, avec une hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Par rapport à 2016, les fraudes ont même augmenté de 19%. Les principaux types de fraudes sont la reprise d’activité non déclarée, les emplois fictifs mais aussi les faux documents.
L’enquête n’est pas récente : elle est en effet ouverte depuis novembre 2022, comme l’a confirmé le parquet de Toulouse à France 3 Occitanie. La direction de l’établissement public n’a de son côté pas souhaité fournir davantage de détails sur le dossier.
"La Direction de Pôle emploi Occitanie a pris ses responsabilités sur la situation décrite et les actions de cette ex-salariée.
L’affaire est entre les mains de justice, nous ne communiquons pas sur une affaire en cours", a fait savoir l’organisme.
700.000 euros de cotisations disparus
L’ex-salariée visée par l’enquête préliminaire a été licenciée. Elle occupait le poste d’assistance de production et travaillait au sein d’une unité de gestion financière, au début des années 2010. Elle est soupçonnée d’avoir détourné les fonds des contrats de sécurisation professionnelle (CSP) destinés aux licenciements économiques. Ce détournement aurait été permis à l’époque par le transfert du recouvrement des cotisations au réseau des Urssaf.
Aujourd’hui, la mission de la brigade de recherche de la Gendarmerie de Haute-Garonne, en charge de l’enquête, doit découvrir où se trouve la totalité de l’argent détourné, qui, à ce jour, n’a pas été retrouvée.
Selon un rapport du ministère de l’Économie, le montant total des préjudices concernant la fraude à Pôle Emploi s’élevait à plus de 212 millions d’euros en 2019, avec une hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Par rapport à 2016, les fraudes ont même augmenté de 19%. Les principaux types de fraudes sont la reprise d’activité non déclarée, les emplois fictifs mais aussi les faux documents.