La sénatrice républicaine modérée Lisa Murkowski a fait savoir qu’elle ne soutiendrait pas la convocation de témoins au procès en destitution de Donald Trump, avant un vote crucial vendredi sur cette question.
« Etant donné la nature partisane de la procédure de destitution depuis ses débuts, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait pas de procès équitable au Sénat. Je ne crois pas que continuer y changera quoi que ce soit », a justifié l’élue de l’Alaska dans un communiqué.
« C’est triste à admettre, mais le Congrès en tant qu’institution a échoué », a-t-elle encore estimé.
Mme Murkowski avait initialement indiqué qu’elle pourrait soutenir la demande de témoins formulée par la minorité démocrate qui a besoin du ralliement de quatre voix républicaines pour obtenir gain de cause. Sans elle, la motion a de grandes chances d’être rejetée, ce qui ouvrira la voie à un vote rapide sur le verdict.
Si les sénateurs se divisent équitablement (50-50), les démocrates ont indiqué qu’ils demanderaient au chef de la Cour suprême John Roberts, qui préside le procès, d’apporter sa voix en soutien de la motion. Le magistrat, farouchement attaché à l’indépendance du judiciaire, pourrait décliner.
Lisa Murkowski souhaite visiblement lui éviter cette situation inconfortable. « Il est clair que certains de mes collègues tentent de politiser encore davantage cette procédure et d’emporter la Cour suprême dans leur combat », a-t-elle déclaré. « Je ne participerai pas à cet effort. »
« Nous sommes tristement arrivés à un point très bas en terme de divisions dans ce pays », a encore regretté la sénatrice.
« Etant donné la nature partisane de la procédure de destitution depuis ses débuts, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait pas de procès équitable au Sénat. Je ne crois pas que continuer y changera quoi que ce soit », a justifié l’élue de l’Alaska dans un communiqué.
« C’est triste à admettre, mais le Congrès en tant qu’institution a échoué », a-t-elle encore estimé.
Mme Murkowski avait initialement indiqué qu’elle pourrait soutenir la demande de témoins formulée par la minorité démocrate qui a besoin du ralliement de quatre voix républicaines pour obtenir gain de cause. Sans elle, la motion a de grandes chances d’être rejetée, ce qui ouvrira la voie à un vote rapide sur le verdict.
Si les sénateurs se divisent équitablement (50-50), les démocrates ont indiqué qu’ils demanderaient au chef de la Cour suprême John Roberts, qui préside le procès, d’apporter sa voix en soutien de la motion. Le magistrat, farouchement attaché à l’indépendance du judiciaire, pourrait décliner.
Lisa Murkowski souhaite visiblement lui éviter cette situation inconfortable. « Il est clair que certains de mes collègues tentent de politiser encore davantage cette procédure et d’emporter la Cour suprême dans leur combat », a-t-elle déclaré. « Je ne participerai pas à cet effort. »
« Nous sommes tristement arrivés à un point très bas en terme de divisions dans ce pays », a encore regretté la sénatrice.