Olivier Faure a-t-il recueilli la majorité ? Une bataille de chiffres fait rage vendredi matin au Parti socialiste entre le Premier secrétaire sortant et son challenger Nicolas Mayer-Rossignol, à l'issue d'un vote des militants jeudi soir en vue du prochain congrès.
Sans chiffres officiels, les deux camps se cramponnent à leur position et à leurs éléments de langage, en attendant les informations de la commission de recollement des résultats, qui a commencé à se réunir vendredi matin.
La direction sortante affirme qu'Olivier Faure, qui défend l'alliance de gauche Nupes, avec LFI, le PCF et EELV conclu en mai, sera majoritaire au Conseil national du parti (sorte de parlement du parti), car il aurait obtenu entre 49,5 et 51% des voix sur son texte d'orientation soumis au vote jeudi soir.
Mais Nicolas Mayer-Rossignol, qui aurait récolté autour de 31% des voix en se plaçant sur une ligne plus critique vis-à-vis de la Nupes, assure que son rival plafonnerait à 48,5%, ce qui le rend "minoritaire" et donc "en incapacité de diriger le parti".
Le vote des adhérents compte pour deux-tiers dans la composition du Conseil national, le reste étant obtenu par les élections des premiers secrétaires fédéraux.
Les proches d'Olivier Faure affirment qu'une majorité de ces dirigeants départementaux soutiennent le sortant, quand ses adversaires prétendent pouvoir en faire basculer dans leur camp.
La troisième candidate, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, qui souhaitait quitter la Nupes, a obtenu autour de 20% selon les premières remontées.
Les adhérents voteront de nouveau jeudi prochain pour choisir formellement leur Premier secrétaire.
Nicolas Mayer-Rossignol a répété vendredi matin devant la presse qu'il était "le seul à pouvoir rassembler" et l'emporter, car "la direction sortante ne fait pas consensus".
Comme depuis le début de la campagne, il a averti qu'une victoire d'Olivier Faure entraînerait un risque "de scission du parti".
Sa porte-parole Lamia El Aaraje a prévenu que si la commission donnait un résultat supérieur à 48,5% pour Olivier Faure, "nous ne validerons pas ces chiffres".
Chaque camp fait aussi état de remontées d'irrégularités venant des fédérations et soutiens adverses. "Ils savent qu'ils ne peuvent plus gagner le parti, ils vont essayer d'embrouiller", estime un proche d'Olivier Faure.
Nicolas Mayer-Rossignol compte notamment sur les voix des électeurs d'Hélène Geoffroy, hostile à Olivier Faure ou encore le ralliement des abstentionnistes.
Environ 22.000 adhérents auraient voté jeudi, sur 41.000 électeurs potentiels.
Sans chiffres officiels, les deux camps se cramponnent à leur position et à leurs éléments de langage, en attendant les informations de la commission de recollement des résultats, qui a commencé à se réunir vendredi matin.
La direction sortante affirme qu'Olivier Faure, qui défend l'alliance de gauche Nupes, avec LFI, le PCF et EELV conclu en mai, sera majoritaire au Conseil national du parti (sorte de parlement du parti), car il aurait obtenu entre 49,5 et 51% des voix sur son texte d'orientation soumis au vote jeudi soir.
Mais Nicolas Mayer-Rossignol, qui aurait récolté autour de 31% des voix en se plaçant sur une ligne plus critique vis-à-vis de la Nupes, assure que son rival plafonnerait à 48,5%, ce qui le rend "minoritaire" et donc "en incapacité de diriger le parti".
Le vote des adhérents compte pour deux-tiers dans la composition du Conseil national, le reste étant obtenu par les élections des premiers secrétaires fédéraux.
Les proches d'Olivier Faure affirment qu'une majorité de ces dirigeants départementaux soutiennent le sortant, quand ses adversaires prétendent pouvoir en faire basculer dans leur camp.
La troisième candidate, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, qui souhaitait quitter la Nupes, a obtenu autour de 20% selon les premières remontées.
Les adhérents voteront de nouveau jeudi prochain pour choisir formellement leur Premier secrétaire.
Nicolas Mayer-Rossignol a répété vendredi matin devant la presse qu'il était "le seul à pouvoir rassembler" et l'emporter, car "la direction sortante ne fait pas consensus".
Comme depuis le début de la campagne, il a averti qu'une victoire d'Olivier Faure entraînerait un risque "de scission du parti".
Sa porte-parole Lamia El Aaraje a prévenu que si la commission donnait un résultat supérieur à 48,5% pour Olivier Faure, "nous ne validerons pas ces chiffres".
Chaque camp fait aussi état de remontées d'irrégularités venant des fédérations et soutiens adverses. "Ils savent qu'ils ne peuvent plus gagner le parti, ils vont essayer d'embrouiller", estime un proche d'Olivier Faure.
Nicolas Mayer-Rossignol compte notamment sur les voix des électeurs d'Hélène Geoffroy, hostile à Olivier Faure ou encore le ralliement des abstentionnistes.
Environ 22.000 adhérents auraient voté jeudi, sur 41.000 électeurs potentiels.