Paris - Six mille personnes, selon la police française, ont manifesté dimanche à Paris pour dénoncer la mort d'un père de famille chinois tué par un policier, un rassemblement ponctué par des heurts avec les forces de l'ordre.
Au milieu de banderoles "Vérité justice dignité" et d'affiches "J'aime la France" ou "Pour la paix, la justice! Contre la violence", les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés en début d'après-midi sur la place de la République pour "un rassemblement de recueillement" à l'appel de plusieurs associations de la communauté chinoise.
Ils ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec le slogan "Police assassin, on veut la justice" et la photo de Liu Shaoyao, Chinois de 56 ans tué une semaine plus tôt, le 26 mars, à son domicile du XIXe arrondissement par un policier.
Comme de précédents rassemblements organisés depuis une semaine, la manifestation a été marquée par des incidents.
Des manifestants, jeunes et moins jeunes, issus de la communauté asiatique ou non, ont jeté des projectiles, notamment des bouteilles de verre, des fruits ou des oeufs sur les forces de l'ordre, a constaté un photographe de l'AFP.
Les policiers ont répliqué notamment avec des gaz lacrymogènes au cours de ces heurts qui ont duré plus d'une heure, selon la même source.
Avant ces incidents, Sacha Lin Jung, de l'association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement, expliquait: "Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières".
Dans la foule, Chen Hui, 21 ans, a dit être venu "pour ne pas être le prochain à être tué par un policier", car il a le sentiment que la communauté asiatique est la "cible" de violences.
Selon la police, Liu Shaoyao a été abattu par un policier car il agressait un autre agent avec des ciseaux, une version démentie en bloc par la famille.
Pékin a publiquement demandé que la lumière soit faite sur les circonstances du décès. Le préfet de police de Paris a souligné samedi "la priorité" donnée à la sécurité de la communauté asiatique, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur de Chine.
Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices".
Au milieu de banderoles "Vérité justice dignité" et d'affiches "J'aime la France" ou "Pour la paix, la justice! Contre la violence", les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés en début d'après-midi sur la place de la République pour "un rassemblement de recueillement" à l'appel de plusieurs associations de la communauté chinoise.
Ils ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec le slogan "Police assassin, on veut la justice" et la photo de Liu Shaoyao, Chinois de 56 ans tué une semaine plus tôt, le 26 mars, à son domicile du XIXe arrondissement par un policier.
Comme de précédents rassemblements organisés depuis une semaine, la manifestation a été marquée par des incidents.
Des manifestants, jeunes et moins jeunes, issus de la communauté asiatique ou non, ont jeté des projectiles, notamment des bouteilles de verre, des fruits ou des oeufs sur les forces de l'ordre, a constaté un photographe de l'AFP.
Les policiers ont répliqué notamment avec des gaz lacrymogènes au cours de ces heurts qui ont duré plus d'une heure, selon la même source.
Avant ces incidents, Sacha Lin Jung, de l'association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement, expliquait: "Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières".
Dans la foule, Chen Hui, 21 ans, a dit être venu "pour ne pas être le prochain à être tué par un policier", car il a le sentiment que la communauté asiatique est la "cible" de violences.
Selon la police, Liu Shaoyao a été abattu par un policier car il agressait un autre agent avec des ciseaux, une version démentie en bloc par la famille.
Pékin a publiquement demandé que la lumière soit faite sur les circonstances du décès. Le préfet de police de Paris a souligné samedi "la priorité" donnée à la sécurité de la communauté asiatique, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur de Chine.
Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices".