L'affaire du fonds Marianne contre le séparatisme poursuit son cheminement judiciaire avec l'annonce de l'ouverture d'une procédure d'information judiciaire par le Parquet National Financier, a révélé France Inter.
Créé en 2021 par Marlène Schiappa (alors ministre déléguée à la Citoyenneté) à la suite de l'assassinat de Samuel Paty, le fonds Marianne est l'objet depuis plusieurs semaines d'une importante polémique. A l'origine, 2.5 millions d'euros avaient été récoltés pour promouvoir les valeurs de la République, la laïcité et lutter contre toute sorte de séparatisme. Mais selon une enquête de Marianne et France 2 publié le 29 mars dernier, près de 355 000 euros auraient servi à une association, l’USEPPM, afin d’alimenter un site internet à visée politique.
Malgré l'annonce d'un dépôt de plainte par Marlène Schiappa en avril, le Parquet National Financier (PNF) a annoncé ce jeudi 4 mai l'ouverture d'une information judiciaire, révèle France Inter. Cette phase de procédure classique permet uniquement au juge d'instruction de déterminer si une infraction a été commise.
Trois chefs d'inculpation possibles
L'enquête devra déterminer si l'association USEPPM pourrait avoir commis les délits de "détournement de fonds publics par négligence", d' "abus de confiance"et de "prise illégale d'intérêts". Si tel en était le cas, une longue procédure pénale risquerait alors de s'ouvrir.
Créé en 2021 par Marlène Schiappa (alors ministre déléguée à la Citoyenneté) à la suite de l'assassinat de Samuel Paty, le fonds Marianne est l'objet depuis plusieurs semaines d'une importante polémique. A l'origine, 2.5 millions d'euros avaient été récoltés pour promouvoir les valeurs de la République, la laïcité et lutter contre toute sorte de séparatisme. Mais selon une enquête de Marianne et France 2 publié le 29 mars dernier, près de 355 000 euros auraient servi à une association, l’USEPPM, afin d’alimenter un site internet à visée politique.
Malgré l'annonce d'un dépôt de plainte par Marlène Schiappa en avril, le Parquet National Financier (PNF) a annoncé ce jeudi 4 mai l'ouverture d'une information judiciaire, révèle France Inter. Cette phase de procédure classique permet uniquement au juge d'instruction de déterminer si une infraction a été commise.
Trois chefs d'inculpation possibles
L'enquête devra déterminer si l'association USEPPM pourrait avoir commis les délits de "détournement de fonds publics par négligence", d' "abus de confiance"et de "prise illégale d'intérêts". Si tel en était le cas, une longue procédure pénale risquerait alors de s'ouvrir.