Ils sont descendus du bus tout sourire en portant leurs affaires à bout de bras. Le 9 juin, 123 habitants de Mocimboa da Praia ont été autorisés à se réinstaller dans la petite ville portuaire de l’extrême nord-est du Mozambique. Venus du camp de déplacés de Quitunda, à 80 km au nord, ils sont les premiers à rentrer depuis que la localité a été reprise aux insurgés islamistes chabab par les forces armées mozambicaines et leur allié rwandais, en août 2021.
Mais la ville qu’ils ont connue a disparu ou presque. Cocotiers calcinés, murs troués de balles, magasins incendiés, véhicules abandonnés par dizaines et réduits à l’état de carcasses… Les combats ont laissé Mocimboa da Praia exsangue.
Des hommes en bleu de travail ont beau s’activer depuis début juin pour nettoyer les rues et redresser ce qui peut l’être, la ville entière baigne dans une atmosphère de fin du monde. L’église semble avoir été attaquée à l’arme lourde. Les bâtiments administratifs, les stations-service, la mosquée principale, les écoles et les banques ont été totalement détruits. (Le Monde)
La manifestation prévue initialement à Conakry ce jeudi (22.06) avait été interdite par la junte au pouvoir et les autorités municipales. En face, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) dénonçait une tentative d’infiltrer des "casseurs" au sein de la marche finalement annulée in extremis. L’événement faisait ainsi craindre des débordements.
C’est au bout d’une journée de tractations que le FNDC a annoncé son intention de surseoir à cette marche. Dans un communiqué, il explique qu’il "suspend la marche citoyenne et pacifique jusqu’au 30 juin" afin de "donner une chance" à des négociations. En cas d’absence de résultats, le FNDC promet de renouveler son appel à manifester. (DW)
L'annonce en début de semaine à Nairobi du déploiement d'une force régionale dans l'est de la République démocratique du Congo est accueillie avec une grande méfiance voire une franche hostilité dans les provinces concernées, qui demandent plutôt une réforme et un renforcement de leur armée nationale.
"Nous rejetons vigoureusement" ce projet et "vous appelons à y renoncer", écrit dans une lettre au président de RDC Félix Tshisekedi le mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le changement), créé il y a dix ans à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
"Au moins trois des sept Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) - le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi - sont impliqués depuis plus de deux décennies dans la déstabilisation de notre pays, à travers des interventions directes de leurs armées ou à travers des groupes armés", poursuit la Lucha, qui évoque des raisons "sécuritaires, économiques ou géopolitiques". (VOA/AFP)
La première conférence de paix chinoise pour la Corne de l’Afrique s'est clôturé mardi à Addis-Abeba. Habituellement discrète sur le terrain politique, Pékin a récemment nommé un envoyé spécial pour la région. Les différentes parties se sont accordées sur la résolution commune des conflits dans la région. Malgré cette déclaration d’intention, le sommet qui a duré deux jours, n’a pas rencontré l’engouement espéré par la Chine.
Initialement, les ministres des Affaires étrangères de huit pays de la Corne de l’Afrique y étaient conviés. Finalement, seuls les ambassadeurs ont fait le déplacement, et encore l’Érythrée, pourtant proche de Pékin, n’a pas donné suite à l’invitation. Tel est le résultat mitigé de cette conférence de paix chinoise aux contours flous. Si flous que même les conflits régionaux n’ont pas été évoqués. Pas question par exemple de proposer une médiation pour la guerre civile éthiopienne, a déclaré l’envoyé spécial chinois pour la Corne de l’Afrique, Xue Bing, qui a pris son poste en février. (RFI)
Plusieurs défenseurs des droits de l'homme n'ont pas pu rendre visite à trois détenus de la prison centrale de Libreville, malgré une autorisation du tribunal. Les trois prisonniers devaient recevoir la visite de Georges Mpaga, président du Réseau gabonais des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) et Marc Ona, représentant le Réseau de défenseur des droits humains d'Afrique centrale (Redhac) au Gabon, mais en vain.
Ils avaient pourtant obtenu une autorisation du tribunal d'aller visiter le leader syndical Jean-Rémy Yama, l'ex-député Bertrand Zibi et l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga. « On ne nous a même pas permis d’accéder au site alors que nous sommes avec mon collègue Georges Mpaga, nous sommes détenteurs de permis de visite délivré par le tribunal de Libreville. Nous avons cherché à comprendre pourquoi cette décision qui nous concerne nous particulièrement alors que les autres visites étaient permises, personne ne nous a répondu », déplore Marc Ona, joint par Nadia Ben Mahfoudh du service Afrique. (RFI)
Les dirigeants d'Afrique de l'Est se sont accordés lundi sur la mise en place d'une force régionale pour tenter de mettre fin au conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) et ont appelé à un cessez-le-feu immédiat. Cette annonce a été faite par la présidence kenyane à l'issue d'une réunion lundi à Nairobi des sept membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) consacrée à la situation sécuritaire dans cette région très troublée.
