Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat, Jean-Luc Mélenchon après sur la décision du Parti socialiste ne pas voter la motion de censure portée par les Insoumis contre le gouvernement. Un événement qu’il a vécu comme une trahison.
« Nous sommes meurtris. Nous sommes censés être alliés. » Sur le plateau du Grand Jury, le chef de file de La France Insoumise (LFI) n’a pas digéré le comportement du PS au sein de la coalition de la gauche. Cette semaine, le Parti socialiste a préféré négocier avec le gouvernement Bayrou plutôt que s’opposer à l’exécutif et soutenir ses alliés du NFP. Ce dimanche 19 janvier, Jean-Luc Mélenchon a fait l’état des lieux de la relation avec les Socialistes.
« Ils ne sont plus des partenaires », a-t-il assuré, mais la rupture n’est toujours pas actée : « Je suis un homme plein d’espoir. J’attends qu’ils honorent leur parole ».
Cet « allié de circonstance » marche de moins en moins dans les mêmes pas que ceux de la France Insoumise qui, pour son leader, « ne passera pas l’éponge » si facilement.
Hollande : une « machine à tromper » pour Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur la récente interview de François Hollande dans La Tribune Dimanche, dans laquelle l’ancien chef de l’Etat prétend que « les Socialistes ont la clé jusqu'en 2027 » et que « rien ne peut se faire sans eux » à l’Assemblée nationale. Le fondateur de LFI a alors qualifié François Hollande de « machine à tromper », lui reprochant d'avoir mené une « double négociation » avec François Bayrou, en parallèle de celle menée par Olivier Faure.
Un Premier ministre qui a aussi reçu quelques qualificatifs de la part de Jean-Luc Mélenchon : « M. Bayrou est un homme très habile. Tous ceux qui le prennent pour une chiffe molle inconsistante se trompent. C'est un homme extrêmement résolu », a-t-il déclaré. [6Medias]
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