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Sursaut citoyen déclare la guerre civique et démocratique au président Macky Sall

Mardi 27 Février 2024

DÉCLARATION

Le président Macky Sall veut engager le pays dans une période de non-droit. Luttons pour ouvrir des perspectives qui restaurent l’État de droit ! 

 

Suite à la décision du Conseil constitutionnel, le peuple attendait légitimement de l'interview du président Macky Sall du 22 février 2024 deux réponses précises et étroitement liées : 

  • - La fixation d'une date imminente pour l'élection présidentielle, permettant la continuation du processus électoral dans les délais prescrits par la loi,
  •  
  • -  Une transition en accord avec la Constitution et la tradition républicaine du Sénégal, où le Président sortant remet le pouvoir le 2 avril 2024 au Président nouvellement élu.
  • Cependant, lors de son interview du 22 février 2024, le chef de l’État a fourni des réponses qui confirment et aggravent les incertitudes qu'il a lui-même générées. Malgré ses affirmations verbales d'acceptation de la décision du Conseil constitutionnel, il agit comme si celle-ci était nulle, en décidant de :
  • -  Refuser depuis plus de dix jours de déterminer une date proche pour l'organisation de l'élection présidentielle ;
  •  
  • -  Transférer la responsabilité de la fixation de la date à un consensus inatteignable, issu d'un dialogue entre ceux exigeant l'application de la Constitution, et donc de la décision du Conseil constitutionnel, et ceux favorisant la violation de la Constitution, remettant ainsi en question la décision du Conseil ;
  •  
  • -  Reprendre le processus électoral, au lieu de le poursuivre, par le biais de ce même dialogue impossible, visant également à organiser des élections « inclusives », concept auquel il n'a jamais adhéré au cours de ses douze années de gouvernance ;
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  • -  Remettre en question, toujours via ce dialogue impossible, les principes, normes et modalités de la passation de pouvoir le 2 avril 2024.
  •  
  • Au-delà de préciser qu'il ne sera plus président de la République après le 2 avril 2024, le président Sall ne fait aucune concession et semble maintenir sa position du 3 février 2024, antérieure à la décision du Conseil constitutionnel : reporter indéfiniment l'élection présidentielle, reprendre potentiellement le processus électoral, initier un dialogue pour des élections « inclusives », tout en affirmant renoncer à un troisième mandat.
  •  
  • Ainsi, Macky Sall semble vouloir plonger le pays dans une période de non-droit, permettant à une minorité organisée, semblable à un gang de hors-la-loi à la tête de l'État, de créer, coûte que coûte, les conditions nécessaires au maintien du pouvoir politique. 

Pour s'y opposer avec efficacité, Sursaut citoyen appelle toutes les organisations et personnalités démocratiques du pays, y compris les 16 candidats favorables à la décision constitutionnelle, à s'organiser et à unir leurs forces autour d'un large Front pour la défense de la Constitution, exigeant de Macky Sall immédiatement : 

  • - La continuation du processus électoral avec la liste définitive des candidats établie par le Conseil constitutionnel ; 
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  • - La tenue de l'élection présidentielle au plus tard le 10 mars 2024 ;

  • - La passation de pouvoir entre le Président sortant et le Président élu le 2 avril 2024. 
  •  
  • Si le président Macky Sall et ses complices persistent dans leur projet de maintenir le pouvoir dans l'illégalité et le vide juridique qui en résulterait, tel que décrit par nos éminents constitutionnalistes, les forces démocratiques ont le devoir d'intensifier les formes de lutte civique et non-violente pour restaurer l'ordre constitutionnel par tous les moyens à la disposition du peuple souverain. 
  • Dakar, le 26 février 2024 
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1.Posté par Me François JURAIN le 29/02/2024 08:36
JE M'EN VAIS, MAIS PUISQUE VOUS INSISTEZ...Les objectifs de Macky SALL sont simples, et maintenant, il ne peut plus les dissimuler: créer un chaos au pays, afin de décréter l'état d'urgence, et bien sûr se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible. Cet homme ne connait que deux choses; mensonges et trahisons. Ce qui facilite grandement les choses, pour qui essaye de comprendre son fonctionnement: il suffit de prendre l'inverse de ce qu'il dit, pour savoir ce qu'il veut faire! Il espérait que la rue servirait grandement ses desseins: manque de chance, la rue est restée calme. Il a tout fait pour diviser l'opposition: il en avait oublié, à force de prendre les Sénégalais(es) pour des imbéciles et des moins que rien, que le peuple, comme ses opposants, sont devenus matures, et ont fait preuve d'une grande cohésion et d'une parfaite unité. Il aura pourtant tout essayé pour mettre le feu au pays: rien n'y a fait!

Que lui reste t-il ? Le coup d'état constitutionnel. Il jugera que le pays est ingouvernable, dissoudra peut-être - ce qui lui est interdit - le Conseil constitutionnel, décrétera l'état d'urgence, si besoin, l'armée qui a été très gâtée ces dernières années, viendra à la rescousse, et Macky SALL, qui n'a plus aucun avenir politique, à l'intérieur comme à l’extérieur, n'a plus que cette possibilité pour exister encore.

Reste à savoir la réaction du peuple, qui pour l'instant, reste courtois et lui indique: "Monsieur le Président, la porte de sortie, la petite porte, mais la porte quand même, pour vous, c'est le 02 avril, et d'une manière définitive!". A lui de le comprendre rapidement, avant que cela ne devienne : "MACKY DEGAGE", et dernière étape, empruntée à son grand ami SARKOZY : "casse toi pauvre c***".

A lui de comprendre que, quand les carottes sont cuites, elles sont cuites! Et que si le SENEGAL est ce qu'il est, ce n'est pas grâce à lui, mais grâce au peuple, car les Présidents passent, mais le pays, ET le peuple, restent! L'opposition a eu la sagesse et l'intelligence de s'unir, pour un seul et même combat, à savoir le respect de la loi et l'Etat de droit.

Macky SALL a choisi la dictature, les coups tordus, et le chaos. Même avec ses "forces spéciales" qui ont tué et assassiné leurs frères, il n'arrivera pas à imposer sa loi et sa dictature. Le peuple, dans son immense majorité, a répondu à sa pitrerie de dialogue qui n'était qu'une supercherie, comme tous les autres dialogues précédents, et à son énième coup tordu. L'opposition et le peuple tout entier lui ont répondu: la loi, parce que, Monsieur le Président, vous nous l'avez assez répété, et à juste raison: FORCE DOIT RESTER A LA LOI !
Me François JURAIN

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