Connectez-vous

Sonko et Diomaye libres, dans l'allégresse générale

Jeudi 14 Mars 2024

Le leader de Pastef Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, patron des cadres du même parti, ont quitté la prison du Cap Manuel dans la soirée du 14 mars 2024. Ils y étaient détenus respectivement depuis juillet et avril 2023. 

 

Pour les autorités sénégalaises, leurs libérations sont la conséquence immédiate du vote de la loi d’amnistie générale du 6 mars voulue par le président Macky Sall et mise en oeuvre par les députés de l’Alliance pour la République (Apr) soutenus par leurs alliés du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mais la dite loi qui a été promulguée par le chef de l’Etat avait été rejetée par les députés de Pastef ainsi par par leurs autres collègues d’opposition. 

 

Quelques minutes seulement après l’annonce de la libération des deux figures de Pastef, la Cité Keur Gorgui a été prise d’assaut par une impressionnante foule de militants et de sympathisants de Pastef convergeant vers le domicile d’Ousmane Sonko. Les feux d’artifice ont foisonné dans la nuit, de même que les chants militants…

De plusieurs quartiers de la capitale dont la zone des Sicap, des foules en marche, en motos, en voiture ou en course au petit trot prennent le chemin de CKG. D'autres sont en provenance des abords du centre-ville pour la même destination.

 

Candidat de la mouvance Pastef à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye va pouvoir prendre part aux huit derniers jours d’une campagne électorale écourtée du fait du décalage subi par le scrutin initialement prévu le 25 février dernier. Il va sans doute jouir du reste de son temps d’antenne sur la Radio-télévision publique (Rts), une opportunité que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a refusé de céder à ses mandataires. 

 

La liberté recouvrée, Ousmane Sonko va revenir physiquement au premier plan d’une actualité politique brûlante, á dix jours d’une élection présidentielle capitale. Arrêté près de son domicile le 28 juillet 2023, puis inculpé et place en détention préventive pour divers délits dont « appels à l’insurrection », le maire de Ziguinchor a ensuite été écarté de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel sur la base de sa condamnation pour diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang. Mais il a eu le temps de dégager une stratégie qui a permis la validation de trois candidatures chez ses proches : Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy. [IMPACT.SN] 

 
Nombre de lectures : 411 fois


1.Posté par Me François JURAIN le 16/03/2024 19:43
AU TRAVAIL! Maintenant, place au programme: de leur idole, son fan club attend des miracles: il faut maintenant qu'il s’exprime (lequel, puisque nous avons affaire à une hydre à deux têtes!), et vite, sur les sujets les plus brûlants: la corruption endémique, le passage de l'économie informelle au formel, la maitrise de la démographie, la lutte contre l’illettrisme, toutes ces réformes qui n'ont jamais été faites, et qu'il devient urgent de faire. La réforme de la monnaie, est à mon avis, très dangereuse, et il faut faire attention de ne pas jouer avec sa monnaie, il y a les pour, il y a les contre, il y a autant de pour que de contre, et tous avec de bonnes raisons, mais il convient de ne pas se départir des fondamentaux: une monnaie qui "flotte",c'est tout bénéfice pour les pays exportateurs, ce qui est loin d'être le cas du SENEGAL, et alors, le remède risque d'être pire que le mal. C'est la porte ouverte sur les dévaluations successives, la dépréciation permanente de la monnaie locale, l'augmentation du coup de la vie dans un pays qui compte déjà, beaucoup (trop) de gens, en dessous du seuil de pauvreté. Pour l'instant, déjà changer le nom de ce franc ne serait pas du luxe. La première déclaration de SONKO, concernant la corruption et ses accessoires, va dans le bon sens: pas de vengeance, simplement la justice qui doit passer: mais elle ne passera pas facilement: n'oublions pas que le patron de l'OFNAC est l'ancien Procureur félon, chargé de bloquer tous les dossiers gênants, et qu'il ne peut pas être remplacé, avant la fin de son mandat. Idem pour le Procureur général, donc, si la justice passe, il va falloir lutter contre ce tir de barrage! pas facile, tout ça! SONKO va vite apprendre, à ses dépens, que finalement, une suite avec deux climatiseurs au cap Manuel, ça a du bon, parfois! Mais attendons de voir: ce qui est sur, c'est qu'il y aura beaucoup de monde pour lui "savonner la planche"!

Les miracles, ceux qui y croient les attendront, s'en contenteront et les espèrerons, pour les autres (dont je fais partie), il sera jugé sur pièce: il y aura des erreurs de débutant, c'est normal, on ne gouverne pas un pays sans un certain délai d’apprentissage, mais il devra être bon, et de suite, car personne ne lui fera de cadeau: l'attente est trop pressante, Macky SALL, en ennemi juré du pays, et ses patrons Karim WADE et l'émir du Quatar, n'ont pas dit leur dernier mot, ils restent aux aguets, ces trois là sont rompus aux affaires, surtout les affaires tordues, et le moindre faux pas sera payé cash, et avec intérêts. Ne perdons pas de vue que ces trois là avaient un plan, pour le gaz du sénégal, et qu'ils ont (toujours)les moyens de leurs ambitions.

Wait and see...
Me François JURAIN

Nouveau commentaire :













Inscription à la newsletter