VILLEURBANNE, Rhône (Reuters) - A 12 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Benoît Hamon s'est présenté mardi comme le candidat de la jeunesse, des banlieues et des défavorisés, lors d'un meeting à Villeurbanne (Rhône).
Après avoir rencontré des habitants des banlieues lyonnaises dans l'après-midi, à Vaulx-en-Velin et Villeurbanne, le candidat socialiste a évoqué la marche pour l'égalité et contre le racisme, surnommée "marche des beurs", partie en 1983 de Vaulx-en-Velin pour Paris.
"En 34 ans, les compagnons de route de ces marcheurs, leurs enfants et petits-enfants, nous disent 'qu'est ce qui a changé ?'" a-t-il déclaré.
"Le destin scolaire d'un enfant et son destin social, restent encore farouchement liés à celui de ses parents", a déploré l'ancien ministre de l'Education.
Prenant l'exemple de celle qui dirige désormais ce ministère, Najat Vallaud-Belkacem, candidate socialiste aux législatives à Villeurbanne, il a souligné qu'"il y a ici l'un des visages les plus incroyables de la réussite".
"J'en suis aussi. On est nombreux. Mais quand même pas si nombreux que ça", a-t-il ajouté. "J'aurais pu faire comme mon père, ouvrier à Brest, et j'aurais été certainement heureux, mais l'école m'a permis de faire autre chose. Mais on est toujours trop peu nombreux à le faire."
Cinquième dans les intentions de vote pour le premier tour, il a attaqué ses concurrents, notamment François Fillon et Emmanuel Macron.
"Certains vous toisent parce que vous n'avez pas les bons codes, les bons costumes", a-t-il souligné, faisant allusion aux candidats du parti Les Républicains et d'En Marche ! qui le distancent dans les sondages.
Benoît Hamon a défendu son projet de revenu universel, le présentant comme un premier pas pour éradiquer la pauvreté mais également comme un moyen de permettre, dans les banlieues, "à de jeunes 'startupers' de pouvoir tenir".
"Vous allez prendre la décision de voter pour vous-même et pour vos enfants", a une nouvelle fois insisté Benoît Hamon.
"La question à poser n'est pas de savoir contre qui vous allez voter, mais qu'est ce qui est bon pour vous ? Qu'est ce qui va améliorer votre vie ?", a-t-il ajouté. "Une élection ça sert aussi à vous faire du bien."
Après avoir rencontré des habitants des banlieues lyonnaises dans l'après-midi, à Vaulx-en-Velin et Villeurbanne, le candidat socialiste a évoqué la marche pour l'égalité et contre le racisme, surnommée "marche des beurs", partie en 1983 de Vaulx-en-Velin pour Paris.
"En 34 ans, les compagnons de route de ces marcheurs, leurs enfants et petits-enfants, nous disent 'qu'est ce qui a changé ?'" a-t-il déclaré.
"Le destin scolaire d'un enfant et son destin social, restent encore farouchement liés à celui de ses parents", a déploré l'ancien ministre de l'Education.
Prenant l'exemple de celle qui dirige désormais ce ministère, Najat Vallaud-Belkacem, candidate socialiste aux législatives à Villeurbanne, il a souligné qu'"il y a ici l'un des visages les plus incroyables de la réussite".
"J'en suis aussi. On est nombreux. Mais quand même pas si nombreux que ça", a-t-il ajouté. "J'aurais pu faire comme mon père, ouvrier à Brest, et j'aurais été certainement heureux, mais l'école m'a permis de faire autre chose. Mais on est toujours trop peu nombreux à le faire."
Cinquième dans les intentions de vote pour le premier tour, il a attaqué ses concurrents, notamment François Fillon et Emmanuel Macron.
"Certains vous toisent parce que vous n'avez pas les bons codes, les bons costumes", a-t-il souligné, faisant allusion aux candidats du parti Les Républicains et d'En Marche ! qui le distancent dans les sondages.
Benoît Hamon a défendu son projet de revenu universel, le présentant comme un premier pas pour éradiquer la pauvreté mais également comme un moyen de permettre, dans les banlieues, "à de jeunes 'startupers' de pouvoir tenir".
"Vous allez prendre la décision de voter pour vous-même et pour vos enfants", a une nouvelle fois insisté Benoît Hamon.
"La question à poser n'est pas de savoir contre qui vous allez voter, mais qu'est ce qui est bon pour vous ? Qu'est ce qui va améliorer votre vie ?", a-t-il ajouté. "Une élection ça sert aussi à vous faire du bien."