La Bourse de New York a terminé dans le rouge lundi, faisant une pause après une forte progression et face à un regain d'interrogations sur la réforme fiscale en préparation à Washington: le Dow Jones a perdu 0,36% et le Nasdaq 0,03%.
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 85,45 points à 23.348,74 points et le Nasdaq, à prédominance technologique, a cédé 2,30 points à 6.698,96 points.
L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,32%, ou 8,24 points, à 2.572,83 points.
"L'histoire du jour est simplement que le marché s'est emballé au cours des dernières séances et qu'il marque une pause pour se consolider un peu", a avancé Adam Sarhan de 50 Park Investment. "Il n'y a rien de négatif à cela, c'est parfaitement normal", a-t-il souligné.
Sous l'effet de résultats d'entreprises supérieurs aux attentes, en particulier des grands noms de la technologie Amazon, Microsoft et Alphabet, le Nasdaq et le S&P 500 avaient bondi vendredi et terminé à des records. Les chiffres du géant du secteur Apple sont eux attendus jeudi.
La mise en accusation lundi de trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort, par le procureur spécial enquêtant sur l'ingérence russe dans la présidentielle américaine, a renforcé la prudence des investisseurs. "Il ne va peut-être rien se passer au final mais beaucoup de points d'interrogations restent en suspens", a commenté M. Sarhan. "Le marché s'inquiète de voir la situation s'aggraver et affecter le fonctionnement de la Maison Blanche."
Autre frein: alors que les discussions se poursuivent sur la grande réforme fiscale promise par le président Donald Trump, "selon des informations de presse, les Républicains de la chambre des Représentants envisagent une proposition ne réduisant que progressivement le taux d'imposition des entreprises", a indiqué Karl Haeling de LBBW. Or la perspective d'un abaissement important de l'impôt sur les sociétés a largement contribué ces dernières semaines à la course aux records des indices de Wall Street.
Deux indicateurs macroéconomiques étaient aussi à l'agenda lundi: l'inflation en septembre, qui a légèrement accéléré sur un rythme annualisé(+1,6%), et les statistiques sur les dépenses des ménages, en forte hausse ce même mois.
"Ces deux chiffres sont des motifs de hausse de taux pour la banque centrale américaine. Et la hausse n'est pas forcément bonne pour le marché des actions", a décrypté Phil Davis de PSW Investments.
- Mattel racheté? -
A court terme, il semblait toutefois peu probable aux yeux des investisseurs que la Fed annonce une décision sur les taux à l'issue d'une réunion se tenant mardi et mercredi.
L'attention sera surtout tournée vers la nomination prévue cette semaine du prochain patron de l'institution. Le nom de Jerome Powell, actuel gouverneur de la Fed, revenait lundi avec insistance dans la presse américaine comme favori.
Le marché obligataire montait: le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,363% vers 20H30 GMT contre 2,418% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,878% contre 2,929% en fin de semaine.
Parmi les valeurs du jour, le fabricant de jouets Mattel s'est envolé de 11,29% à 15,58 dollars, stimulé par une note de BMO Capital Markets décrivant la société comme une cible potentielle pour un rachat. En difficultés, le groupe a annoncé la semaine dernière une nouvelle cure d'austérité prévoyant des suppressions d'emplois et des fermetures d'usines.
Le distributeur de vins et de boissons alcoolisées Constellation Brands a gagné 0,52% à 213,00 dollars après l'annonce d'une prise de participation de 9,9% au sein de Canopy Growth Corporation, un producteur de cannabis médical basé en Ontario (Canada).
Sur le front des fusions et acquisitions, CalAtlantic a bondi de 21,31% à 49,07 dollars suite à son rachat par le groupe de construction Lennar (-4,02% à 55,68 dollars) dans une transaction évaluée à 9,3 milliards de dollars, créant selon Lennar "le plus gros groupe de construction immobilière du pays".
