




La junte au pouvoir au Niger a libéré mardi 1er avril une cinquantaine de personnes, dont d’anciens ministres du régime renversé en 2023 par un coup d’Etat, conformément aux recommandations des assises nationales, qui ont récemment autorisé les militaires à gouverner au moins cinq ans de plus.
Outre les anciens ministres, des responsables politiques, un ex-ambassadeur, un journaliste ou encore des militaires accusés de tentatives de coup d’Etat dans les années 2010 font partie des personnes libérées...Ils avaient été arrêtés après le putsch qui a porté le général Abdourahamane Tiani, ancien chef de la garde présidentielle, au pouvoir et étaient détenus dans différentes prisons, notamment pour « complot ayant pour but de porter atteinte à la sûreté et à l’autorité de l’Etat ».
Des charges similaires pèsent sur le président, Mohamed Bazoum, dont l’immunité a été levée sans qu’aucune date de procès ait été fixée. [Le Monde avec AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |