Au lendemain de la défaite du Rassemblement national aux élections législatives, le président du parti a reconnu avoir sa “part de responsabilité”, tout en accusant Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon de l’avoir “disqualifié”.
Lundi 8 juillet, au lendemain de la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives, une réunion a été organisée au siège du Rassemblement national. Interrogé par les journalistes quant à la défaite de son parti, Jordan Bardella a reconnu avoir commis des “erreurs” lors de cette campagne électorale et a assumé au micro de BFMTV sa “part de responsabilité” dans cette “défaite”.
Si le parti de Jordan Bardella n’a obtenu que 143 sièges, contre 174 pour l’alliance de la gauche, il a rappelé que le RN est en revanche arrivé “très largement en tête” en nombre de voix. Mais ce n’était pas suffisant. “Ses résultats n’étaient pas ceux que j’espérais”, a également déploré le leader du RN.
“Emmanuel Macron a fait le choix de jeter la France dans les bras de l’extrême gauche”
Jordan Bardella a notamment confié regretter “l'investiture d'un certain nombre de candidats” qui “ne répondaient pas à la ligne politique du parti”. Certains candidats ont, en effet, tenu des propos discriminatoires ou complotistes, ne facilitant pas la campagne du Rassemblement national qui devait déjà faire face à l’alliance entre le NFP et Ensemble.
“Il est clair que les accords qui ont été passés entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon nous ont empêché d’obtenir cette majorité. Ils nous ont disqualifiés”, a fustigé le patron du RN.
“Emmanuel Macron a fait le choix de jeter la France dans les bras de l’extrême gauche”, a-t-il poursuivi, affirmant que cette alliance entre la macronie et LFI allait “jeter le pays dans l’incertitude”.