Cotée sur le Nasdaq, la société française Advanced Accelerator Applications (+10,41% à 80,50 dollars) a bénéficié de l'annonce de son rachat par le géant pharmaceutique suisse Novartis, opération qui valorisait l'entreprise à 3,9 milliards d'euros. (AFP)
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 85,45 points à 23.348,74 points et le Nasdaq, à prédominance technologique, a cédé 2,30 points à 6.698,96 points.
L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,32%, ou 8,24 points, à 2.572,83 points.
"L'histoire du jour est simplement que le marché s'est emballé au cours des dernières séances et qu'il marque une pause pour se consolider un peu", a avancé Adam Sarhan de 50 Park Investment. "Il n'y a rien de négatif à cela, c'est parfaitement normal", a-t-il souligné.
Sous l'effet de résultats d'entreprises supérieurs aux attentes, en particulier des grands noms de la technologie Amazon, Microsoft et Alphabet, le Nasdaq et le S&P 500 avaient bondi vendredi et terminé à des records. Les chiffres du géant du secteur Apple sont eux attendus jeudi.
La mise en accusation lundi de trois membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort, par le procureur spécial enquêtant sur l'ingérence russe dans la présidentielle américaine, a renforcé la prudence des investisseurs. "Il ne va peut-être rien se passer au final mais beaucoup de points d'interrogations restent en suspens", a commenté M. Sarhan. "Le marché s'inquiète de voir la situation s'aggraver et affecter le fonctionnement de la Maison Blanche."
Autre frein: alors que les discussions se poursuivent sur la grande réforme fiscale promise par le président Donald Trump, "selon des informations de presse, les Républicains de la chambre des Représentants envisagent une proposition ne réduisant que progressivement le taux d'imposition des entreprises", a indiqué Karl Haeling de LBBW. Or la perspective d'un abaissement important de l'impôt sur les sociétés a largement contribué ces dernières semaines à la course aux records des indices de Wall Street.
Deux indicateurs macroéconomiques étaient aussi à l'agenda lundi: l'inflation en septembre, qui a légèrement accéléré sur un rythme annualisé(+1,6%), et les statistiques sur les dépenses des ménages, en forte hausse ce même mois.
"Ces deux chiffres sont des motifs de hausse de taux pour la banque centrale américaine. Et la hausse n'est pas forcément bonne pour le marché des actions", a décrypté Phil Davis de PSW Investments.
- Mattel racheté? -
A court terme, il semblait toutefois peu probable aux yeux des investisseurs que la Fed annonce une décision sur les taux à l'issue d'une réunion se tenant mardi et mercredi.
L'attention sera surtout tournée vers la nomination prévue cette semaine du prochain patron de l'institution. Le nom de Jerome Powell, actuel gouverneur de la Fed, revenait lundi avec insistance dans la presse américaine comme favori.
Le marché obligataire montait: le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,363% vers 20H30 GMT contre 2,418% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,878% contre 2,929% en fin de semaine.
Parmi les valeurs du jour, le fabricant de jouets Mattel s'est envolé de 11,29% à 15,58 dollars, stimulé par une note de BMO Capital Markets décrivant la société comme une cible potentielle pour un rachat. En difficultés, le groupe a annoncé la semaine dernière une nouvelle cure d'austérité prévoyant des suppressions d'emplois et des fermetures d'usines.
Le distributeur de vins et de boissons alcoolisées Constellation Brands a gagné 0,52% à 213,00 dollars après l'annonce d'une prise de participation de 9,9% au sein de Canopy Growth Corporation, un producteur de cannabis médical basé en Ontario (Canada).
Sur le front des fusions et acquisitions, CalAtlantic a bondi de 21,31% à 49,07 dollars suite à son rachat par le groupe de construction Lennar (-4,02% à 55,68 dollars) dans une transaction évaluée à 9,3 milliards de dollars, créant selon Lennar "le plus gros groupe de construction immobilière du pays".
Cotée sur le Nasdaq, la société française Advanced Accelerator Applications (+10,41% à 80,50 dollars) a bénéficié de l'annonce de son rachat par le géant pharmaceutique suisse Novartis, opération qui valorisait l'entreprise à 3,9 milliards d'euros. (AFP)