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Grèves du 7 mars : Les routiers rejoignent le mouvement, “de fortes répercussions sur le quotidien des Français” attendues

Samedi 4 Mars 2023

Alors que plusieurs corps de métiers s’apprêtent à débrayer le mardi 7 mars dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites, les routiers vont eux aussi se joindre au mouvement, annonce "Le Parisien", samedi 4 mars.

Les routiers se joignent au mouvement la “France à l’arrêt”. Ce projet de mettre à l’arrêt l’économie hexagonale à partir du 7 mars a également séduit les routiers, qui, par le biais des syndicats, ont annoncé prendre part au mouvement, relate Le Parisien, samedi 4 mars.
 

Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route, parle au nom de la profession en indiquant “prendre part” dans ce mouvement.
 
Patrice Clos, son pendant de FO Transports, abonde en promettant de “durcir le ton pour faire plier le Gouvernement”. Si, dans le fond, les syndicats semblent accorder leurs violons, dans la forme, c’est différent. Force ouvrière et Solidaires invitent en effet les routiers à débrayer dès le dimanche soir tandis que la CGT, la CFDT, la CFTC et CFE-CGC visent le 7 mars et le mouvement national.

Des conséquences sur la vie quotidienne des Français

En plus de la grève, les conducteurs de poids lourds vont mener des actions sur toute la France, comme des blocages ou des barrages sur des ronds-points, notamment près des frontières. Des actions qui auront des conséquences. 
 
“Il y aura sans aucun doute de fortes répercussions sur le quotidien des Français”, avoue Patrick Blaise avant d’affirmer que, par exemple, le réapprovisionnement des supermarchés pourrait être mis en péril. “Le paquet de pâtes, en rayon mardi matin, ne sera peut-être plus là jeudi…” annonce-t-il.

Jusqu’ici en retrait des mouvements nationaux contre la réforme des retraites, les routiers se joignent au mouvement après s’être rendu compte que la réforme allait les toucher de plein fouet. Si le congé de fin d’activité (CPA), prenant en compte la difficulté du métier et leur permettant de partir à 57 ans, est maintenu, l’âge de départ à la retraite est repoussé de deux ans, quel que soit le métier, faisant passer de 57 à 59 ans l’âge minimum de départ pour les conducteurs de poids lourds.
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