New York - Le pétrole new-yorkais a terminé en légère baisse mardi, scrutant une réunion sur l'accord engageant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires à réduire leur production ainsi qu'un éventuel regain de tensions avec la Corée du Nord.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a cédé 12 cents pour clôturer à 57,99 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les ministres de l'Energie de l'Opep ont commencé mardi à arriver à Vienne, à deux jours d'une réunion sur une éventuelle prolongation d'un accord décidé fin 2016 par le cartel et quelques autres poids lourds comme la Russie pour limiter l'offre mondiale d'or noir. Le but: permettre aux prix, qui ont souffert d'une surabondance de la production entre 2014 et 2016, de se ressaisir.
Déjà renouvelé une fois, ce pacte court actuellement jusque mars 2018 et les observateurs s'attendent dans l'ensemble à ce qu'une prolongation jusqu'à fin 2018 soit annoncée.
"Même si cette issue reste la plus probable, il y a une interrogation croissante sur la possibilité que Moscou ne suive pas le mouvement et que l'accord tombe à l'eau, ou ne soit prolongé que de trois ou six mois", a souligné Robert Yawger de Mizuho.
"Les Russes s'inquiètent de voir les producteurs américains de pétrole de schiste profiter de la situation et d'un baril au-dessus de 60 dollars pour augmenter leurs extractions de 500.000 à 1,5 million de barils par jour", a-t-il noté. Autant de parts de marché grignotées.
Pour Kyle Cooper d'IAF Advisors, il ne serait toutefois pas vraiment dans l'intérêt des Russes de marquer trop de réticence à cet accord, qu'ils peuvent ne pas respecter à la lettre.
Dans tous les cas, a-t-il prédit, "le ton, le langage corporel, toutes les nuances du communiqué final, seront disséqués par le marché".
Le cours du WTI a aussi été freiné par l'annonce du colmatage aux États-Unis de la fuite sur l'oléoduc Keystone, qui relie des exploitations de sables bitumineux au Canada à notamment Cushing en Oklahoma (centre-sud des États-Unis), où sont stockés les barils de brut servant de référence au pétrole coté à New York.
"Le flot va rester réduit pendant un certain temps pour vérifier qu'il n'y a plus de fuite mais on est bien sur la voie d'un retour à la normale", a indiqué M. Yawger.
L'annonce en fin de séance mardi d'un nouveau tir de missile balistique par la Corée du Nord a en revanche limité la baisse des cours selon M. Cooper. "Cela réintroduit l'idée qu'il existe toujours un risque géopolitique sur ce front", a-t-il souligné.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a cédé 12 cents pour clôturer à 57,99 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les ministres de l'Energie de l'Opep ont commencé mardi à arriver à Vienne, à deux jours d'une réunion sur une éventuelle prolongation d'un accord décidé fin 2016 par le cartel et quelques autres poids lourds comme la Russie pour limiter l'offre mondiale d'or noir. Le but: permettre aux prix, qui ont souffert d'une surabondance de la production entre 2014 et 2016, de se ressaisir.
Déjà renouvelé une fois, ce pacte court actuellement jusque mars 2018 et les observateurs s'attendent dans l'ensemble à ce qu'une prolongation jusqu'à fin 2018 soit annoncée.
"Même si cette issue reste la plus probable, il y a une interrogation croissante sur la possibilité que Moscou ne suive pas le mouvement et que l'accord tombe à l'eau, ou ne soit prolongé que de trois ou six mois", a souligné Robert Yawger de Mizuho.
"Les Russes s'inquiètent de voir les producteurs américains de pétrole de schiste profiter de la situation et d'un baril au-dessus de 60 dollars pour augmenter leurs extractions de 500.000 à 1,5 million de barils par jour", a-t-il noté. Autant de parts de marché grignotées.
Pour Kyle Cooper d'IAF Advisors, il ne serait toutefois pas vraiment dans l'intérêt des Russes de marquer trop de réticence à cet accord, qu'ils peuvent ne pas respecter à la lettre.
Dans tous les cas, a-t-il prédit, "le ton, le langage corporel, toutes les nuances du communiqué final, seront disséqués par le marché".
Le cours du WTI a aussi été freiné par l'annonce du colmatage aux États-Unis de la fuite sur l'oléoduc Keystone, qui relie des exploitations de sables bitumineux au Canada à notamment Cushing en Oklahoma (centre-sud des États-Unis), où sont stockés les barils de brut servant de référence au pétrole coté à New York.
"Le flot va rester réduit pendant un certain temps pour vérifier qu'il n'y a plus de fuite mais on est bien sur la voie d'un retour à la normale", a indiqué M. Yawger.
L'annonce en fin de séance mardi d'un nouveau tir de missile balistique par la Corée du Nord a en revanche limité la baisse des cours selon M. Cooper. "Cela réintroduit l'idée qu'il existe toujours un risque géopolitique sur ce front", a-t-il souligné.