Montréal - Le Canada est un "leader mondial" en terme d'intelligence artificielle mais doit investir plus pour ne pas perdre "l'avantage comparatif" du pays, a affirmé jeudi le Premier ministre Justin Trudeau.
L'intelligence artificielle va "changer le monde" en se propageant à "presque toutes les industries", selon le Premier ministre, et le Canada doit encourager l'éducation et la recherche en informatique pour empêcher une fuite des cerveaux formés au Canada vers d'autres pays.
"Nous pouvons soit faire partie de ce mouvement, aider à le diriger tout en profitant des emplois de qualité qui viennent avec lui, ou voir d'autres pays le faire à notre place", a averti Justin Trudeau, lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement fédéral va financer à hauteur de 40 millions de dollars canadiens (28 millions d'euros), un nouveau centre de recherche spécialisé en intelligence artificielle à Toronto (Ontario). De son côté, le gouvernement de la province de l'Ontario va apporter à ce centre, Vector Institute, 50 millions de dollars.
Dans son budget annuel dévoilé la semaine dernière, le gouvernement libéral prévoit d'investir 125 millions de dollars sur cinq ans pour encourager la recherche en intelligence artificielle à Montréal, Toronto et Edmonton.
"Ces investissements permettent au Canada de recruter, former et, le plus important, de garder les esprits talentueux" nécessaires "pour rester dans la course à l'intelligence artificielle dans les prochaines années", a estimé M. Trudeau. Des progrès significatifs sont attendus avec les nouvelles technologies associées à l'intelligence artificielle dans la santé, la production industrielle ou encore les transports.
"Le marché du travail change", et le Canada doit s'assurer que "les Canadiens puissent y participer efficacement dans l'avenir", a-t-il ajouté en faisant référence aux craintes que l'automatisation des tâches ne fasse perdre des emplois à certaines catégories de travailleurs.
Une étude de l'Université d'Oxford en 2013 avait conclu que, sur 700 métiers aux Etats-Unis, 47% d'entre eux risquaient d'être automatisés, les plus touchés étant les caissiers (97%), les boulangers (89%) ou les serveurs (77%).
L'intelligence artificielle va "changer le monde" en se propageant à "presque toutes les industries", selon le Premier ministre, et le Canada doit encourager l'éducation et la recherche en informatique pour empêcher une fuite des cerveaux formés au Canada vers d'autres pays.
"Nous pouvons soit faire partie de ce mouvement, aider à le diriger tout en profitant des emplois de qualité qui viennent avec lui, ou voir d'autres pays le faire à notre place", a averti Justin Trudeau, lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement fédéral va financer à hauteur de 40 millions de dollars canadiens (28 millions d'euros), un nouveau centre de recherche spécialisé en intelligence artificielle à Toronto (Ontario). De son côté, le gouvernement de la province de l'Ontario va apporter à ce centre, Vector Institute, 50 millions de dollars.
Dans son budget annuel dévoilé la semaine dernière, le gouvernement libéral prévoit d'investir 125 millions de dollars sur cinq ans pour encourager la recherche en intelligence artificielle à Montréal, Toronto et Edmonton.
"Ces investissements permettent au Canada de recruter, former et, le plus important, de garder les esprits talentueux" nécessaires "pour rester dans la course à l'intelligence artificielle dans les prochaines années", a estimé M. Trudeau. Des progrès significatifs sont attendus avec les nouvelles technologies associées à l'intelligence artificielle dans la santé, la production industrielle ou encore les transports.
"Le marché du travail change", et le Canada doit s'assurer que "les Canadiens puissent y participer efficacement dans l'avenir", a-t-il ajouté en faisant référence aux craintes que l'automatisation des tâches ne fasse perdre des emplois à certaines catégories de travailleurs.
Une étude de l'Université d'Oxford en 2013 avait conclu que, sur 700 métiers aux Etats-Unis, 47% d'entre eux risquaient d'être automatisés, les plus touchés étant les caissiers (97%), les boulangers (89%) ou les serveurs (77%).