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France : François Bayrou annonce un plan "Mayotte debout" depuis Mamoudzou

Lundi 30 Décembre 2024

Le Premier ministre français, François Bayrou, a annoncé un plan de reconstruction à long terme baptisé "Mayotte debout", lundi, à son arrivé à Mamoudzou, capitale de cet archipel français d'outre-mer, situé dans l'océan Indien et ravagé, le 14 décembre courant, par un puissant cyclone qui a fait d'énormes dégâts humains et matériels.

 

François Bayrou est arrivé à Mayotte en compagnie de plusieurs membres du Gouvernement, en l'occurrence, les ministres d'Etat Elisabeth Borne (Education) et Manuel Valls (Outre-mer) et les ministres Valérie Létard (Logement), Yannick Neuder (Santé) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux).

 

"Nous avons organisé cette visite à Mayotte avec les membres du gouvernement concernés, pour apporter des solutions concrètes", a-t-il déclaré aux médias locaux.

 

"Après une journée de dialogue, nous annoncerons ce soir un plan qui va s'appeler [Mayotte debout]. Un plan qui concerne absolument tous les points que nous avons identifiés, qui permettront d'apporter des réponses rapides. Puis après, il y aura une deuxième phase, d'ici quelques mois, c'est un plan à long terme", a-t-il ajouté.

 

"Il ne s'agit pas de reconstruire Mayotte comme elle était. Il s'agit de dessiner l'avenir de Mayotte, différent...", a-t-il expliqué.

 

Cette visite de Bayrou à Mayotte intervient plus de deux semaines après le passage du cyclone Chido qui avait ravagé l'île le 14 décembre courant, détruisant toutes les habitations précaires (environ 80 mille, selon une déclaration antérieure de Bayrou) et faisant de nombreuses victimes, dont le bilan définitif n'a pas été encore établi officiellement.

 

Suite à cette catastrophe, une cellule de crise a été mise en place à Paris. Des renforts de plus de 160 pompiers ont été dépêchés et plusieurs tonnes d'aide ont été annoncées.

 

Le président Macron, lors d'une visite à Mayotte, les 19 et 20 décembre, avait déclaré que la priorité était de rétablir l'accès à l'eau et à la nourriture. Il avait également annoncé l'établissement d'un hôpital de campagne et la fourniture de groupes électrogènes pour approvisionner certaines zones difficiles d'accès d'énergie électrique.

 

L'Exécutif français était, toutefois, très critiqué pour sa réponse "tardive" et relativement "insuffisante" par rapport aux souffrances des autochtones mahorais. [AA]

 
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