Une centaine de combattants étrangers continuent de rejoindre chaque mois les rangs de l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie, malgré son repli sur le terrain, a déclaré mardi le chef d'état-major américain, Joe Dunford.
On est loin des 1.500 arrivées mensuelles comptabilisées il y a trois ans, mais ce flux, principalement via la frontière turque, "permet au groupe de rester actif", a estimé le général Dunford lors d'une conférence sur la lutte contre les violences extrémistes. Après avoir contrôlé de vastes territoires en Irak et en Syrie à partir de 2014, l'EI est désormais acculé dans des réduits désertiques.
Les combattants de l'EI sont notamment retranchés dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, où une force arabo-kurde a lancé il y a un peu plus d'un mois une offensive pour les éradiquer.
Selon les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), quelque 3.000 combattants de l'EI, en grande partie des étrangers, sont retranchés dans le secteur de Hajine, proche de la frontière irakienne.
Les FDS détiennent par ailleurs 700 combattants étrangers originaires d'une quarantaine de pays.
Selon le général Dunford, pour mettre un terme à l'attractivité de l'EI il est essentiel de trouver les moyens d'"identifier, de juger, de déradicaliser et de réintégrer ces combattants étrangers".
"Nous devons trouver un moyen pour empêcher ces prisonniers de devenir les futurs leaders des organisations extrémistes", a-t-il dit, en regrettant que leurs retours dans leurs pays d'origine soient retardés par "des considérations politiques et des cadres légaux inadaptés".
Plusieurs pays refusent de récupérer leurs ressortissants, notamment ceux qui sont détenteurs de plusieurs nationalités, comme Alexanda Amon Kotey et El Shafee el-Sheikh, qui faisaient partie d'un quatuor surnommé par leurs otages "les Beatles" en raison de leur accent anglais.
Or Londres ne souhaite pas que ces deux prisonniers, accusés d'être responsables de la détention et de la décapitation d'environ une vingtaine d'otages, notamment des Occidentaux, reviennent sur le sol britannique.
Les Etats-Unis ont rapatrié un de leurs ressortissants qui s'était engagé dans les rangs de l'EI et prévoient de le juger, mais refuse de communiquer sur les autres jihadistes prisonniers possédant un passeport américain.
On est loin des 1.500 arrivées mensuelles comptabilisées il y a trois ans, mais ce flux, principalement via la frontière turque, "permet au groupe de rester actif", a estimé le général Dunford lors d'une conférence sur la lutte contre les violences extrémistes.
Les combattants de l'EI sont notamment retranchés dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, où une force arabo-kurde a lancé il y a un peu plus d'un mois une offensive pour les éradiquer.
Selon les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), quelque 3.000 combattants de l'EI, en grande partie des étrangers, sont retranchés dans le secteur de Hajine, proche de la frontière irakienne.
Les FDS détiennent par ailleurs 700 combattants étrangers originaires d'une quarantaine de pays.
Selon le général Dunford, pour mettre un terme à l'attractivité de l'EI il est essentiel de trouver les moyens d'"identifier, de juger, de déradicaliser et de réintégrer ces combattants étrangers".
"Nous devons trouver un moyen pour empêcher ces prisonniers de devenir les futurs leaders des organisations extrémistes", a-t-il dit, en regrettant que leurs retours dans leurs pays d'origine soient retardés par "des considérations politiques et des cadres légaux inadaptés".
Plusieurs pays refusent de récupérer leurs ressortissants, notamment ceux qui sont détenteurs de plusieurs nationalités, comme Alexanda Amon Kotey et El Shafee el-Sheikh, qui faisaient partie d'un quatuor surnommé par leurs otages "les Beatles" en raison de leur accent anglais.
Or Londres ne souhaite pas que ces deux prisonniers, accusés d'être responsables de la détention et de la décapitation d'environ une vingtaine d'otages, notamment des Occidentaux, reviennent sur le sol britannique.
Les Etats-Unis ont rapatrié un de leurs ressortissants qui s'était engagé dans les rangs de l'EI et prévoient de le juger, mais refuse de communiquer sur les autres jihadistes prisonniers possédant un passeport américain.