"Les chefs d'Etat ont indiqué que la force régionale devrait, en coopération avec l'armée et les forces administratives de RDC, chercher à stabiliser et assurer la paix en RDC", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Les chefs d'Etat ont demandé qu'un cessez-le-feu immédiat soit appliqué et que la cessation des hostilités débute immédiatement", a poursuivi la présidence kényane.
La RDC, riche en minerais, est en proie à des dizaines de groupes armés dans l'Est, dont la plupart sont un héritage de deux guerres régionales il y a un quart de siècle. (AfricaNews/AFP)
Trente-cinq adolescentes ont été sauvées d'un hôtel du sud-est du Nigeria, où un réseau de trafiquants les forçait à se prostituer et à donner naissance à des enfants qui étaient ensuite revendus, a annoncé la police locale. Les adolescentes âgées de 14 à 17 ans ont été sauvées de l'hôtel Gally Gally dans l'Etat d'Anambra, où elles étaient "utilisées comme esclaves sexuelles pour la prostitution et la fabrication de bébé", a expliqué le porte-parole de la police locale Tochukwu Ikenga dans un communiqué publié mercredi soir.
Quatre de ces adolescentes étaient enceintes, a-t-il précisé, ajoutant que des armes et de l'argent liquide avaient été retrouvés par la police. Trois hommes ont été arrêtés sur les lieux, tandis que le propriétaire de l'hôtel est en fuite, a indiqué la police. Le trafic humain, qui inclut la prostitution forcée et la vente d'enfants, est le troisième crime le plus répandu au Nigeria, derrière la corruption et le trafic de drogue, selon les Nations unies. (VOA/AFP)
Un soldat congolais a été tué vendredi dans un échange de tirs à un poste-frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda à Goma, où des manifestations contre le Rwanda sont signalées, a-t-on appris de sources policières.
"Un soldat congolais a foncé, tirant en direction de la frontière rwandaise. Un soldat rwandais a tiré sur lui et il est mort sur place", a témoigné auprès de l'AFP un policier congolais présent lors de l'incident, mais qui a requis l'anonymat. "Il s'en est suivi un échange des tirs entre nous et les forces de sécurité rwandaises. Il y a des blessés parmi les civils qui voulaient traverser la frontière", a ajouté la source.
"Nous attendons les observateurs du mécanisme de vérification pour récupérer le corps du militaire congolais tué du côté rwandais de la frontière par les gardes frontières rwandais", a indiqué le major Ken Ngalamulume, chef de la police au poste frontalier entre la RDC et le Rwanda appelé "Petite barrière". (VOA/AFP)
Dix personnes dont des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tuées mercredi dans la commune de Bouroum, province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord, par des hommes armés. L’attaque a fait également trois blessés qui ont été transportés à l’hôpital de Kaya.
Cinq mois après son arrivée au pouvoir par un coup d’Etat au Burkina Faso en promettant de faire de la sécurité une « priorité », le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, est sous pression après l’attaque terroriste de Seytenga qui a fait 86 morts.
Depuis 2015, le Burkina Faso est le théâtre des attaques armées, qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes. (Sahel-Intelligence)
Plus de 18 millions de personnes se retrouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë après une quatrième saison des pluies sèche en Éthiopie, en Somalie et au Kenya. Plus de sept millions de têtes de bétails en ont déjà fait les frais.
En Éthiopie, le Programme alimentaire mondial ne peut assister que la moitié des sept millions d’individus touchés par la sécheresse, auquel il faut ajouter les victimes de la guerre civile, comme le précise David Beasley, le directeur du PAM, en visite dans le pays : « Il y a environ 20 millions de personnes en insécurité alimentaire en Éthiopie, dont 13 millions dans le Nord. Et on compte plus de sept millions de personnes prises au piège par la sécheresse. »
Le PAM demande un demi-milliard de dollars pour répondre à cette crise. Car aujourd’hui, faute de moyen, il doit rationner. « Les rations de céréales, qui étaient de 15 kg par personne et par mois, ont été réduites à 12, et aujourd'hui on est obligé de les réduire à 10 », regrette Claude Jidibar est le chef de file de l’organisation en Éthiopie. (RFI)
Bamako avait annoncé le 15 mai son retrait du G5 Sahel, après avoir constaté que la présidence tournante de l’organisation, qui lui revenait en principe, ne lui était dans les faits pas accordée. Le G5 est une coalition à la fois politique et militaire qui rassemble, outre le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad, et dont l’un des principaux objectifs est la lutte contre le terrorisme.
