Huit membres de la protection civile syrienne ont été tués samedi dans une frappe aérienne qui a touché leurs locaux dans la province d'Hama dans le nord de la Syrie, indiquent les services de secours.
Les "casques blancs" interviennent dans les zones tenues par l'opposition syrienne soumises aux attaques des troupes gouvernementales.
Le centre de la sécurité civile se trouvait à Kafr Zeïta, localité aux mains des insurgés dans la province d'Hama, qui a été prise pour cible d'intenses bombardements samedi, précise l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (Reuters)
Quiconque provoquerait un conflit dans la péninsule coréenne "devra assumer une responsabilité historique et en payer le prix", a martelé vendredi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, après de nouvelles menaces de Donald Trump envers Pyongyang.
Dans le dossier du nucléaire nord-coréen, "le vainqueur ne sera pas celui qui tient des propos les plus durs ou qui montre le plus ses muscles. Si une guerre a lieu, le résultat sera une situation dont personne ne sortira vainqueur", a averti M. Wang, sans citer explicitement les récentes menaces du président américain. (AFP)
Deux adultes sont morts lundi lors d'une fusillade dans une école primaire de San Bernardino en Califonie, qui a aussi fait deux blessé, probablement des enfants, a indiqué le chef de la police sur Twitter.
Les deux victimes blessées de la fusillade - une tentative de meurtre suivie d'une tentative de suicide - ont été hospitalisées, a précisé Jarrod Burguan, le chef de la police de San Bernardino, déjà le théâtre d'un attentat d'inspiration islamiste en décembre 2015. (AFP)
L'armée syrienne "n'a pas utilisé et n'utilisera jamais" des armes chimiques contre son propre peuple, "pas même" contre les rebelles et les jihadistes, a affirmé jeudi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.
"Je peux vous assurer une nouvelle fois que l'armée arabe syrienne n'a pas utilisé et n'utilisera jamais ce genre d'armes contre notre propre peuple, contre nos enfants, pas même contre les terroristes qui ont tué notre peuple", a affirmé M. Mouallem lors d'une conférence de presse à Damas. (AFP)
Le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a exécuté jeudi par pendaison trois hommes accusés de collaboration avec Israël, grand ennemi du mouvement islamiste palestinien, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces exécutions interviennent dans un contexte d'appels à la vengeance de la part du Hamas après le mystérieux assassinat d'un de ses commandants le 24 mars à l'intérieur du territoire. Les hommes exécutés jeudi n'étaient cependant pas mis en cause dans la mort de Mazen Faqha, mais pour des faits antérieurs.
L'armée russe a affirmé mercredi que l'aviation syrienne avait bombardé la veille près de Khan Cheikhoun un "entrepôt" des rebelles où étaient entreposés des "substances toxiques", au lendemain d'une attaque "chimique" ayant coûté la vie à au moins 72 civils. "Selon les données objectives du contrôle russe de l'espace aérien, l'aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Il abritait "un atelier de fabrication de mines artisanales, avec des substances toxiques", a affirmé le ministère, sans préciser si l'aviation syrienne avait connaissance du contenu de cet entrepôt. (Romandie)
Donald Trump a offert ses trois premiers mois de salaire de président au National Park Service (NPS), l'agence fédérale américaine chargée de l'administration des parcs et monuments nationaux, a annoncé lundi la Maison blanche.
Au cours de sa campagne, celui qui était alors candidat à l'investiture républicaine, avait promis de faire don de l'intégralité de son salaire annuel, 400.000 dollars (375.000 euros), s'il était élu. "Ce n'est pas vraiment un problème pour moi", avait-il déclaré en septembre 2015. (Reuters)
Des pirates ont détourné un navire de la marine marchande indienne au large de la Somalie et le bâtiment se dirige vers la côte, a annoncé Abdrizak Mohamed Dirir, ancien directeur de l'agence de lutte contre la piraterie de la région somalienne semi-autonome du Pount.
La bateau, qui était parti de Dubaï et faisait route vers Bosasso, a été piraté samedi, a précisé Craeme Gibbon-Brooks du groupe britannique Dryad Maritime Security. Les pirates sont à bord et emmènent le bateau et ses 11 membres d'équipage à Eyl dans le Pount, a-t-il ajouté.
