PARIS (Reuters) - Un agent administratif de la préfecture de police de Paris a tué jeudi quatre fonctionnaires à l'arme blanche, sur son lieu de travail, avant d'être abattu, a-t-on appris de sources policières.
L'agression, dont le motif demeure inconnu, s'est produite en début d'après-midi dans les locaux de la préfecture, l'un des lieux les plus sécurisés de la capitale, qui se trouve sur l'île de la Cité.
Selon une source syndicale, l'assaillant est un agent administratif de la préfecture de police, membre de la Direction du renseignement (DR-PP), qui aurait eu "un coup de folie" et "porté des coups de couteau avant d'être abattu par des fonctionnaires de police dans la cour de la préfecture".
"Le mobile à ce stade n'est pas connu", a déclaré Loïc Travers, secrétaire national adjoint Ile-de-France du syndicat Alliance, parlant de l'assaillant comme d'un "collègue administratif qui a plus de 20 ans de maison".
"Les circonstances laissent supputer qu'il a commencé dans le cadre et à proximité de son bureau avant d'en sortir et d'attaquer d'autres collègues", a-t-il ajouté.
L'agresseur a d'abord tué sa supérieure hiérarchique puis a poignardé deux autres personnes dans un escalier puis un dernier dans la cour da la préfecture avant d'être abattu, selon plusieurs sources policières.
"MOMENT DE PANIQUE"
Le parquet national antiterroriste, "en observation", a fait savoir à Reuters qu'il ne s'était pas saisi à ce stade.
"C'est malheureusement un fait divers", a dit sur BFM TV Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.
"Il y a eu un moment de panique au moment de l'évacuation de la préfecture, personne ne comprenait ce qui se passait", a relaté sur BFM TV Frédéric Guillot, délégué CGT à la préfecture de police de Paris.
"On connaît avec beaucoup de tristesse un épisode de suicides dans la police, mais qu'un collègue se retourne contre d'autres, de mémoire ça n'est jamais arrivé", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron s'est rendu sur les lieux avant un déplacement à Rodez (Aveyron) pour "témoigner son soutien et sa solidarité à l'ensemble des personnels" de la préfecture, précise-t-on à l'Elysée.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et le secrétaire d'Etat Laurent Nunez, ont également fait le déplacement, de même que le procureur de Paris, Rémy Heitz, et le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard.
L'agression s'est déroulée sur fond de malaise latent dans les rangs de la police.
Plusieurs milliers de fonctionnaires ont manifesté mercredi à Paris pour exiger une amélioration de leurs conditions de travail mais aussi clamer leur mal-être face à une "haine du flic" qu'ils jugent de plus en plus préoccupante en France. Cinquante-deux policiers se sont suicidés depuis janvier.
L'agression, dont le motif demeure inconnu, s'est produite en début d'après-midi dans les locaux de la préfecture, l'un des lieux les plus sécurisés de la capitale, qui se trouve sur l'île de la Cité.
Selon une source syndicale, l'assaillant est un agent administratif de la préfecture de police, membre de la Direction du renseignement (DR-PP), qui aurait eu "un coup de folie" et "porté des coups de couteau avant d'être abattu par des fonctionnaires de police dans la cour de la préfecture".
"Le mobile à ce stade n'est pas connu", a déclaré Loïc Travers, secrétaire national adjoint Ile-de-France du syndicat Alliance, parlant de l'assaillant comme d'un "collègue administratif qui a plus de 20 ans de maison".
"Les circonstances laissent supputer qu'il a commencé dans le cadre et à proximité de son bureau avant d'en sortir et d'attaquer d'autres collègues", a-t-il ajouté.
L'agresseur a d'abord tué sa supérieure hiérarchique puis a poignardé deux autres personnes dans un escalier puis un dernier dans la cour da la préfecture avant d'être abattu, selon plusieurs sources policières.
"MOMENT DE PANIQUE"
Le parquet national antiterroriste, "en observation", a fait savoir à Reuters qu'il ne s'était pas saisi à ce stade.
"C'est malheureusement un fait divers", a dit sur BFM TV Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.
"Il y a eu un moment de panique au moment de l'évacuation de la préfecture, personne ne comprenait ce qui se passait", a relaté sur BFM TV Frédéric Guillot, délégué CGT à la préfecture de police de Paris.
"On connaît avec beaucoup de tristesse un épisode de suicides dans la police, mais qu'un collègue se retourne contre d'autres, de mémoire ça n'est jamais arrivé", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron s'est rendu sur les lieux avant un déplacement à Rodez (Aveyron) pour "témoigner son soutien et sa solidarité à l'ensemble des personnels" de la préfecture, précise-t-on à l'Elysée.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et le secrétaire d'Etat Laurent Nunez, ont également fait le déplacement, de même que le procureur de Paris, Rémy Heitz, et le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard.
L'agression s'est déroulée sur fond de malaise latent dans les rangs de la police.
Plusieurs milliers de fonctionnaires ont manifesté mercredi à Paris pour exiger une amélioration de leurs conditions de travail mais aussi clamer leur mal-être face à une "haine du flic" qu'ils jugent de plus en plus préoccupante en France. Cinquante-deux policiers se sont suicidés depuis janvier.
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