Le Tchad s’était pourtant efforcé de sauver le G5, demandant au Mali de revenir sur sa décision et s’activant pour trouver une issue à la crise. Mais les autorités maliennes n’ont pas changé de position : elles viennent même de donner des instructions pour un désengagement des soldats maliens affectés à la force conjointe du G5 dans les tout prochains jours. (RFI)
Plusieurs migrants de nationalité irakienne, albanaise, iranienne et syrienne, devrait être expulsés mardi soir par le Royaume-Uni en direction du Rwanda. Une mesure initiée par le gouvernement de Boris Johnson et contestée par l'ONU et les associations de défense des droits humains. L'opposition rwandaise s'indigne également.
Londres est en passe de mettre en application une mesure vertement critiquée par l'ONU, par des associations de défense des droits humains et par le prince Charles en personne. Un vol spécialement affrété avec à son bord des clandestins devait décoller de Londres dans la soirée du mardi 14 juin et atterrir le lendemain matin à Kigali. Mais il a été annulé ou retardé par le dépôt d’un recours devant la juridiction européenne des droits de l’homme. (France24)
Au moins 79 civils sont morts ce week-end dans l’attaque de jihadistes présumés contre le village de Seytenga, dans le nord du Burkina Faso, un des plus lourds bilans depuis la prise de pouvoir de la junte militaire en janvier. "L'armée a passé en revue l'ensemble des maisons et jusque là, 50 corps ont été retrouvés", a indiqué le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo, craignant un bilan "plus lourd". "Des parents sont revenus à Seytenga, et ont peut-être emporté des corps", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse lundi.
L'attaque a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, a précisé le porte-parole du gouvernement. Seytenga avait déjà été frappé jeudi par une attaque jihadiste qui avait tué onze gendarmes. L'armée burkinabè avait annoncé avoir tué une quarantaine de jihadistes à la suite de cette attaque. Les meurtres du weekend "sont des représailles aux actions de l'armée qui ont fait des saignées" au sein des groupes jihadistes, a estimé M. Bilgo. "L'armée est à l'oeuvre", a-t-il assuré. (VOA)
De violents affrontements entre groupes armés ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale libyenne Tripoli (ouest), sur fond de crise politique majeure dans ce pays plongé dans le chaos depuis plus d'une décennie. Des échanges de tirs nourris et des déflagrations ont retenti dans plusieurs quartiers de Tripoli, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que des images diffusées par la presse locale montraient des civils en panique pris au milieu des tirs dans une zone très fréquentée de la capitale.
Les combats, d'une grande intensité, ont opposé deux influentes milices de l'Ouest libyen, selon des médias locaux. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat et on ignore le motif de ces affrontements, qui demeurent symptomatiques du chaos auquel la Libye est en proie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, mais aussi des tensions en cours entre groupes armés de la Tripolitaine. (VOA)
Plus de 15.000 moutons sont morts noyés dimanche dans le port soudanais de Suakin en mer Rouge après le naufrage du navire les transportant, ont indiqué des responsables locaux. Selon Saleh Selim, responsable du département en charge du bétail de la chambre des exportateurs soudanais, les moutons avaient été chargés au port de Suakin, un carrefour commercial pour de nombreux pays africains situé à près de 800 km au nord-est de Khartoum.
Très tôt dimanche, le Badr 1, dont la destination était l'Arabie saoudite, a fait naufrage au port "alors qu'il transportait 15.800 moutons (...) bien au-delà de sa charge maximale", a affirmé un responsable local qui a requis l'anonymat. Un autre responsable du port a affirmé, également sous couvert de l'anonymat, que l'équipage était sain et sauf.
Le navire pouvait transporter jusqu'à 9000 animaux mais des modifications avaient été apportées pour augmenter cette charge maximale, a-t-il ajouté sans préciser lesquelles. Il a ajouté craindre "un impact environnemental après la mort par noyade de milliers d'animaux" ainsi qu'une perturbation des activités du port. (RTBF)
La ville de Boni dans le centre du Mali est sous blocus de jihadistes depuis fin mai et le trafic sur un axe routier majeur de la région est largement interrompu, disent l'ONU et plusieurs sources locales. "Depuis le 25 mai 2022, des groupes armés extrémistes empêchent la circulation des personnes et des biens dans cette zone, notamment sur la route nationale" (RN16), ainsi que le travail dans les champs, indique un communiqué de la mission de l'ONU au Mali.
La Minusma dit sa vive préoccupation devant les effets de ce qu'elle appelle un "siège", comme les difficultés d'approvisionnement en vivres et le départ des agents de santé et des villageois. Boni, chef-lieu de commune de quelques 29.000 habitants selon un recensement de 2009, est posé aux abords de la RN16 qui relie Mopti (centre) à Gao (nord).
Habituellement des dizaines de bus, camions et autres véhicules empruntent quotidiennement cette route stratégique pour la région, largement rurale et prise depuis 2015 dans un tourbillon de violences. La RN16 est l'une des routes les plus dangereuses du Mali. (VOA/AFP)
Des dizaines de milliers de personnes fuient les affrontements à Ménaka. Le groupe djihadiste EIGS cherche à contrôler cette région du nord-est du Mali. La situation humanitaire à Ménaka reste alarmante, selon de nouveaux témoignages provenant de cette région située dans le nord-est du Mali. Des centaines de civils auraient été tués et des milliers d'autres déplacés ces derniers mois en lien avec des combats contre le groupe djihadiste "Etat islamique dans le Grand Sahara" (EIGS).
Dans ces affrontements, les Forces armées maliennes (FAMa) ont rejoint des groupes armés majoritairement touaregs et signataires de l'Accord de paix d'Alger.
Fin mai déjà, lors d'une visite, le chef de la mission de l'Onu au Mali, El Ghassim Wane, jugeait la situation à Ménaka "extrêmement dramatique". Un constat que confirme Ibrahima Garigo. Le directeur de la Radio rurale de Ménaka, une station partenaire de la Deutsche Welle, se préoccupe notamment du sort des personnes déplacées. (DW)
Au Burkina Faso, la mine industrielle Riverstone Karma, située à Namissiguima, dans la région du Nord, a été visée par une attaque jeudi 9 juin au petit matin. Des hommes armés ont lancé un assaut contre la mine aux environs de 4h30 locales. Selon des sources sécuritaires, deux personnes, dont un civil et un soldat, ont été tués durant l’attaque, ainsi que plusieurs personnes blessées et des véhicules incendiés. Tout le personnel de la mine a été évacué.
Les assaillants, selon une source au sein de la mine, ont pu franchir toutes les barrières, malgré l’important dispositif de sécurité et le camp de base des employés a été visé par les tirs. « Une intervention aérienne des forces défense et sécurité a permis de détruire un véhicule à bord duquel dix terroristes tentaient de fuir », fait savoir une source sécuritaire. Plusieurs terroristes sur moto ont été également neutralisés, ajoute la même source. …
Face à la situation, les opérateurs miniers sont inquiets et interpellent le gouvernement de transition sur la sécurisation des sites d’exploitation minière. (RFI)
Au Tchad, le président du Conseil militaire de transition s’est exprimé jeudi soir sur les affrontements qui ont causé la mort d’une centaine de personnes dans la nuit du 23 au 24 mai sur le site aurifère de Kouri Bougoudi, dans l’extrême nord du pays à la frontière libyenne.
Dans un entretien diffusé sur les chaînes publiques, Mahamat Idriss Deby a déclaré que « ce qui s’est passé est à Kouri Bougoudi est plus grave qu’un « simple conflit intercommunautaire » avant d’ajouter que l’Etat Tchadien prendra ses responsabilités. Cette prise de parole était attendue car le président s'était rendu à Kouri Bougoudi il y a une semaine. (RFI)
L'organisation de défense des droits humains "Impunity Watch" a appelé, mercredi 8 juin, le Parlement congolais à adopter une loi sur la protection des victimes et témoins des crimes des masses. Son chargé des programmes, Gentil Kasongo, a lancé cet appel à Kinshasa lors de la publication du rapport de recherche sur la participation des victimes et survivants des crimes graves aux processus informels de justice transitionnelle.
Le professeur Philippe Tunamsifu, de la faculté des droits à l'Université libre des pays des Grands lacs (ULPGL)/Goma, indique que les populations à la base expriment le besoin urgent de se réconcilier, en commençant par des mécanismes locaux.
« La population victime estime qu'il y a urgence à commencer à parler. On ne saura pas construire le pays, lorsqu'il y a des crimes qui ont été commis et qui restent impunis. La finalité d'avoir présenté cette recherche au niveau de Kinshasa, c'est pour sensibiliser le gouvernement d'appuyer les efforts des Barza intercommunautaire ». (Radio Okapi)