L'athlète Sounkamba Sylla, membre du relais 4x400 mètres en athlétisme pour l'équipe de France, a dû porter une casquette à la place de son foulard lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
En revanche, l'athlète australienne Tina Rahimi était présente à la cérémonie avec son foulard, l'interdiction du port du foulard ne concernant que les athlètes française.
Le sprinteuse de 26 ans a déploré, sur les réseaux sociaux, l’interdiction qui lui a été faite de porter son voile, au nom de la laïcité.
Le gouvernement français et la ministre française des sports, Amélie Oudea-Castera, ont été vivement critiqués pour cette décision.
Finalement, une "solution" a été trouvée pour que l'athlète puisse assister à la cérémonie d'ouverture.
"C'est la loi et nous devons obéir à la loi et elle (Sylla) comprend très bien que lorsque vous êtes un athlète représentant votre pays, vous devez montrer l'exemple", avait déclaré la ministre Oudea-Castera.
Alors que le Comité international olympique (CIO) laisse aux athlètes une liberté de choix sur leurs tenues vestimentaires, la France, elle, impose un principe de "laïcité strict".
Mercredi, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra avait redit sa volonté de voir Sounkamba Sylla participer à la cérémonie d'ouverture des JO tout en respectant le "principe de neutralité" auquel elle et tous les sportifs sont soumis.
"Nous avons finalement trouvé un compromis pour que je puisse participer à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques", avait écrit Sounkamba Sylla, pour annoncer sa participation. [AA]