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Trump se démène pour trouver un nouveau conseiller à la sécurité

Vendredi 17 Février 2017

Trump se démène pour trouver un nouveau conseiller à la sécurité
NORTH CHARLESTON, Caroline du Sud (Reuters) - Donald Trump, contraint de trouver un nouveau conseiller à la sécurité nationale quatre semaines à peine après son arrivée à la Maison blanche, a annoncé vendredi qu'il examinait quatre personnalités possibles pour le poste.
 
Le vice-amiral Robert Harward, que le président avait désigné jeudi pour succéder à Michael Flynn, a préféré décliner l'offre.
 
Selon la Maison blanche, l'ancien numéro deux du CentCom sous l'autorité de James Mattis, aujourd'hui secrétaire à la Défense, a justifié son refus par des motifs familiaux et financiers - il fait partie de la direction de Lockheed Martin.
 
Deux sources proches du dossier ont indiqué que l'ex-militaire voulait s'entourer de sa propre équipe, un facteur qui a également joué dans son refus.
 
Lors de la conférence de presse qu'il a donnée jeudi, le président Trump avait paru faire référence à lui en assurant: "J'ai quelqu'un qui, je pense, sera exceptionnel pour ce poste."
 
Sur Twitter, Trump a annoncé vendredi qu'il examinait quatre candidats possibles, dont le général Keith Kellog, qui assure l'intérim depuis la démission de Michael Flynn, le seul qu'il désigne nommément dans son tweet.
 
"Le général Keith Kellogg, que je connais depuis longtemps, est tout à fait dans le jeu pour le poste de CSN (conseiller à la sécurité nationale), ainsi que les trois autres", écrit le président américain.
 
L'ex-général David Petraeus, ancien commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan et éphémère directeur de la CIA sous Barack Obama, serait également pressenti pour le poste, selon une source à la Maison blanche. Il a été condamné pour écart de conduite en 2015 pour avoir transmis des documents confidentiels à sa maîtresse et biographe.
 
Deux autres ex-généraux, Keith Alexander, ancien patron de l'Agence de la sécurité nationale (NSA), et James Jones, ex-commandant suprême des forces alliées en Europe et conseiller à la sécurité nationale d'Obama en 2009-2010, seraient aussi sur les rangs.
 
Sont aussi avancés par les médias les noms de John Bolton, qui fut ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies sous George W. Bush, et le général H.R. McMaster, membre du commandement de l'armée de terre chargé des questions de doctrine et de formation.
 
Trump pourrait s'entretenir avec ces candidats au cours du week-end, qu'il doit passer en Floride, a dit un responsable de la Maison blanche à la presse.
 
Michael Flynn, qui avait rejoint Trump très tôt dans la campagne et fut un temps pressenti pour briguer la vice-présidence, a été contraint lundi de présenter sa démission après des révélations sur ses conversations avant l'investiture avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis et sa tentative d'en dissimuler le contenu au vice-président, Mike Pence.

 
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