
Le président béninois, Patrice Talon, a affirmé vendredi 14 mars qu’il ne serait « pas candidat » à un troisième mandat, interdit par la Constitution, tout en affirmant rester « attentif » quant au choix de son successeur. « Une énième fois, je vous le redis : non, je ne serai pas candidat », a-t-il déclaré dans un entretien à Jeune Afrique.
« Cette question m’agace. J’ai moi-même renforcé la Constitution pour stipuler que nul ne pourra exercer plus de deux mandats dans sa vie. »
Patrice Talon est à la tête du Bénin depuis 2016 et arrivera, en 2026, au terme de son second mandat. La question de sa succession a été relancée en septembre 2024, lorsqu’un de ses amis intimes, Olivier Boko, a été arrêté pour tentative de coup d’Etat avec l’ancien ministre des sports Oswald Homeky. Les deux hommes ont été condamnés en janvier à vingt ans de prison, notamment pour « complot contre l’autorité de l’Etat »...
Patrice Talon déplore également les relations « dégradées » avec ses voisins sahéliens du Niger et du Burkina Faso et l’absence de coopération sécuritaire, qui rendent difficiles, selon lui, la lutte contre le terrorisme. [Le Monde avec AFP]