L’opposition tanzanienne a appelé samedi ses partisans à descendre dans la rue pour contester la réélection avec un score écrasant du président John Magufuli, frauduleuse selon elle, et obtenir l’organisation d’un nouveau vote.
«Nous appelons d’abord à de nouvelles élections dès que possible. Nous appelons à des manifestations continues et pacifiques dans tout le pays jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites», a déclaré Freeman Mbowe, le chef du principal parti d’opposition, Chadema, lors d’une conférence de presse conjointe avec une autre formation, l’ACT-Wazalendo.
La Commission électorale (NEC) a proclamé vendredi M. Magufuli, 61 ans, vainqueur du scrutin de mercredi avec 84,39% des voix, très loin devant son principal adversaire, Tundu Lissu, 52 ans, crédité de 13,03% des suffrages.
Le parti de M. Magufuli, au pouvoir sans discontinuer depuis l’indépendance, rafle par ailleurs la quasi-totalité des 264 sièges du Parlement attribués lors du scrutin législatif couplé à la présidentielle.
Cette victoire écrasante s’inscrit dans la droite ligne du premier mandat de M. Magufuli, caractérisé par un net recul des libertés fondamentales et une multiplication des attaques contre l’opposition, selon les organisations de défense des droits de l’Homme.
Ses partisans mettent en avant son combat résolu contre la corruption ou la renégociation de contrats avec des compagnies étrangères pour améliorer la part revenant au pays. (ATS/NXP)
«Nous appelons d’abord à de nouvelles élections dès que possible. Nous appelons à des manifestations continues et pacifiques dans tout le pays jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites», a déclaré Freeman Mbowe, le chef du principal parti d’opposition, Chadema, lors d’une conférence de presse conjointe avec une autre formation, l’ACT-Wazalendo.
La Commission électorale (NEC) a proclamé vendredi M. Magufuli, 61 ans, vainqueur du scrutin de mercredi avec 84,39% des voix, très loin devant son principal adversaire, Tundu Lissu, 52 ans, crédité de 13,03% des suffrages.
Le parti de M. Magufuli, au pouvoir sans discontinuer depuis l’indépendance, rafle par ailleurs la quasi-totalité des 264 sièges du Parlement attribués lors du scrutin législatif couplé à la présidentielle.
Cette victoire écrasante s’inscrit dans la droite ligne du premier mandat de M. Magufuli, caractérisé par un net recul des libertés fondamentales et une multiplication des attaques contre l’opposition, selon les organisations de défense des droits de l’Homme.
Ses partisans mettent en avant son combat résolu contre la corruption ou la renégociation de contrats avec des compagnies étrangères pour améliorer la part revenant au pays. (ATS/NXP)