Le mois dernier, un pétrolier avait été brièvement détourné par des pirates somaliens. Il s'agissait du premier acte de ce genre depuis 2012. (Reuters)
Avant d'entrer à la Maison Blanche, Donald Trump avait exprimé son admiration pour Vladimir Poutine et prôné un rapprochement. Mais depuis qu'il est président, son administration est aussi ferme envers la Russie que l'équipe de Barack Obama.
Deux mois après son arrivée au pouvoir, le président américain flatte un peu moins son homologue russe, dans un climat politique alourdi à Washington par des enquêtes officielles sur des collusions possibles entre la galaxie Trump et des responsables russes pendant la campagne présidentielle américaine de 2016.
Plusieurs personnes ont été blessées jeudi devant le consulat de Turquie à Bruxelles lors d'affrontements entre partisans et adversaires du gouvernement, rapporte la police belge. Certains blessés ont dû être hospitalisés. Aucun bilan chiffré n'a été communiqué à ce stade par la police belge et aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du consulat de Turquie. Ces incidents surviennent alors que la Turquie est en campagne en vue du référendum du 16 avril au cours duquel les électeurs auront à se prononcer sur une modification majeure de la Constitution qui prévoit de remplacer le système parlementaire par un régime présidentiel. (Reuters)
Plusieurs armes ont été saisies jeudi matin chez un habitant de Cap-d'Ail (Alpes-Maritimes) dans le cadre d'une perquisition "pas forcément" liée au terrorisme, a-t-on appris auprès de Jean-Michel Prêtre, procureur de la République de Nice.
"Une opération de perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête judiciaire relative à des armes. Il n'y a pas forcément de lien avec le terrorisme mais nous vérifions plusieurs éléments", a-t-il dit à Reuters. L'opération a été menée par la gendarmerie qui a transmis l'enquête à la police judiciaire de Nice. (Reuters)
Le nombre de réfugiés syriens présents en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Egypte dépasse les cinq millions, pour la première fois depuis le début du conflit civil en 2011, selon données recueillies par le HCR et communiquées jeudi. Cela représente entre un quart et un cinquième de la population de la Syrie d'avant le déclenchement de la guerre.
Tout au long de 2016, le nombre total de réfugiés était resté stable, autour de 4,8 millions, mais il a augmenté depuis le début de l'année. Selon les données collectées par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés et par le gouvernement turc, le nombre de réfugiés s'élève désormais à 5.008.473, dont près de 489.000 vivent dans des camps d'hébergement. (Reuters)
Le Premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé mercredi soir que l'opération militaire "Bouclier de l'Euphrate" menée dans le nord de la Syrie était terminée sept mois après son déclenchement. Cette opération avait été lancée par la Turquie à la fin du mois d'août afin de combattre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ainsi que les miliciens kurdes soutenus par les Etats-Unis dans le nord de la Syrie.
"L'opération Bouclier de l'Euphrate est une réussite et elle est terminée. Toute autre opération qui suivra portera un nom différent", a déclaré Yildirim. L'armée turque aidée par des rebelles syriens a réussi à occuper une partie de la zone frontalière dans le nord de la Syrie avec comme principale succès, la prise en février de la ville d'al Bab tenue par l'EI au terme d'une vaste offensive de plus de deux mois. (Reuters)
Des éleveurs kényans ont incendié mercredi un lodge de luxe appartenant à un propriétaire blanc dans la région troublée de Laikipia, a-t-on appris d'un habitant des alentours. L'attaque commise contre la Mukutan Retreat, où la nuit peut coûter plus de 650 dollars (605 euros), s'est produite dans la foulée d'une opération militaire menée pour rétablir l'ordre dans la région. Aucun responsable kényan n'était disponible pour commenter cette information, pas plus que le propriétaire du pavillon.
