Au mois de mai dernier, plusieurs parlementaires de la majorité ont lancé le débat sur la révision de la Constitution centrafricaine. Une initiative qui laissait supposer qu’elle était téléguidée par le président Faustin Archange Touadera , afin de pouvoir briguer un troisième mandat. La société civile et l'opposition se sont mobilisés pour empêcher une tentative laquelle "voulait passer outre les lois du pays".
En effet, la Constitution limite à deux les mandats présidentiels mais il est probable que le nouveau texte, non encore validé, devrait éluder l'article "gênant". En toute illégalité d'ailleurs puisqu’une réforme de la loi fondamentale ne peut justement pas modifier cet article. Ce que la Cour constitutionnelle a récemment rappelé, s’opposant donc ouvertement au président.
Le fait que Danièle Darlan, désormais ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, a contrecarré la proposition de révision a, selon les Centrafricains, déclenché la colère du pouvoir. Pour Thierry Vircoulon, spécialiste de l'Afrique centrale, le décret présidentiel mettant Danièle Darlan à la retraite visait en effet à faire sauter un obstacle sur la route vers un troisième mandat.
Il précise : "Cela ouvre en effet probablement la voie. Cela montre qu'un obstacle qui se trouvait sur le chemin du gouvernement, en ce qui concerne la révision constitutionnelle, peut être levé. On verra qui remplacera madame Darlan, mais il est très probable que son remplaçant sera plus conciliant avec la procédure de révision constitutionnelle." (DW)
En effet, la Constitution limite à deux les mandats présidentiels mais il est probable que le nouveau texte, non encore validé, devrait éluder l'article "gênant". En toute illégalité d'ailleurs puisqu’une réforme de la loi fondamentale ne peut justement pas modifier cet article. Ce que la Cour constitutionnelle a récemment rappelé, s’opposant donc ouvertement au président.
Le fait que Danièle Darlan, désormais ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, a contrecarré la proposition de révision a, selon les Centrafricains, déclenché la colère du pouvoir. Pour Thierry Vircoulon, spécialiste de l'Afrique centrale, le décret présidentiel mettant Danièle Darlan à la retraite visait en effet à faire sauter un obstacle sur la route vers un troisième mandat.
Il précise : "Cela ouvre en effet probablement la voie. Cela montre qu'un obstacle qui se trouvait sur le chemin du gouvernement, en ce qui concerne la révision constitutionnelle, peut être levé. On verra qui remplacera madame Darlan, mais il est très probable que son remplaçant sera plus conciliant avec la procédure de révision constitutionnelle." (DW)