Washington - Le réseau social américain Twitter a annoncé mardi avoir suspendu 376.890 comptes sur les six derniers mois dans le cadre de sa lutte contre les publications faisant l'apologie du terrorisme, soit 60% de plus que sur la précédente période.
Twitter avait commencé à donner ces chiffres il y a un an. En cumulé, le réseau social a supprimé quelque 636.248 comptes avec de tels contenus, sur la période allant du 1er août 2015 au 31 décembre 2016.
Au 2e semestre 2016, pour divers motifs dont l'apologie du terrorisme, les autorités françaises (police, gouvernement) ont adressé à Twitter 1.334 demandes de blocages de comptes ou de tweets, trois fois plus qu'au 1er semestre et presque dix fois plus qu'il y a un an.
La France s'est ainsi hissée au 2e rang des pays qui ont demandé à Twitter le plus de blocages, après la Turquie (2.232 demandes) et devant la Russie (519) et l'Allemagne (236).
Mais sur le total des demandes françaises, Twitter n'a accepté que 23% des demandes, en bloquant au final 312 comptes et 335 tweets, dont l'un contenant une vidéo de l'attaque du 14 juillet à Nice.
Twitter a par ailleurs indiqué avoir engagé depuis 2010 un partenariat avec l'organisme de recherche américain Lumen.
Selon Twitter, Lumen agit comme "tierce partie indépendante" et le réseau social lui fournira, lorsqu'il n'en sera pas expressément empêché, une copie des demandes de suppression des comptes de manière à ce que "chacun puisse voir quel type de contenu a été retiré et qui en a fait la demande".
Twitter a toutefois indiqué qu'il se réservait le droit de ne pas transmettre certaines informations à Lumen comme les adresses personnelles, les numéros de téléphone pour des raisons de confidentialité et de respect de la vie privée.
Le réseau social précise que les demandes d'information de la part d'autorités gouvernementales ont augmenté de 7% par rapport à la période précédente mais ont porté sur 13% de comptes de moins. Concernant les demandes de suppressions de compte, elles ont augmenté de 13% mais là encore portant sur un nombre de comptes en baisse de 37%.
Twitter a également indiqué qu'aux Etats-Unis le FBI l'avait autorisé à faire état de demandes de surveillance spécifiques portant sur deux comptes, levant le secret qui pesait sur ces requêtes adressées à Twitter.
Le réseau social consacre aussi dans son rapport une section dévolue aux comptes de journalistes et de médias "reconnus", soulignant avoir reçu de la part des autorités dans le monde 88 demandes de suppressions de tweets émanant de tels comptes mais n'avoir pas pris de mesures "dans la majorité des cas", avec toutefois des exceptions pour l'Allemagne et la Turquie, ce dernier pays représentant 88% de ce type de demandes.
Twitter avait commencé à donner ces chiffres il y a un an. En cumulé, le réseau social a supprimé quelque 636.248 comptes avec de tels contenus, sur la période allant du 1er août 2015 au 31 décembre 2016.
Au 2e semestre 2016, pour divers motifs dont l'apologie du terrorisme, les autorités françaises (police, gouvernement) ont adressé à Twitter 1.334 demandes de blocages de comptes ou de tweets, trois fois plus qu'au 1er semestre et presque dix fois plus qu'il y a un an.
La France s'est ainsi hissée au 2e rang des pays qui ont demandé à Twitter le plus de blocages, après la Turquie (2.232 demandes) et devant la Russie (519) et l'Allemagne (236).
Mais sur le total des demandes françaises, Twitter n'a accepté que 23% des demandes, en bloquant au final 312 comptes et 335 tweets, dont l'un contenant une vidéo de l'attaque du 14 juillet à Nice.
Twitter a par ailleurs indiqué avoir engagé depuis 2010 un partenariat avec l'organisme de recherche américain Lumen.
Selon Twitter, Lumen agit comme "tierce partie indépendante" et le réseau social lui fournira, lorsqu'il n'en sera pas expressément empêché, une copie des demandes de suppression des comptes de manière à ce que "chacun puisse voir quel type de contenu a été retiré et qui en a fait la demande".
Twitter a toutefois indiqué qu'il se réservait le droit de ne pas transmettre certaines informations à Lumen comme les adresses personnelles, les numéros de téléphone pour des raisons de confidentialité et de respect de la vie privée.
Le réseau social précise que les demandes d'information de la part d'autorités gouvernementales ont augmenté de 7% par rapport à la période précédente mais ont porté sur 13% de comptes de moins. Concernant les demandes de suppressions de compte, elles ont augmenté de 13% mais là encore portant sur un nombre de comptes en baisse de 37%.
Twitter a également indiqué qu'aux Etats-Unis le FBI l'avait autorisé à faire état de demandes de surveillance spécifiques portant sur deux comptes, levant le secret qui pesait sur ces requêtes adressées à Twitter.
Le réseau social consacre aussi dans son rapport une section dévolue aux comptes de journalistes et de médias "reconnus", soulignant avoir reçu de la part des autorités dans le monde 88 demandes de suppressions de tweets émanant de tels comptes mais n'avoir pas pris de mesures "dans la majorité des cas", avec toutefois des exceptions pour l'Allemagne et la Turquie, ce dernier pays représentant 88% de ce type de demandes.