L'insécurité est de plus en plus perceptible ces derniers mois dans la région où des éleveurs de bétails, souvent armés, font paître leurs bêtes sur des terres privés. Selon certains parlementaires, les occupations de terres, parfois accompagnées de violence, sont encouragées par des hommes politiques qui cherchent à obtenir les voix de certaines ethnies à quelques mois des élections législatives d'août. (Reuters)
Deux personnes, "soupçonnées d'infractions terroristes", ont été arrêtées à Birmingham, a annoncé mercredi le chef de la police des Midlands. Ces interpellations n'ont pas de lien avec l'attaque à la voiture bélier commise par un musulman radicalisé qui a fait quatre morts dans le centre de Londres la semaine passée.
Les deux individus, un homme et une femme, âgés de 21 et 23 ans, ont été placés en détention dans le cadre de "la législation antiterroriste" car ils étaient soupçonnés de préparer des "actions terroristes". La sécurité publique n'est pas menacée, a précisé le chef de la police régionale. (Reuters)
L'ancien Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa a lancé mercredi un nouveau parti politique, baptisé Alternative tunisienne, qu'il veut exempt de toute idéologie, pour "redonner de l'espoir aux Tunisiens". Mehdi Jomâa a dirigé un gouvernement technocratique en 2014, avant des élections et l'adoption d'une nouvelle Constitution. Depuis deux ans, la Tunisie est gouvernée par une coalition rassemblant le parti laïque Nidaa Tounes et le parti islamiste modéré Ennahda.
Le nouveau parti, que Jomâa veut ouvert à tous et basé sur le mérite, rassemble un grand nombre d'anciens ministres et technocrates, parmi lesquels l'ex-gouverneur de la banque centrale Mustafa Kamal Aabli, l'ex-ministre de l'Economie Nidhal Ourefelli et l'ancien expert de la Banque mondiale Hedi Bel Arbi. Les élections municipales prévues à la fin de l'année devraient être son premier test. (Reuters)
L'armée américaine a déclaré mercredi que 284 membres des forces de sécurité irakiennes avaient été tués et 1.600 autres blessés dans la bataille de Mossoul-Ouest, lancée à la mi-février contre l'Etat islamique. Interrogé par le Congrès à Washington, le général Joseph Votel a ajouté que la reconquête de Mossoul-Est, qui a duré de la mi-octobre à la mi-janvier, avait fait 490 morts et plus de 3.000 blessés dans les rangs des forces irakiennes. Le général Votel dirige le Central Command, le commandement central de l'armée américaine, qui couvre le Moyen-Orient. (Reuters)
La Première ministre britannique, Theresa May, a signé mardi une lettre adressée au président du Conseil européen, Donald Tusk, l'informant officiellement de l'intention du Royaume-Uni de quitter l'UE, selon une photographie du document consultée par Reuters. La lettre doit être remise de la main à la main à Donald Tusk mercredi à Bruxelles par Tim Barrow, représentant permanent de la Grande-Bretagne auprès de l'UE. Theresay May informera de son côté le parlement britannique de l'envoi de cette lettre. Le Royaume-Uni s'est prononcé majoritairement en faveur de son retrait de l'Union européenne, lors du référendum du 23 juin sur le "Brexit".
Un jeune homme a été arrêté mardi alors qu'il cherchait à entrer au parlement avec un couteau sur lui, ont rapporté les autorités. Un portail de détection a sonné à son passage, permettant de découvrir le couteau. L'homme a été placé sous enquête pour port d'arme sans autorisation, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Le jeune homme a déclaré qu'il portait le couteau pour se défendre en cas d'agression, ayant été déjà victime d'un vol. Il a dit s'être rendu au parlement à l'invitation d'un député. La sécurité a été renforcée au parlement à Tunis depuis l'attaque du musée du Bardo voici deux ans, au cours de laquelle 21 touristes étrangers avaient été tués. (Reuters)
Donald Trump a signé mardi un décret abrogeant une série de réglementations édictées du temps de Barack Obama sur la lutte contre les changements climatiques. Le président américain a déclaré à cette occasion que son administration mettait un terme à ce qu'il a appelé la "guerre contre le charbon".
"Mon administration met un terme à la guerre contre le charbon", a dit le locataire de la Maison blanche avant de signer le décret. "Par le décret promulgué aujourd'hui, je prends des mesures historiques pour lever les restrictions sur l'énergie américaine, pour en finir avec l'intrusion du gouvernement et abroger les réglementations destructrices d'emplois". (Reuters)