Fodé Roland Diagne
La fin de la transition militaire de 18 mois adoubée par la françafrique vient de se solder par 70 manifestants pacifiques tués par des fusillades de l’armée. Pour donner une apparence « d’ouverture démocratique » au régime dynastique autocratique, la junte militaire françafricaine a lancé un cycle de « dialogue national » avec des partis et forces politico-militaires au Qatar puis à N’Djamena avec en coulisse le maître impérialiste français.
Mais la réalité cachée de cette monarchie militariste vient d'apparaître au grand jour. Ce 20 octobre 22, jour où cette foire politique mettait fin à la transition militaire en installant le fils Deby à la présidence et en nommant un gouvernement dit « d’union nationale », les populations ont occupé la rue pour refuser ce qu’elles dénoncent comme une mascarade faisant du Tchad une monarchie.
En effet, la Constitution tchadienne dit clairement qu’en cas de vacance du pouvoir, ce qui est le cas avec la mort dans des conditions non éclaircies de Idriss Deby Itno, la succession échoit au président de l’Assemblée Nationale qui est ainsi chargé d’organiser l’élection présidentielle. La junte soutenue par toute la françafrique a tout simplement piétiné cette disposition constitutionnelle.
Les populations, en particulier la jeunesse, manifestent quasi-quotidiennement pour dénoncer les atteintes liberticides et exiger le respect de la Constitution.
Cette brutalité mortifère des laquais de la françafrique au Tchad met en lumière la duplicité de l’impérialisme français et de ses valets de l’UEMOA/CEDEAO qui sanctionnent le Mali résistant souverain mais intronisent la junte militaire tchadienne par une succession monarchique. Alors que le Mali est condamné et sanctionné pour avoir ouvert une brèche souverainiste dans l’enclos du pré-carré françafricain.
Le massacre au Tchad cherche à :
** colmater les fissures qui se multiplient dans l’enclos françafricain que les manifestants veulent prolonger au Tchad à l’instar de la Centrafrique qui a demandé le départ des troupes françaises ;
** terroriser les peuples africains en mouvement dans le pré-carré françafricain pour arracher leur souveraineté nationale ;
** faire obstacle à la marche en avant des peuples africains vers le multilatéralisme adossé à la souveraineté nationale.
Ce massacre est une signature de la barbarie néocoloniale qui n’arrêtera pourtant pas la marche des peuples dans cette seconde phase de libération nationale des peuples d’Afrique.
23/10/22
Diagne Fodé Roland
Mais la réalité cachée de cette monarchie militariste vient d'apparaître au grand jour. Ce 20 octobre 22, jour où cette foire politique mettait fin à la transition militaire en installant le fils Deby à la présidence et en nommant un gouvernement dit « d’union nationale », les populations ont occupé la rue pour refuser ce qu’elles dénoncent comme une mascarade faisant du Tchad une monarchie.
En effet, la Constitution tchadienne dit clairement qu’en cas de vacance du pouvoir, ce qui est le cas avec la mort dans des conditions non éclaircies de Idriss Deby Itno, la succession échoit au président de l’Assemblée Nationale qui est ainsi chargé d’organiser l’élection présidentielle. La junte soutenue par toute la françafrique a tout simplement piétiné cette disposition constitutionnelle.
Les populations, en particulier la jeunesse, manifestent quasi-quotidiennement pour dénoncer les atteintes liberticides et exiger le respect de la Constitution.
Cette brutalité mortifère des laquais de la françafrique au Tchad met en lumière la duplicité de l’impérialisme français et de ses valets de l’UEMOA/CEDEAO qui sanctionnent le Mali résistant souverain mais intronisent la junte militaire tchadienne par une succession monarchique. Alors que le Mali est condamné et sanctionné pour avoir ouvert une brèche souverainiste dans l’enclos du pré-carré françafricain.
Le massacre au Tchad cherche à :
** colmater les fissures qui se multiplient dans l’enclos françafricain que les manifestants veulent prolonger au Tchad à l’instar de la Centrafrique qui a demandé le départ des troupes françaises ;
** terroriser les peuples africains en mouvement dans le pré-carré françafricain pour arracher leur souveraineté nationale ;
** faire obstacle à la marche en avant des peuples africains vers le multilatéralisme adossé à la souveraineté nationale.
Ce massacre est une signature de la barbarie néocoloniale qui n’arrêtera pourtant pas la marche des peuples dans cette seconde phase de libération nationale des peuples d’Afrique.
23/10/22
Diagne Fodé Roland